Pr. Mahamat Seïd Ali a attiré le 5 octobre l'attention de la plénière sur la nécessité de l'indépendance du mécanisme de suivi de l'exécution des résolutions du dialogue national :
De l'avis de Pr. Mahamat Seïd Ali, il y a un risque si le mécanisme de suivi est piloté par l'exécutif :
"Si on veut que ces recommandations et résolutions soient appliquées, pour ne pas tomber dans le même problème de 1993, il faut nécessairement que ce soit le Dialogue national qui mette en place un mécanisme. (...) Un futur Président de la République n'est pas censé exécuter ces recommandations, à moins que le Dialogue national puisse mettre en place ce mécanisme et qu'il soit indépendant".
De l'avis de Pr. Mahamat Seïd Ali, il y a un risque si le mécanisme de suivi est piloté par l'exécutif :
"Si on arrive à mettre en place un mécanisme qui est décrété, ou sous la coupe d'un Premier ministre, et si ces recommandations ne lui conviennent pas, est-ce qu'il va les exécuter ? C'est la raison pour laquelle, j'attire l'attention sur la nécessité de l'indépendance de ce mécanisme devant exécuter ces résolutions".