Tahir Hamid Nguilin, nouveau ministre des Finances et du Budget. © DR/MFB
Nommé très jeune Directeur Général du Trésor en mars 2005, Tahir Hamid Nguilin (42 ans), dispose d’une expérience longue, pluridisciplinaire, polyvalente et surtout de haut niveau dans la banque, la monnaie, l’économie, la fiscalité, la comptabilité, le management, les télécommunications, les finances publiques, gestion des entreprises et les hydrocarbures.
Nanti de la très courue Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières (MSTCF) de l’Université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé au Cameroun, le jeune Tahir Hamid intègre par concours en 2001 le Centre de formation des cadres supérieurs de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), à Yaoundé. Il sort major de la 17ème promotion, à l’issue d’une formation de 14 mois (dont 6 mois de stage).
Il est immédiatement affecté au sein du corps des Inspecteurs de ladite Banque centrale, chargés d’assurer un contrôle et une surveillance internes permanents des activités de l’institution financière.
Au cours de cette première expérience professionnelle, il fait montre de performances et de qualités indéniables, notamment d’intégrité, de rigueur et d’efficacité. Tant et si bien que son pays le rappelle pour lui confier d’importantes fonctions.
S’ensuit une fulgurante carrière nationale : Directeur Général du Trésor (2005-2006) ; Directeur Général des Impôts (2006-2008 : tout en étant pendant 9 mois à la fois Directeur Général du Trésor par intérim) et Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL-TCHAD) de janvier 2009 à juin 2010.
En même temps qu’il dirige ces régies financières, Tahir Hamid Nguilin siège ès-qualité comme administrateur représentant le Tchad au sein du conseil d’administration de la BEAC (2005-2007), membre du tout premier Comité de Politique Monétaire de la BEAC (2007-2009) et administrateur représentant le Tchad aux conseils d’administration des sociétés TOTCO et COTCO, les deux entreprises tchadienne et camerounaise chargées de transporter le brut tchadien sur le marché international.
Auréolé de ses passages remarquables et remarqués à la tête du Trésor, aux Impôts et à la SOTEL, il se voit confier, en juin 2010, le poste de Vice-Gouverneur de la BEAC par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, sur proposition du gouvernement tchadien. Il cumule ses nouvelles responsabilités avec les fonctions de Vice-Président du Comité de Politique Monétaire de la BEAC, de Président suppléant de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), de Président du Comité sous-régional de surveillance des systèmes de paiements et d’Administrateur de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).
Ainsi, le retour de Tahir Hamid Nguilin à la maison « Beac » va durer six ans... Jusqu’en juillet 2016. Six années pendant lesquelles, il aura présidé l’essentiel des comités de pilotages des différentes réformes engagées par la BEAC après la crise qu’elle a connu en 2009. Et c’est surtout lui qui aura conduit les équipes de la sous-région qui ont engagé et finalisé les toutes dernières négociations avec le Trésor Français ayant abouti, entre autres, à la mise en place d’un taux de rémunération plancher du compte d’opérations logé conventionnellement au Trésor Français ainsi que l’ensemble des travaux et discussions avec la cinquantaine de banques commerciales de la BEAC qui se sont soldées par la création du GIMAC (Groupe Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale) en 2012 .
C’est en septembre 2016 que Tahir Hamid Nguilin rentre à nouveau au pays, et deux mois plus tard, en décembre de la même année, il est nommé Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).
Celui qui prend alors les rênes du fleuron de l’industrie pétrolière tchadienne dans un période charnière, connaît bien le secteur. Car avant de représenter le ministère des Finances aux conseils d’administration de TOTCO et COTCO (entre novembre 2006 et juin 2008), il avait déjà, entre autres, siégé au Collège de Contrôle et de Surveillance des Ressources Pétrolières (CCSRP) durant dix-huit mois.
Il arrive à la tête de la SHT pendant que le secteur pétrolier fait face à une grave chute des cours du baril. Mais les défis, ce père de famille les adore et impulse déjà une nouvelle dynamique à la SHT. Sur sa lancée, il conduit les équipes de négociation de la dette contractée auprès de Glencore. Celle-ci sera restructurée avec succès et le satisfecit du FMI.
Dans le même temps, il conduit d’importants projets, notamment la mise en production du champ pétrolier et gazier dont le premier baril de pétrole est attendu pour fin 2019.
