Au Tchad, la mesure d'interdiction du port de la burqa ne fait pas l'unanimité. Un contrôle de sécurité de routine entre Bongor et Kélo a dégénéré en une bagarre entre les forces de l'ordre et le mari d'une femme au visage couvert.
L'homme en civil qui s'avère être un colonel de l'armée, a refusé que sa femme soit contrôlée par les forces de l'ordre. Ce dernier veut même en découdre avec les forces de l'odre -qui ont tenté en vain de faire appliquer la loi- et a alerté ses éléments de l'armée afin de "régler l'affaire".
A la suite des attentats du 15 juin dernier, perpétrés par Boko Haram, qui ont frappés la capitale N'Djamena, le gouvernement a interdit la dissimulation du visage dans l'espace public et sur l'étendue du territoire, pour les hommes (chèche) et pour les femmes (burqa). Les forces de l'ogre ont également reçu l'autorisation de saisir et bruler tous les vêtements permettant la dissimulation du visage.
Un incident similaire a eu lieu, il y a une dizaine de jours, au grand marché de N'Djamena, où des femmes portant la burqa se sont opposés à un contrôle de police et se sont vues retirés de force l'habillement.
Plusieurs voix se sont élevés au sein de la communauté musulmane contre cette décision du gouvernement qui a été largement médiatisée à travers le monde. De plus, ce sont des femmes policières qui devraient procéder à ce type de contrôle sur des femmes, et non des hommes. Dans le milieu des juristes tchadiens, on conteste même sa légalité vis-a-vis de la loi et de la constitution. En réponse, les autorités se sont contentés de préciser que ces mesures sont "opposables à tous sans distinction, et l’exécution rigoureuse est prescrite pour l’intérêt général". En attendant, les citoyens critiquent cette mesure qui ne semble pas s'appliquer de la même manière à tous.
L'homme en civil qui s'avère être un colonel de l'armée, a refusé que sa femme soit contrôlée par les forces de l'ordre. Ce dernier veut même en découdre avec les forces de l'odre -qui ont tenté en vain de faire appliquer la loi- et a alerté ses éléments de l'armée afin de "régler l'affaire".
A la suite des attentats du 15 juin dernier, perpétrés par Boko Haram, qui ont frappés la capitale N'Djamena, le gouvernement a interdit la dissimulation du visage dans l'espace public et sur l'étendue du territoire, pour les hommes (chèche) et pour les femmes (burqa). Les forces de l'ogre ont également reçu l'autorisation de saisir et bruler tous les vêtements permettant la dissimulation du visage.
Un incident similaire a eu lieu, il y a une dizaine de jours, au grand marché de N'Djamena, où des femmes portant la burqa se sont opposés à un contrôle de police et se sont vues retirés de force l'habillement.
Plusieurs voix se sont élevés au sein de la communauté musulmane contre cette décision du gouvernement qui a été largement médiatisée à travers le monde. De plus, ce sont des femmes policières qui devraient procéder à ce type de contrôle sur des femmes, et non des hommes. Dans le milieu des juristes tchadiens, on conteste même sa légalité vis-a-vis de la loi et de la constitution. En réponse, les autorités se sont contentés de préciser que ces mesures sont "opposables à tous sans distinction, et l’exécution rigoureuse est prescrite pour l’intérêt général". En attendant, les citoyens critiquent cette mesure qui ne semble pas s'appliquer de la même manière à tous.