Menu
Tchad : Lancement du prix de l’Excellence en Journalisme
Le Comité d’Organisation du Prix de l’Excellence en Journalisme (COPEJ) édition 2015, a lancé officiellement le concours sur l’ensemble du territoire national, le mardi 12 mai 2015 à la Maison
des Médias du Tchad sous le thème : « Le mariage des enfants ». L’édition 2015 a été lancée par le Président du Haut Conseil de la Communication (HCC), Moukhtar Wawa Dahab, en présence du Secrétaire Général du Ministère de la Communication, Dieudonné Djonabaye et de quelques membres du HCC.
Institué il y a sept ans, le prix de l’excellence en journalisme entre dans le cadre de la valorisation et de la promotion du métier du journalisme au Tchad. Il permet de distinguer les meilleures œuvres journalistiques de l’année en cours. « C’est également pour encourager les jeunes talents et favoriser l’émulation et la saine compétition entre les journalistes », a indiqué le président du COPEJ, Ali Djibrine Ali.
Pour l’année 2015, le prix de l’excellence en journalisme est ouvert à tous les professionnels de 40 ans maximum en activité dans un organe de presse publique ou privée installé sur le territoire national. Trois prix seront décernés, à savoir, un prix de la presse écrite, un autre pour la radio et un troisième pour la télévision. Les journalistes de la presse écrite présenteront un article en langue française ou arabe publié dans un journal dans la période allant du 1er janvier au 30 septembre de l’année en cours. Pour ceux de l’audiovisuel, ils présenteront un reportage en français ou en arabe ne dépassant pas 3 minutes et ayant été diffusé dans la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2015.
Le COPEJ a apporté deux modifications importantes relatives aux modalités et à la nature même du prix mis en jeu. « Le premier est la création d’un prix spécial à un ancien professionnel des médias qui s’est fait remarquer par son apport significatif au développement de la communication des médias au Tchad », a éclairé le président du HCC, Moukhtar Wawa Dahab. Ce prix selon lui, est pour inciter les jeunes journalistes à suivre les modèles de leurs anciens. C’est une façon également de mettre l’excellence au cœur des préoccupations des nouvelles vocations qui apparaitront.
La deuxième innovation est, selon le président du HCC, l’attribution du prix spécial public aux médias. « Il est important que le public, premier consommateur de la presse, juge le travail de cette dernière », a expliqué le président du HCC. L’implication du public dans cet exercice permettra aussi aux médias de se remettre en cause chaque année et ainsi renouveler les contenus de leur travail. « C’est pour nous, un autre moyen d’amener les médias à plus de responsabilité, pour une meilleure contribution à la démocratie et au développement de notre pays ».
Parlant de l’importance du thème de l’édition 2015, M. Moukhtar Wawa Dahab a expliqué que c’est un appel lancé à l’intention des journalistes de faire des investigations afin de contribuer à la lutte contre ce phénomène, à savoir le mariage précoce, qui touche toutes les familles et qui freine l’épanouissement des filles. « Et pourtant, tous nous savons l’apport combien important de la femme dans toute société », s’est-il interrogé. Il invite les journalistes à leur intelligence et au sens aigu du journalisme professionnel afin de produire des œuvres dignes du métier. « Aux journalistes, vos plumes », a-t-il conclu.
Yonwa Maïlébélé
des Médias du Tchad sous le thème : « Le mariage des enfants ». L’édition 2015 a été lancée par le Président du Haut Conseil de la Communication (HCC), Moukhtar Wawa Dahab, en présence du Secrétaire Général du Ministère de la Communication, Dieudonné Djonabaye et de quelques membres du HCC.
Institué il y a sept ans, le prix de l’excellence en journalisme entre dans le cadre de la valorisation et de la promotion du métier du journalisme au Tchad. Il permet de distinguer les meilleures œuvres journalistiques de l’année en cours. « C’est également pour encourager les jeunes talents et favoriser l’émulation et la saine compétition entre les journalistes », a indiqué le président du COPEJ, Ali Djibrine Ali.
Pour l’année 2015, le prix de l’excellence en journalisme est ouvert à tous les professionnels de 40 ans maximum en activité dans un organe de presse publique ou privée installé sur le territoire national. Trois prix seront décernés, à savoir, un prix de la presse écrite, un autre pour la radio et un troisième pour la télévision. Les journalistes de la presse écrite présenteront un article en langue française ou arabe publié dans un journal dans la période allant du 1er janvier au 30 septembre de l’année en cours. Pour ceux de l’audiovisuel, ils présenteront un reportage en français ou en arabe ne dépassant pas 3 minutes et ayant été diffusé dans la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2015.
Le COPEJ a apporté deux modifications importantes relatives aux modalités et à la nature même du prix mis en jeu. « Le premier est la création d’un prix spécial à un ancien professionnel des médias qui s’est fait remarquer par son apport significatif au développement de la communication des médias au Tchad », a éclairé le président du HCC, Moukhtar Wawa Dahab. Ce prix selon lui, est pour inciter les jeunes journalistes à suivre les modèles de leurs anciens. C’est une façon également de mettre l’excellence au cœur des préoccupations des nouvelles vocations qui apparaitront.
La deuxième innovation est, selon le président du HCC, l’attribution du prix spécial public aux médias. « Il est important que le public, premier consommateur de la presse, juge le travail de cette dernière », a expliqué le président du HCC. L’implication du public dans cet exercice permettra aussi aux médias de se remettre en cause chaque année et ainsi renouveler les contenus de leur travail. « C’est pour nous, un autre moyen d’amener les médias à plus de responsabilité, pour une meilleure contribution à la démocratie et au développement de notre pays ».
Parlant de l’importance du thème de l’édition 2015, M. Moukhtar Wawa Dahab a expliqué que c’est un appel lancé à l’intention des journalistes de faire des investigations afin de contribuer à la lutte contre ce phénomène, à savoir le mariage précoce, qui touche toutes les familles et qui freine l’épanouissement des filles. « Et pourtant, tous nous savons l’apport combien important de la femme dans toute société », s’est-il interrogé. Il invite les journalistes à leur intelligence et au sens aigu du journalisme professionnel afin de produire des œuvres dignes du métier. « Aux journalistes, vos plumes », a-t-il conclu.
Yonwa Maïlébélé
