Le ministère de la fonction publique a organisé des assises visant à réfléchir sur le mécanisme à mettre en place en vue d’un meilleur traitement des allocations familiales des fonctionnaires la semaine dernière à N’djamena.
Le point focal de cette rencontre porte sur « le symposium sur des allocations familiales ». L’objectif recherché de ces assises est d’informer que les allocations familiales font partie des émoluments bien précis appelés « prestations familiales » auxquelles ont droit les fonctionnaires. Considérées comme accessoires à la rémunération du fonctionnaire, les prestations familiales devaient en principe s’appliquer en vertu des dispositions de l’article 2 du décret°220/PC du 19 décembre 1961faisant l’objet d’un régime distinct. Malheureusement ce régime n’a jamais été en vigueur jusqu’à ce jour.
En effet le non paiement des allocations familiales depuis 1979 et l’absence de versement de suppléments familiaux prévu par l’article 11 du décret 220 sus mentionné le salaire indiciaire reste pour le fonctionnaire l’élément essentiel sinon unique de la rémunération. Ce qui est incompréhensible c’est le fait de limiter ces allocations aux fonctionnaires. Les allocations familiales sont normalement destinées aux enfants sans distinction qu’ils soient ceux des fonctionnaires ou des paysans. Rakhis