Tchad : Un responsable de la DGSSIE, proche du Président, assassiné à N'Djamena

N'DJAMENA (Alwiha Info) - Jeudi, 6 février, la veille de ces malheureux événements, la police de proximité en patrouille a mis la main sur un receleur avec une moto sans immatriculation. Celui-ci a été conduit au poste de police de proximité de 7ème arrondissement de la capitale. La police estime que le receleur appartient à un réseau des trafiquants d’objets volés et autres stupéfiants de la capitale. Elle espérait mettre la main sur les autres membres de cette organisation après les investigations.

 

A la surprise de celle-ci, le vendredi 7 février 2014, deux hommes viennent négocier en vain la libération de l’un de leur élément coffré. Mais ils se sont heurtés à la fermeté de la police. Les négociateurs s’en vont et reviennent quelques temps après avec des armes kalachnikov et Famas pour attaquer le poste de police. Ils ont ouvert le feu sur les policiers tuant sur le champ, le commandant de la police de proximité, Hamit Hasan Togoï, Mme Memnodji Mbad-Mberi, une policière stagiaire, et blessant quelques policiers en service avant de soustraire le receleur à ses geôliers.

Après leur forfait, les assassins rencontrent le lieutenant-colonel Dilloh Nassour Déby sur leur chemin non loin de là. Les malfrats armés au point, lui demande de leur remettre les clés de son véhicule de service mais il s’y oppose. Ces derniers l’abattent avant de fuir avec son véhicule. Le lieutenant-colonel Dilloh Nassour Déby est chef de logistique travaillant à la direction générale des services de sécurité des institutions de l’Etat (DGSSIE), un proche du président tchadien Idriss Deby. Aucune déclaration des autorités en charge de la sécurité nationale et aucune trace des brigands ne sont signalés.

Depuis quelques jours, N’djamena, la capitale tchadienne est sous la coupe des policiers et un groupement des forces mixes. La population est fouillée en permanence et à tous les coins de la ville. La presse est tenue à l’écart des opérations comme les fouilles des véhicules et l’encerclement de la capitale par les policiers et la force mixte. Mais les mouvements de l’armée dans la ville est visible. Les citoyens sont terrorisés par les rumeurs qui parcourt et qui font état de grande opération militaire. Les mouvements de ces derniers moments font penser aux malheureux événements qu’à connus les tchadiens.