Le Premier ministre Pahimi Padacke Albert a dressé ce matin un sombre constat du taux d'insécurité qui prévaut sur l'ensemble du pays. Il s'est adressé aux forces de défense et de sécurité et a rappelé la mission du gouvernement dans la recherche permanente de solution aux préoccupations quotidiennes des populations, notamment en matière de sécurité, tout en reconnaissant que les civils se sentent de moins, en moins, en sécurité.
Le locataire de la Primature a déploré que "à l'intérieur du pays, le phénomène d'enlèvement de personne contre rançon pour leur libération (soit) souvent signalé ; le phénomène de coupeurs de route qu'on croyait conjurer reprend de plus bel ces derniers temps notamment dans certaines régions du pays ; tout comme les conflits agriculteurs/éleveurs qui continuent à faire des victimes sans parler de braconnage qui tend à annihiler nos efforts de restauration de notre écosystème".
"A N'Djamena, les atteintes à la vie et à l'intégrité physique des personnes et aux biens se multiplient. Paradoxalement, les auteurs de ces actes ne sont pas souvent retrouvés, et quand ils sont appréhendés, beaucoup arrivent à s'évader comme par enchantement", a estimé le Premier ministre.
"Au-delà du maillage sécuritaire du territoire, les responsables des forces de défense et de sécurité que vous êtes, devez combattre au sein de vos différentes formations et unités, le laxisme dans l'application des sanctions notamment", a rappelé le Premier ministre, précisant que la préservation de la paix et la garantie de la sécurité des civils, est la "condition préalable de toute entreprise nationale de progrès économique et social."
"Face à cette situation et sans un engagement collectif responsable et pleinement assumé dans la discipline par toutes les forces de défense et de sécurité, les défis qui constituent ces phénomènes, tout comme ceux que représentent les nouvelles menaces liées aux réseaux terroristes et à l'ampleur désormais prise par la contrebande, ne pourront être relevés", a averti Pahimi Padacke Albert.
Le locataire de la Primature a déploré que "à l'intérieur du pays, le phénomène d'enlèvement de personne contre rançon pour leur libération (soit) souvent signalé ; le phénomène de coupeurs de route qu'on croyait conjurer reprend de plus bel ces derniers temps notamment dans certaines régions du pays ; tout comme les conflits agriculteurs/éleveurs qui continuent à faire des victimes sans parler de braconnage qui tend à annihiler nos efforts de restauration de notre écosystème".
"A N'Djamena, les atteintes à la vie et à l'intégrité physique des personnes et aux biens se multiplient. Paradoxalement, les auteurs de ces actes ne sont pas souvent retrouvés, et quand ils sont appréhendés, beaucoup arrivent à s'évader comme par enchantement", a estimé le Premier ministre.
"J'exige plus d'anticipation, plus de réactivité, et une plus forte synergie d'actions."
"Au-delà du maillage sécuritaire du territoire, les responsables des forces de défense et de sécurité que vous êtes, devez combattre au sein de vos différentes formations et unités, le laxisme dans l'application des sanctions notamment", a rappelé le Premier ministre, précisant que la préservation de la paix et la garantie de la sécurité des civils, est la "condition préalable de toute entreprise nationale de progrès économique et social."
"La succession d'actes criminels ces derniers jours à N'Djamena ne doit laisser personne indifférente"Le Premier ministre a vivement réagit à la "succession d'actes criminels ces derniers jours à N'Djamena", rappelant le "poids des responsabilités et l'étendue des devoirs dans la conduite de la politique sécuritaire du pays", qui pèse sur les forces de défense et de sécurité.
"Face à cette situation et sans un engagement collectif responsable et pleinement assumé dans la discipline par toutes les forces de défense et de sécurité, les défis qui constituent ces phénomènes, tout comme ceux que représentent les nouvelles menaces liées aux réseaux terroristes et à l'ampleur désormais prise par la contrebande, ne pourront être relevés", a averti Pahimi Padacke Albert.
De fortes sanctions contre les militaires auteurs de troubles
Le locataire de la Primature a demandé aux forces de défense et de sécurité de "prendre (leurs) responsabilités individuelles et collectives, pour que tous ces phénomènes s'arrêtent, et que soit administré chaque fois que de besoin la sanction maximale pour toute collusion ou négligence coupable, au sein des forces de défense et de sécurité."
"Certes, notre dispositif sécuritaire a été paramètre ces dernières années pour mieux lutter contre la menace terroriste, mais cela ne doit pas se traduire par une baisse de la vigilance et de la répression à l'égard de la criminalité", a-t-il souligné.
"Aujourd'hui, nul ne peut contester sérieusement que le combat contre l'insécurité doit être mené en permanence. Malheureusement, il est constaté la résurgence de l'insécurité, voire sa recrudescence à certains endroits", a-t-il ajouté.
Pahimi Padacke Albert a rassuré les forces de défense et de sécurité quant à la préoccupation sur leurs conditions de vie. Il a rappelé que le Tchad vit une crise financière qui appelle à la solidarité de tous et a réitéré son appel à une lutte ferme contre le terrorisme, pour la "préservation de la paix".
Le locataire de la Primature a tenu à souligner sa vive appréciation de l'action personnelle de chacun des responsables des forces de défense et de sécurité, "dans la conduite de notre mission au service du pays", en dépit des "préoccupations".
Le locataire de la Primature a demandé aux forces de défense et de sécurité de "prendre (leurs) responsabilités individuelles et collectives, pour que tous ces phénomènes s'arrêtent, et que soit administré chaque fois que de besoin la sanction maximale pour toute collusion ou négligence coupable, au sein des forces de défense et de sécurité."
"Certes, notre dispositif sécuritaire a été paramètre ces dernières années pour mieux lutter contre la menace terroriste, mais cela ne doit pas se traduire par une baisse de la vigilance et de la répression à l'égard de la criminalité", a-t-il souligné.
"Aujourd'hui, nul ne peut contester sérieusement que le combat contre l'insécurité doit être mené en permanence. Malheureusement, il est constaté la résurgence de l'insécurité, voire sa recrudescence à certains endroits", a-t-il ajouté.
Pahimi Padacke Albert a rassuré les forces de défense et de sécurité quant à la préoccupation sur leurs conditions de vie. Il a rappelé que le Tchad vit une crise financière qui appelle à la solidarité de tous et a réitéré son appel à une lutte ferme contre le terrorisme, pour la "préservation de la paix".
Le locataire de la Primature a tenu à souligner sa vive appréciation de l'action personnelle de chacun des responsables des forces de défense et de sécurité, "dans la conduite de notre mission au service du pays", en dépit des "préoccupations".