Les chefs de tribus arabes félicitent le nouveau sultan du Ouaddaï Chérif Abdelhadi Mahdi à Abéché, en 2019. Illustration. © Alwihda Info
A 48 heures de la cérémonie d'intronisation, le Sultanat du Ouaddaï se retrouve toujours dos au mur. Face à la détermination et à la menace de sécession des chefs des tribus arabes qui demandent le rétablissement de leur droit, Sa Majesté le sultan Cherif Abdelhadi Mahdi a fini par céder (verbalement) la nuit dernière.
Réunis ce matin à Abeché, les chefs des tribus arabes ne semblent pas convaincus de la parole du sultan et exigent un "écrit" en bonne et due forme de Sa Majesté, avant toute participation à cette cérémonie.
Ce bras de fer fait suite à la lettre commune adressée en septembre dernier au sultan dans laquelle les chefs des tribus arabes ont demandé ouvertement le rétablissement de leur droit au sein du Sultanat du Ouaddaï.
Ces revendications sont au nombre de cinq pour le moment, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).
Réunis ce matin à Abeché, les chefs des tribus arabes ne semblent pas convaincus de la parole du sultan et exigent un "écrit" en bonne et due forme de Sa Majesté, avant toute participation à cette cérémonie.
Ce bras de fer fait suite à la lettre commune adressée en septembre dernier au sultan dans laquelle les chefs des tribus arabes ont demandé ouvertement le rétablissement de leur droit au sein du Sultanat du Ouaddaï.
Ces revendications sont au nombre de cinq pour le moment, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).