Cependant, ce qui est préoccupant, ce sont les conditions dans lesquelles ces femmes vendent leurs produits. Alors que le criquet est une denrée alimentaire consommée quotidiennement par la population de N'Djamena, nous constatons chaque soir que les véhicules, les mototaxis et même les piétons soulèvent de la poussière, sans que les criquets étalés devant ces femmes ne soient couverts. Ainsi, les microbes peuvent facilement se déposer sur ces aliments.
Nous appelons les autorités responsables de l'hygiène et de l'assainissement à prendre des mesures pour aider ces femmes à vendre dans des conditions hygiéniques optimales.
Il serait judicieux d'organiser une campagne de sensibilisation pour informer ces femmes sur les bonnes pratiques d'hygiène à adopter dans leur activité commerciale. Elles devraient être encouragées à arroser régulièrement l'espace où elles vendent leurs produits pour éviter toute exposition à la poussière, et à couvrir les criquets avec du plastique ou un linge pour les protéger.
Diffuser ce message à travers les médias permettra d’atteindre un public plus large et d’améliorer les conditions d’hygiène dans la vente de criquets frits au Tchad.