Le 8 Août 2011, le Président de la République, Idriss Deby Itno, prêtait serment pour son 4ème mandat de 5 ans.
8 Août 2011 – 8 Août 2015, il y a quatre ans, que le Président de la République, Idriss Deby Itno, prêtait serment pour son 4ème mandat de 5 ans. Dans son discours d’investiture dont nous publions un extrait ci-dessous, il plaçait les 3 premières années de ce quinquennat au profit du monde rural, et en particulier les jeunes et les femmes.
A une année de la fin de ce quinquennat, les préoccupations exprimées par le Chef de l’Etat restent d’actualité. Il s’git de la souveraineté alimentaire ; de l’accès à l’éducation, aux soins et à l’habitat pour tous ; de l’accès à l’eau potable; du développement industriel répondant à nos besoins et surtout agro-alimentaire ; de la création des emplois et le développement de l’auto-emploi ; de la transparence dans la gestion publique ; de la justice sociale pour tous et l’égalité des chances pour tous les citoyens devant la loi ; du respect du Droit et de l’autorité de l’Etat.
Extrait du discours du 8 Août 2011
(…)
Mes chers compatriotes;
Tchadiennes, Tchadiens;
En me réélisant à la magistrature suprême, vous prenez avec moi un engagement nouveau et fort pour traduire dans les actes notre devise à savoir l’unité, le travail et le progrès. Je vous promets de consacrer toute mon énergie pour préserver l’indépendance du Tchad, sa souveraineté chèrement acquise, sa cohésion nationale et son rayonnement dans le monde et assurer la cohésion nationale. Je vous renouvelle mon serment de ne jamais trahir notre volonté commune de faire de notre très cher pays un havre de paix et un espace prospère, à la hauteur de nos attentes légitimes. Je suis et je resterai votre serviteur. Parlant de l’avenir, ma pensée va d’abord à la jeunesse et à la femme car elles constituent le socle de notre essor économique et social. La jeunesse et la femme sont les actrices majeures de la Renaissance de la Nation Tchadienne.
Je rêve d’une jeunesse qui ose et qui a de l’audace. Je rêve de faire de la femme, le trésor de la renaissance de la nation tchadienne. Je rêve de construire un Tchad débarrassé de certains stéréotypes et de la division, une nation où les populations se comprendraient mieux et se considéraient en quoi elles se ressemblent. Depuis un an, la marche de notre pays est marquée du sceau de la renaissance et orientée vers une nouvelle vision du Tchad. La Renaissance, c’est la stabilité, la paix, la réconciliation et l’unité nationales. En effet, le Tchad du 21ème siècle doit être une nation riche et industrialisée, forte et digne, occupant une place honorable au sein de l’Afrique et du monde.
Tchadiennes, Tchadiens
Mes chers compatriotes
Au cours de la campagne électorale, j’ai compris vos attentes qui sont : - la souveraineté alimentaire ; - l’accès à l’éducation, aux soins et à l’habitat pour tous ; - l’accès à l’eau potable; - le développement industriel répondant à nos besoins et surtout agro-alimentaire ; - la création des emplois et le développement de l’auto-emploi ; - la transparence dans la gestion publique ; - la justice sociale pour tous et l’égalité des chances pour tous les citoyens devant la loi ; - le respect du Droit et de l’autorité de l’Etat.
J’ai décidé de consacrer les trois premières années de mon quinquennat au monde rural. Car, je demeure convaincu que l’indépendance du Tchad passe obligatoirement par le développement rural. Un homme qui a faim n’est pas un homme libre, a-t-on coutume de dire. C’est pourquoi, nous visons, à terme, non seulement l’indépendance alimentaire, mais le Tchad doit aussi être un exportateur net des produits agricoles. Nous poursuivrons notre politique de modernisation de l’agriculture et de l’élevage, les deux richesses pérennes de notre économie. Nous porterons également nos efforts sur la mise en place d’une industrie visant la transformation des produits de notre agriculture et de notre élevage, à l’instar de l’usine de jus de fruits de Doba, de la société de filature de Sarh, de la cimenterie de Baoré et de la raffinerie de Djarmaya.
S’agissant précisément de l’élevage, nous passerons très rapidement du stade de l’élevage contemplatif à l’élevage intensif et industriel. A cet effet, un projet très avancé de construction des abattoirs modernes dans les villes d’Abéché, d’Ati et de Moundou est en cours. Aussi, les produits de ces abattoirs, en plus de la consommation locale, seront-ils exportés vers l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient. Mais les populations tchadiennes ne bénéficieront de l’impact positif de la modernisation du développement rural que si les infrastructures routières, aéroportuaires sous-tendent cette politique volontariste.
