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Tchad : Une opération anti-terroriste qui tourne au drame à N'Djamena
Alghassim Khamis, Procureur de la République.
Suite aux explosions kamikazes qui ont eu lieu au petit matin du lundi 29 juin 2015 au quartier Diguel Diguessou, le Procureur de la République, Alghassim Khamis, a fait un point de presse
quelques heures après l’incident pour rapporter les faits. L’explosion fait état de de 11 morts et 4 blessés.
Dans sa communication, le Procureur de la République a tout d’abord fait savoir qu’à la veuille de l’acte, le dimanche 28 juin, les forces de défense et de sécurité ont pu mettre la main sur l’un des principaux responsables du réseau terroriste, le nommé Bana Fanaye, connu sous l’appellation Mahamat Moustapha et deux de ses complices. Ce dernier, Bana Fanaye, est le coordinateur d’un réseau de trafic d’armes entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Juste après son arrestation, une perquisition de son domicile a été effectuée, ce qui a permis de saisir cinq armes de différents calibres, des matériels de communication avec plus de 50 puces SIM dont certaines appartenant à des compagnies de téléphonie mobile étrangères ainsi que de deux mallettes contenant divers documents religieux dont un manifeste écrit en arabe par Abubacar Shekau, adressé aux adeptes de Boko Haram dans les pays d’Afrique.
Ainsi, les informations collectées des sources crédibles, ont permis aux enquêteurs de localiser une habitation suspecte où se sont regroupés sept terroristes avec une femme et deux enfants au quartier Diguel Diguessou, dans le 8ieme arrondissement de la ville de N’Djaména. Très tôt dans la matinée du lundi 29 juin 2015, une opération policière a été enclenchée afin de maitriser ce groupuscule, mais, une opération qui a tourné au drame.
Selon Alghassim Khamis, les éléments de la sécurité ont découvert une véritable «usine de fabrication artisanale d’explosifs et autres engins mortels». Durant l’assaut, cinq kamikazes qui habitaient la maison se sont fait exploser leur charge causant des pertes en vie humaine. Le bilan de l’explosion fait état de 11 morts dont cinq policiers et quatre autres blessés parmi lesquels un terroriste le nommé Ali Ousman de nationalité nigériane. Zara Oumar, épouse de l’un des terroristes tués et ses enfants sont arrêtés et gardé en vue pour les besoins d’enquête. Un autre homme qualifié de financier du groupe a été aussi appréhendé et remis à la police judiciaire.
Des explosifs et des produits érotiques retrouvés
Une quantité importante des engins explosifs et de produits psychotropes et aphrodisiaques ont été saisie lors de perquisition de l’habitation des terroristes ainsi que trois ceintures explosives prêtent à l’emploi devant servir visiblement à des éventuelles attaques kamikazes également retrouvées sur le lieu.
Depuis le double attentat perpétré le 15 juin 2015 contre l’Ecole Nationale de Police et le Commissariat Central, des masques tombent au fur et à mesure. Des personnes ayant des liens avec les terroristes sont débusquées et le nombre de suspects monte à 74 personnes pour le moment. L’enquête avance à une vitesse de croisière et le second responsable des terroristes est nommément identifié, a précisé le Procureur de la République.
Doloum II Ahmed Mahamat.
quelques heures après l’incident pour rapporter les faits. L’explosion fait état de de 11 morts et 4 blessés.
Dans sa communication, le Procureur de la République a tout d’abord fait savoir qu’à la veuille de l’acte, le dimanche 28 juin, les forces de défense et de sécurité ont pu mettre la main sur l’un des principaux responsables du réseau terroriste, le nommé Bana Fanaye, connu sous l’appellation Mahamat Moustapha et deux de ses complices. Ce dernier, Bana Fanaye, est le coordinateur d’un réseau de trafic d’armes entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Juste après son arrestation, une perquisition de son domicile a été effectuée, ce qui a permis de saisir cinq armes de différents calibres, des matériels de communication avec plus de 50 puces SIM dont certaines appartenant à des compagnies de téléphonie mobile étrangères ainsi que de deux mallettes contenant divers documents religieux dont un manifeste écrit en arabe par Abubacar Shekau, adressé aux adeptes de Boko Haram dans les pays d’Afrique.
Ainsi, les informations collectées des sources crédibles, ont permis aux enquêteurs de localiser une habitation suspecte où se sont regroupés sept terroristes avec une femme et deux enfants au quartier Diguel Diguessou, dans le 8ieme arrondissement de la ville de N’Djaména. Très tôt dans la matinée du lundi 29 juin 2015, une opération policière a été enclenchée afin de maitriser ce groupuscule, mais, une opération qui a tourné au drame.
Selon Alghassim Khamis, les éléments de la sécurité ont découvert une véritable «usine de fabrication artisanale d’explosifs et autres engins mortels». Durant l’assaut, cinq kamikazes qui habitaient la maison se sont fait exploser leur charge causant des pertes en vie humaine. Le bilan de l’explosion fait état de 11 morts dont cinq policiers et quatre autres blessés parmi lesquels un terroriste le nommé Ali Ousman de nationalité nigériane. Zara Oumar, épouse de l’un des terroristes tués et ses enfants sont arrêtés et gardé en vue pour les besoins d’enquête. Un autre homme qualifié de financier du groupe a été aussi appréhendé et remis à la police judiciaire.
Des explosifs et des produits érotiques retrouvés
Une quantité importante des engins explosifs et de produits psychotropes et aphrodisiaques ont été saisie lors de perquisition de l’habitation des terroristes ainsi que trois ceintures explosives prêtent à l’emploi devant servir visiblement à des éventuelles attaques kamikazes également retrouvées sur le lieu.
Depuis le double attentat perpétré le 15 juin 2015 contre l’Ecole Nationale de Police et le Commissariat Central, des masques tombent au fur et à mesure. Des personnes ayant des liens avec les terroristes sont débusquées et le nombre de suspects monte à 74 personnes pour le moment. L’enquête avance à une vitesse de croisière et le second responsable des terroristes est nommément identifié, a précisé le Procureur de la République.
Doloum II Ahmed Mahamat.
