Le président des Transformateurs, Dr. Succes Masra, a annoncé mardi la mort d'au moins trois militants du parti. Ils ont succombé à leurs blessures par balles suite à des manifestations ce matin à N'Djamena.
"Ils ont tué aujourd'hui à balle réelle deux jeunes Transformateurs, Mbaïlar Mbaihonbé et Yannick Djikoloum. Hommage à vous. Vous êtes nos héros", a dans un premier temps déclaré le leader des Transformateurs sur les réseaux sociaux.
"Le Transformateur Lambei Bonheur, grièvement blessé à balle réelle et évacué du siège à l'hôpital, vient de succomber de sa blessure. Ca porte à 3 le nombre", a ajouté Dr. Masra.
De son côté, le parquet a évoqué un premier bilan de deux morts : une femme à N'Djamena et un jeune homme à Moundou.
Le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby s'est exprimé cet après-midi à la nation. Il n'a toutefois pas évoqué les manifestations qui ont secoué la capitale, ni condamné l'usage de la force.
Transfert du pouvoir aux civils
Des manifestants sont sortis très tôt ce matin dans les rues de plusieurs quartiers de la capitale ainsi qu'en province, répondant à l’appel de partis d’opposition et de la société civile. La police est intervenue pour disperser les rassemblements en faisant usage de tirs à balles réelles et de gaz lacrymogène. La veille, le ministère de la Sécurité publique a interdit les marches et manifestations non autorisées, par crainte de troubles à l’ordre public.
Craignant un accaparement du pouvoir, les manifestants revendiquent le transfert du pouvoir aux civils et la dissolution du Conseil militaire de transition (CMT) créé suite au décès du président Idriss Deby.
Pour Mahamat Idriss Deby, "le CMT n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État, la survie de la nation et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie".
La France condamne la répression
Le président français Emmanuel Macron a exprimé mardi sa préoccupation sur l'évolution de la situation au Tchad. Il a condamné avec fermeté la répression des manifestations et des violences. La France appelle au respect des engagements qui ont été pris par le Conseil militaire de transition, notamment la transition pacifique inclusive sur le plan politique.
"Ils ont tué aujourd'hui à balle réelle deux jeunes Transformateurs, Mbaïlar Mbaihonbé et Yannick Djikoloum. Hommage à vous. Vous êtes nos héros", a dans un premier temps déclaré le leader des Transformateurs sur les réseaux sociaux.
"Le Transformateur Lambei Bonheur, grièvement blessé à balle réelle et évacué du siège à l'hôpital, vient de succomber de sa blessure. Ca porte à 3 le nombre", a ajouté Dr. Masra.
De son côté, le parquet a évoqué un premier bilan de deux morts : une femme à N'Djamena et un jeune homme à Moundou.
Le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby s'est exprimé cet après-midi à la nation. Il n'a toutefois pas évoqué les manifestations qui ont secoué la capitale, ni condamné l'usage de la force.
Transfert du pouvoir aux civils
Des manifestants sont sortis très tôt ce matin dans les rues de plusieurs quartiers de la capitale ainsi qu'en province, répondant à l’appel de partis d’opposition et de la société civile. La police est intervenue pour disperser les rassemblements en faisant usage de tirs à balles réelles et de gaz lacrymogène. La veille, le ministère de la Sécurité publique a interdit les marches et manifestations non autorisées, par crainte de troubles à l’ordre public.
Craignant un accaparement du pouvoir, les manifestants revendiquent le transfert du pouvoir aux civils et la dissolution du Conseil militaire de transition (CMT) créé suite au décès du président Idriss Deby.
Pour Mahamat Idriss Deby, "le CMT n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État, la survie de la nation et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie".
La France condamne la répression
Le président français Emmanuel Macron a exprimé mardi sa préoccupation sur l'évolution de la situation au Tchad. Il a condamné avec fermeté la répression des manifestations et des violences. La France appelle au respect des engagements qui ont été pris par le Conseil militaire de transition, notamment la transition pacifique inclusive sur le plan politique.