En décembre 2018, c’est mission accomplie et il quitte la SHT.
Depuis le 30 juin 2019, il est nommé ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad.
Avec ministère des Finances et du Budget
Nanti de la très courue Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières (MSTCF) de l’Université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé au Cameroun, le jeune Tahir Hamid intègre par concours en 2001 le Centre de formation des cadres supérieurs de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), à Yaoundé. Il sort major de la 17ème promotion, à l’issue d’une formation de 14 mois (dont 6 mois de stage).
Il est immédiatement affecté au sein du corps des Inspecteurs de ladite Banque centrale, chargés d’assurer un contrôle et une surveillance internes permanents des activités de l’institution financière.
Au cours de cette première expérience professionnelle, il fait montre de performances et de qualités indéniables, notamment d’intégrité, de rigueur et d’efficacité. Tant et si bien que son pays le rappelle pour lui confier d’importantes fonctions.
S’ensuit une fulgurante carrière nationale : Directeur Général du Trésor (2005-2006) ; Directeur Général des Impôts (2006-2008 : tout en étant pendant 9 mois à la fois Directeur Général du Trésor par intérim) et Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL-TCHAD) de janvier 2009 à juin 2010.
En même temps qu’il dirige ces régies financières, Tahir Hamid Nguilin siège ès-qualité comme administrateur représentant le Tchad au sein du conseil d’administration de la BEAC (2005-2007), membre du tout premier Comité de Politique Monétaire de la BEAC (2007-2009) et administrateur représentant le Tchad aux conseils d’administration des sociétés TOTCO et COTCO, les deux entreprises tchadienne et camerounaise chargées de transporter le brut tchadien sur le marché international.
Auréolé de ses passages remarquables et remarqués à la tête du Trésor, aux Impôts et à la SOTEL, il se voit confier, en juin 2010, le poste de Vice-Gouverneur de la BEAC par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, sur proposition du gouvernement tchadien. Il cumule ses nouvelles responsabilités avec les fonctions de Vice-Président du Comité de Politique Monétaire de la BEAC, de Président suppléant de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), de Président du Comité sous-régional de surveillance des systèmes de paiements et d’Administrateur de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).
Ainsi, le retour de Tahir Hamid Nguilin à la maison « Beac » va durer six ans... Jusqu’en juillet 2016. Six années pendant lesquelles, il aura présidé l’essentiel des comités de pilotages des différentes réformes engagées par la BEAC après la crise qu’elle a connu en 2009. Et c’est surtout lui qui aura conduit les équipes de la sous-région qui ont engagé et finalisé les toutes dernières négociations avec le Trésor Français ayant abouti, entre autres, à la mise en place d’un taux de rémunération plancher du compte d’opérations logé conventionnellement au Trésor Français ainsi que l’ensemble des travaux et discussions avec la cinquantaine de banques commerciales de la BEAC qui se sont soldées par la création du GIMAC (Groupe Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale) en 2012 .
C’est en septembre 2016 que Tahir Hamid Nguilin rentre à nouveau au pays, et deux mois plus tard, en décembre de la même année, il est nommé Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).
Celui qui prend alors les rênes du fleuron de l’industrie pétrolière tchadienne dans un période charnière, connaît bien le secteur. Car avant de représenter le ministère des Finances aux conseils d’administration de TOTCO et COTCO (entre novembre 2006 et juin 2008), il avait déjà, entre autres, siégé au Collège de Contrôle et de Surveillance des Ressources Pétrolières (CCSRP) durant dix-huit mois.
Il arrive à la tête de la SHT pendant que le secteur pétrolier fait face à une grave chute des cours du baril. Mais les défis, ce père de famille les adore et impulse déjà une nouvelle dynamique à la SHT. Sur sa lancée, il conduit les équipes de négociation de la dette contractée auprès de Glencore. Celle-ci sera restructurée avec succès et le satisfecit du FMI.
Dans le même temps, il conduit d’importants projets, notamment la mise en production du champ pétrolier et gazier dont le premier baril de pétrole est attendu pour fin 2019.
En décembre 2018, c’est mission accomplie et il quitte la SHT.
Depuis le 30 juin 2019, il est nommé ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad.
Avec ministère des Finances et du Budget