À l'Est de N'Djamena, des habitants du quartier Dogo, dans le 7ème arrondissement, dénoncent l'accaparement de leurs terrains. Un comité de crise représentant les victimes d'expropriations de terrains dudit quartier, s'est exprimé samedi.
Le président du comité de crise, Nodjati Onésime, a affirmé que "ces derniers temps, certains agents du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme et de I'Habitat, notamment des services du cadastre et de la topographie, en complicité avec quelques personnes résidants à Digo, ôtent le sommeil aux habitants de ce beau quartier cosmopolite."
Selon lui, "des agents véreux procèdent systématiquement à la vente des terrains d'autrui à des tierces personnes, lesquelles sont composées pour la plupart des autorités la place, et aussi des cadres du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat (...) Ces scènes peu orthodoxes de ces larcins se passent tous les week-ends après les lotissements opérés en juin 2017."
Des habitants se disent "dépossédés de leur terrain"
Le président du comité de crise estime que les habitants devraient en être informés au préalable. "Comble de malheur, certains habitants se sont vus déposséder de leur terrain", explique-t-il.
"Si certaines autorités et autres compatriotes ayant une boulimie d'argent et qui commercialisent les terrains, ne cessent pas avec cette dynamique de peste sociale, les habitants de Dogo sont prêts à lancer le cri (...) Chaque ville du monde a été d'abord village. Tel est le cas atypique de Digo", déclare le président du comité de crise.
Une mise en garde des habitants
Les habitants préviennent qu'ils n'accepteront pas la spoliation et estiment que l'Etat tchadien, "qui ne cesse de pratiquer la politique de I'habitat, ne peut pas encourager ceux qui contribuent à grossir le nombre des sans abris."
"Si d'aventure ces agents véreux continuent à spolier nos terrains, nous serons dans l'obligation d'employer des actions fortes, voire regrettables", prévient le comité de crise.
Le président du comité de crise, Nodjati Onésime, a affirmé que "ces derniers temps, certains agents du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme et de I'Habitat, notamment des services du cadastre et de la topographie, en complicité avec quelques personnes résidants à Digo, ôtent le sommeil aux habitants de ce beau quartier cosmopolite."
Selon lui, "des agents véreux procèdent systématiquement à la vente des terrains d'autrui à des tierces personnes, lesquelles sont composées pour la plupart des autorités la place, et aussi des cadres du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat (...) Ces scènes peu orthodoxes de ces larcins se passent tous les week-ends après les lotissements opérés en juin 2017."
Des habitants se disent "dépossédés de leur terrain"
Le président du comité de crise estime que les habitants devraient en être informés au préalable. "Comble de malheur, certains habitants se sont vus déposséder de leur terrain", explique-t-il.
"Si certaines autorités et autres compatriotes ayant une boulimie d'argent et qui commercialisent les terrains, ne cessent pas avec cette dynamique de peste sociale, les habitants de Dogo sont prêts à lancer le cri (...) Chaque ville du monde a été d'abord village. Tel est le cas atypique de Digo", déclare le président du comité de crise.
Une mise en garde des habitants
Les habitants préviennent qu'ils n'accepteront pas la spoliation et estiment que l'Etat tchadien, "qui ne cesse de pratiquer la politique de I'habitat, ne peut pas encourager ceux qui contribuent à grossir le nombre des sans abris."
"Si d'aventure ces agents véreux continuent à spolier nos terrains, nous serons dans l'obligation d'employer des actions fortes, voire regrettables", prévient le comité de crise.