Au-delà du désenclavement de notre pays qui a commencé, notre ambition est de jouer un rôle clé dans le transport et le commerce africains. C’est pourquoi, nous maintenons notre objectif de bitumer 6.000 kilomètres de routes et de construire un chemin de fer reliant notre pays de l’Est à l’Ouest en nous reliant au Soudan à l’Est, au Cameroun et au Nigeria à l’Ouest. Nous comptons, en même temps, construire de nouveaux aéroports et porter les principaux aéroports existants aux normes internationales pour accueillir les avions de toutes directions et toutes catégories. Avec ces infrastructures modernes, notre position au centre du continent nous permettra de jouer le rôle de nœud routier, ferroviaire, aérien et commercial de l’Afrique.
Dans l’immédiat, nous nous attèlerons à la résolution de la crise énergétique qui retarde les nombreux programmes et plans de décollage socio-économique de notre pays que le Gouvernement a conçus. C’est ainsi que la centrale électrique de Farcha va être réhabilitée et verra sa capacité de production doubler. La nouvelle centrale de Farcha, d’une capacité de 60 mégawatts, entrera en fonction dès la fin du premier trimestre 2012. Dans le souci d’étendre les réseaux électriques jusqu’aux quartiers périphériques de N’Djaména, avec l’aide de nos partenaires au développement, le Gouvernement a prévu la construction d’un poste de transport de l’électricité de Djarmaya vers ces quartiers périphériques.
Au niveau de nos villes de l’intérieur du pays, le Gouvernement poursuivra le plan d’électrification de toutes nos principales villes et de certains centres secondaires. En matière d’eau potable, nos villes et villages bénéficieront des adductions d’eau potable. Les efforts seront poursuivis pour les populations aient accès à l’eau potable par la construction d’ouvrages modernes. Dans le souci de voir nos villes se développer dans un environnement sain, il est prévu un vaste programme de leur assainissement qui passe par la construction des voiries urbaines et des ouvrages de canalisation des eaux pluviales et des eaux usées. La fin de l’année 2011 marquera l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Aussi, nous aurons à organiser les premières élections locales tant souhaitées par nos populations. Elle sera marquée par la tenue effective des élections municipales qui est la forme la plus élaborée de la démocratie par la base (…).
A une année de la fin de ce quinquennat, les préoccupations exprimées par le Chef de l’Etat restent d’actualité. Il s’git de la souveraineté alimentaire ; de l’accès à l’éducation, aux soins et à l’habitat pour tous ; de l’accès à l’eau potable; du développement industriel répondant à nos besoins et surtout agro-alimentaire ; de la création des emplois et le développement de l’auto-emploi ; de la transparence dans la gestion publique ; de la justice sociale pour tous et l’égalité des chances pour tous les citoyens devant la loi ; du respect du Droit et de l’autorité de l’Etat.
Extrait du discours du 8 Août 2011
(…)
Mes chers compatriotes;
Tchadiennes, Tchadiens;
En me réélisant à la magistrature suprême, vous prenez avec moi un engagement nouveau et fort pour traduire dans les actes notre devise à savoir l’unité, le travail et le progrès. Je vous promets de consacrer toute mon énergie pour préserver l’indépendance du Tchad, sa souveraineté chèrement acquise, sa cohésion nationale et son rayonnement dans le monde et assurer la cohésion nationale. Je vous renouvelle mon serment de ne jamais trahir notre volonté commune de faire de notre très cher pays un havre de paix et un espace prospère, à la hauteur de nos attentes légitimes. Je suis et je resterai votre serviteur. Parlant de l’avenir, ma pensée va d’abord à la jeunesse et à la femme car elles constituent le socle de notre essor économique et social. La jeunesse et la femme sont les actrices majeures de la Renaissance de la Nation Tchadienne.
Je rêve d’une jeunesse qui ose et qui a de l’audace. Je rêve de faire de la femme, le trésor de la renaissance de la nation tchadienne. Je rêve de construire un Tchad débarrassé de certains stéréotypes et de la division, une nation où les populations se comprendraient mieux et se considéraient en quoi elles se ressemblent. Depuis un an, la marche de notre pays est marquée du sceau de la renaissance et orientée vers une nouvelle vision du Tchad. La Renaissance, c’est la stabilité, la paix, la réconciliation et l’unité nationales. En effet, le Tchad du 21ème siècle doit être une nation riche et industrialisée, forte et digne, occupant une place honorable au sein de l’Afrique et du monde.
