Le chef de l'État Idriss Déby a déclaré vendredi, lors d'une cérémonie de présentation de voeux par les membres du Conseil supérieur des affaires islamiques, au Palais présidentiel, "qu'il subsiste un certain nombre de comportements qui nous commandent un réel examen de conscience", malgré "d’importants progrès en matière de cohésion sociale."
"Le vivre-ensemble, dans son sens premier, tel que je le conçois, n’est pas à la hauteur de mes attentes. Le communautarisme continue à dicter sa loi. Pour un heurt entre deux individus, ce sont les familles voire les communautés entières qui se mobilisent pour en découdre", a dénoncé le président.
"Comme je ne cesse de le rappeler, la vendetta anime toujours certains de nos compatriotes", a ajouté Idriss Déby.
Il a rappelé "de la manière la plus forte, que cette pratique, ce comportement ne peut plus avoir droit de cité dans une République."
"Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice"
Selon le président, "nous avons une justice et un appareil judiciaire. Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice. Le Tchad n’est pas un État de non droit, moins encore une jungle, où chacun doit s’ériger en justicier."
Idriss Déby a instruit "fermement les ministères compétents à assumer, sans failles, leur responsabilité."
"Notre pays, qui avance progressivement et inexorablement sur la voie de son émergence, ne peut s’accommoder de pratiques surannées et arriérées", a-t-il dit.
"Le vivre-ensemble, dans son sens premier, tel que je le conçois, n’est pas à la hauteur de mes attentes. Le communautarisme continue à dicter sa loi. Pour un heurt entre deux individus, ce sont les familles voire les communautés entières qui se mobilisent pour en découdre", a dénoncé le président.
"Comme je ne cesse de le rappeler, la vendetta anime toujours certains de nos compatriotes", a ajouté Idriss Déby.
Il a rappelé "de la manière la plus forte, que cette pratique, ce comportement ne peut plus avoir droit de cité dans une République."
"Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice"
Selon le président, "nous avons une justice et un appareil judiciaire. Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice. Le Tchad n’est pas un État de non droit, moins encore une jungle, où chacun doit s’ériger en justicier."
Idriss Déby a instruit "fermement les ministères compétents à assumer, sans failles, leur responsabilité."
"Notre pays, qui avance progressivement et inexorablement sur la voie de son émergence, ne peut s’accommoder de pratiques surannées et arriérées", a-t-il dit.