Le président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC), Dingamnayal Nely Versinis. © Kelvin Djetoyo/Alwihda Info
Le président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC), Dingamnayal Nely Versinis, a déclaré mercredi avoir constaté "avec amertume que depuis l’apparition du premier cas de Coronavirus au Tchad, cette pandémie est devenue malheureusement une occasion pour nos dirigeants de se frotter les mains financièrement."
"Chaque année, pendant la période de canicule, les consommateurs sont confrontés à de sérieux problèmes de coupures intempestives d’électricité. Après investigation menée sur le terrain, sur les 11 citernes de 36.000 litres de carburant qui sortent de Djarmaya sensées approvisionner les centrales électriques par jour, quatre citernes de 36.000 Litres sont détournées systématiquement par jour par un lobby bien organisé au détriment de la population", affirme le CTVC.
Il estime que la gratuité de l’électricité et de l’eau "ressemble à un leurre dans la mesure où à chaque fois que le chef de l’État frappe le poing sur la table, il est défié par ses collaborateurs."
"En ce temps de pandémie COVID-19 où la plus grande partie de nos concitoyens sont tous à la maison sous les effets du soleil ardent, les priver d’électricité et de l’eau ressemble à un crime !", déclare Dingamnayal Nely Versinis.
Un délai de 10 jours francs
Le CTVC s'insurge également contre la hausse du prix de l'eau, l'augmentation vertigineuse des prix des denrées de première nécessité sur tous les marchés du pays, le coût des cache-nez ou encore le détournement d'aides alimentaires destinées aux couches vulnérables,
Il accorde 10 jours francs au gouvernement pour "mettre un terme à ce détournement des citernes de carburant, et de rétablir la fourniture de l’électricité régulière au profit de tous les consommateurs."
Passé ce délai de rigueur, le CTVC envisage "des actions citoyennes d’envergure pour manifester le ras-le-bol des populations désabusées". Il en appelle à la "vigilance de tous les consommateurs et les prie de répondre promptement à tout mot d’ordre éventuel qu’il lancera si d’aventure le gouvernement est résolument engagé dans l’option de maintenir le pays dans l’obscurité au sens propre comme au figuré."
"Chaque année, pendant la période de canicule, les consommateurs sont confrontés à de sérieux problèmes de coupures intempestives d’électricité. Après investigation menée sur le terrain, sur les 11 citernes de 36.000 litres de carburant qui sortent de Djarmaya sensées approvisionner les centrales électriques par jour, quatre citernes de 36.000 Litres sont détournées systématiquement par jour par un lobby bien organisé au détriment de la population", affirme le CTVC.
Il estime que la gratuité de l’électricité et de l’eau "ressemble à un leurre dans la mesure où à chaque fois que le chef de l’État frappe le poing sur la table, il est défié par ses collaborateurs."
"En ce temps de pandémie COVID-19 où la plus grande partie de nos concitoyens sont tous à la maison sous les effets du soleil ardent, les priver d’électricité et de l’eau ressemble à un crime !", déclare Dingamnayal Nely Versinis.
Un délai de 10 jours francs
Le CTVC s'insurge également contre la hausse du prix de l'eau, l'augmentation vertigineuse des prix des denrées de première nécessité sur tous les marchés du pays, le coût des cache-nez ou encore le détournement d'aides alimentaires destinées aux couches vulnérables,
Il accorde 10 jours francs au gouvernement pour "mettre un terme à ce détournement des citernes de carburant, et de rétablir la fourniture de l’électricité régulière au profit de tous les consommateurs."
Passé ce délai de rigueur, le CTVC envisage "des actions citoyennes d’envergure pour manifester le ras-le-bol des populations désabusées". Il en appelle à la "vigilance de tous les consommateurs et les prie de répondre promptement à tout mot d’ordre éventuel qu’il lancera si d’aventure le gouvernement est résolument engagé dans l’option de maintenir le pays dans l’obscurité au sens propre comme au figuré."