Tchad : "La satisfaction n’est pas une invitation à dormir sur les lauriers", Banque mondiale. © Alwihda Info
Le Gouvernement tchadien et la Banque mondiale ont tenu mercredi à N’Djamena, la revue conjointe de la performance du portefeuille des projets financés au Tchad.
Le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo, a exprimé sa satisfaction « face au chemin parcouru, bien qu’elle ne soit pas une invitation à dormir sur les lauriers. »
"Depuis janvier 2018, nous, nous retrouvons tous les six mois. Avant cette période, la Banque mondiale et le gouvernement tchadien se retrouvaient pour parler de projets à problème, de dépenses inéligibles, de suspension de projets et d’annulation de fonds. Cette situation a changé. C’est important de le reconnaitre, même si les efforts à fournir pour amplifier les résultats que nous obtenons dans notre partenariat sont encore importants, c’est utile de réaliser que le renversement de la tendance à déjà commencé à exister", a-t-il souligné.
Le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo, a exprimé sa satisfaction « face au chemin parcouru, bien qu’elle ne soit pas une invitation à dormir sur les lauriers. »
"Depuis janvier 2018, nous, nous retrouvons tous les six mois. Avant cette période, la Banque mondiale et le gouvernement tchadien se retrouvaient pour parler de projets à problème, de dépenses inéligibles, de suspension de projets et d’annulation de fonds. Cette situation a changé. C’est important de le reconnaitre, même si les efforts à fournir pour amplifier les résultats que nous obtenons dans notre partenariat sont encore importants, c’est utile de réaliser que le renversement de la tendance à déjà commencé à exister", a-t-il souligné.
Tchad : "La satisfaction n’est pas une invitation à dormir sur les lauriers", Banque mondiale. © Alwihda Info
D'après lui, "ce que nous menons ensemble depuis deux ans porte ses fruits. Nous avons un défi structurel qui est celui de l'amélioration du capital humain. Le portefeuille de la banque mondiale a connu certes une sensible amélioration, nous n'avons plus de projets à problèmes sur ce que nous pouvons influencer directement, à part un point particulier de notre programme qui est appelé programme régional où nous avons encore une opération à problème. Le toilettage de notre portefeuille se poursuit."
Le Tchad a réussi à avoir un niveau de décaissement des ressources qui a presque doublé "par rapport à ce qui était il y a quelques années". Le représentant de la Banque mondiale a souligné que "nous sommes à 28% des déboursements annuels des ressources engagées en début d'année. Ceci est une performance importante. Il faudra faire beaucoup d'efforts pour soutenir la cadence. Les engagements (nouvelles opérations qui entrent dans le portefeuille) ont triplé par rapport à ce qui était il y a trois ans."
Le Tchad a réussi à avoir un niveau de décaissement des ressources qui a presque doublé "par rapport à ce qui était il y a quelques années". Le représentant de la Banque mondiale a souligné que "nous sommes à 28% des déboursements annuels des ressources engagées en début d'année. Ceci est une performance importante. Il faudra faire beaucoup d'efforts pour soutenir la cadence. Les engagements (nouvelles opérations qui entrent dans le portefeuille) ont triplé par rapport à ce qui était il y a trois ans."
Tchad : "La satisfaction n’est pas une invitation à dormir sur les lauriers", Banque mondiale. © Alwihda Info
La Banque mondiale souhaite être utile au Tchad et que les réformes soient portées par les tchadiens, de sorte à régler les problèmes observés dans l'application des marchés publics. S'agissant du domaine des finances publiques, le travail est en cours sur l'harmonisation des contrats. "La transhumance des cadres de projet, d'un projet à un autre, pour chercher une amélioration marginale du salaire est compréhensible mais dénote une faille dans le système", selon François Nankobogo.
L'institution mondiale souhaite qu'un acte administratif confirme la substance de cette réforme. Elle appelle à une rationalisation des unités d'exécution des projets car "le morcellement n'est pas une optimisation et ne garantit pas la meilleure utilisation des ressources humaines" dont les capacités sont en volume limité par rapport à l'intensité des besoins développés par le pays.
L'institution mondiale souhaite qu'un acte administratif confirme la substance de cette réforme. Elle appelle à une rationalisation des unités d'exécution des projets car "le morcellement n'est pas une optimisation et ne garantit pas la meilleure utilisation des ressources humaines" dont les capacités sont en volume limité par rapport à l'intensité des besoins développés par le pays.