Tchadiennes, Tchadiens
Mes chers compatriotes
Au cours de la campagne électorale, j’ai compris vos attentes qui sont : - la souveraineté alimentaire ; - l’accès à l’éducation, aux soins et à l’habitat pour tous ; - l’accès à l’eau potable; - le développement industriel répondant à nos besoins et surtout agro-alimentaire ; - la création des emplois et le développement de l’auto-emploi ; - la transparence dans la gestion publique ; - la justice sociale pour tous et l’égalité des chances pour tous les citoyens devant la loi ; - le respect du Droit et de l’autorité de l’Etat.
J’ai décidé de consacrer les trois premières années de mon quinquennat au monde rural. Car, je demeure convaincu que l’indépendance du Tchad passe obligatoirement par le développement rural. Un homme qui a faim n’est pas un homme libre, a-t-on coutume de dire. C’est pourquoi, nous visons, à terme, non seulement l’indépendance alimentaire, mais le Tchad doit aussi être un exportateur net des produits agricoles. Nous poursuivrons notre politique de modernisation de l’agriculture et de l’élevage, les deux richesses pérennes de notre économie. Nous porterons également nos efforts sur la mise en place d’une industrie visant la transformation des produits de notre agriculture et de notre élevage, à l’instar de l’usine de jus de fruits de Doba, de la société de filature de Sarh, de la cimenterie de Baoré et de la raffinerie de Djarmaya.
S’agissant précisément de l’élevage, nous passerons très rapidement du stade de l’élevage contemplatif à l’élevage intensif et industriel. A cet effet, un projet très avancé de construction des abattoirs modernes dans les villes d’Abéché, d’Ati et de Moundou est en cours. Aussi, les produits de ces abattoirs, en plus de la consommation locale, seront-ils exportés vers l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient. Mais les populations tchadiennes ne bénéficieront de l’impact positif de la modernisation du développement rural que si les infrastructures routières, aéroportuaires sous-tendent cette politique volontariste.
Au-delà du désenclavement de notre pays qui a commencé, notre ambition est de jouer un rôle clé dans le transport et le commerce africains. C’est pourquoi, nous maintenons notre objectif de bitumer 6.000 kilomètres de routes et de construire un chemin de fer reliant notre pays de l’Est à l’Ouest en nous reliant au Soudan à l’Est, au Cameroun et au Nigeria à l’Ouest. Nous comptons, en même temps, construire de nouveaux aéroports et porter les principaux aéroports existants aux normes internationales pour accueillir les avions de toutes directions et toutes catégories. Avec ces infrastructures modernes, notre position au centre du continent nous permettra de jouer le rôle de nœud routier, ferroviaire, aérien et commercial de l’Afrique.
Dans l’immédiat, nous nous attèlerons à la résolution de la crise énergétique qui retarde les nombreux programmes et plans de décollage socio-économique de notre pays que le Gouvernement a conçus. C’est ainsi que la centrale électrique de Farcha va être réhabilitée et verra sa capacité de production doubler. La nouvelle centrale de Farcha, d’une capacité de 60 mégawatts, entrera en fonction dès la fin du premier trimestre 2012. Dans le souci d’étendre les réseaux électriques jusqu’aux quartiers périphériques de N’Djaména, avec l’aide de nos partenaires au développement, le Gouvernement a prévu la construction d’un poste de transport de l’électricité de Djarmaya vers ces quartiers périphériques.
Au niveau de nos villes de l’intérieur du pays, le Gouvernement poursuivra le plan d’électrification de toutes nos principales villes et de certains centres secondaires. En matière d’eau potable, nos villes et villages bénéficieront des adductions d’eau potable. Les efforts seront poursuivis pour les populations aient accès à l’eau potable par la construction d’ouvrages modernes. Dans le souci de voir nos villes se développer dans un environnement sain, il est prévu un vaste programme de leur assainissement qui passe par la construction des voiries urbaines et des ouvrages de canalisation des eaux pluviales et des eaux usées. La fin de l’année 2011 marquera l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Aussi, nous aurons à organiser les premières élections locales tant souhaitées par nos populations. Elle sera marquée par la tenue effective des élections municipales qui est la forme la plus élaborée de la démocratie par la base (…).