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A Tissi, localité située à 250 km de Goz Beida, dans la province de Sila, Alwihda Info a rendu visite au centre de montage et d'assemblage de panneaux solaires photovoltaïques géré par un groupement féminin.
Depuis 2013, des femmes de la localité se sont lancées, avec l'appui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui opérait dans la zone, dans le montage et l'assemblage de panneaux solaires.
Le projet a permis d'autonomiser des femmes déplacées. Aujourd'hui, elles parviennent à se prendre en charge elles-mêmes et aident les populations à accéder à l'énergie renouvelable dans plusieurs localités du Tchad et dans les pays voisins.
Depuis 2013, des femmes de la localité se sont lancées, avec l'appui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui opérait dans la zone, dans le montage et l'assemblage de panneaux solaires.
Le projet a permis d'autonomiser des femmes déplacées. Aujourd'hui, elles parviennent à se prendre en charge elles-mêmes et aident les populations à accéder à l'énergie renouvelable dans plusieurs localités du Tchad et dans les pays voisins.
Baharanul Abdelmamoud Mahamat Saleh est une femme âgée de 32 ans. Mariée et mère de cinq enfants, elle exerce depuis 2013 dans le centre. Grâce à l'OIM, elle est devenue autonome et se prend en charge à travers cette activité d'assemblage et de montage de panneaux solaires.
Aux côtés de ses soeurs engagées, tout a commencé avec un peu de volonté. Elle a été admise à un test écrit organisé par l'OIM à Tissi. Entre 2013 et 2014, 12 personnes ont été admises au test et se sont envolées vers le Japon pour une formation de 45 jours. Les participantes ont suivi avec assiduité et attention la formation afin de s'approprier des acquis sur les différentes méthodes de fabrication, d'assemblage et de montage de panneaux solaires.
De retour au Tchad, Baharanul Abdelmamoud était la première formatrice sur les méthodes apprises au Japon. Elle a pas à pas formé des femmes de la localité sur l'assemblage et le montage des panneaux de 12 watts et de 70 watts. Les matériaux sont fabriqués au Japon et entièrement montés au Tchad.
Aux côtés de ses soeurs engagées, tout a commencé avec un peu de volonté. Elle a été admise à un test écrit organisé par l'OIM à Tissi. Entre 2013 et 2014, 12 personnes ont été admises au test et se sont envolées vers le Japon pour une formation de 45 jours. Les participantes ont suivi avec assiduité et attention la formation afin de s'approprier des acquis sur les différentes méthodes de fabrication, d'assemblage et de montage de panneaux solaires.
De retour au Tchad, Baharanul Abdelmamoud était la première formatrice sur les méthodes apprises au Japon. Elle a pas à pas formé des femmes de la localité sur l'assemblage et le montage des panneaux de 12 watts et de 70 watts. Les matériaux sont fabriqués au Japon et entièrement montés au Tchad.
Ces panneaux sont vendus au marché à prix abordable. L'usine fabrique des panneaux de 12 watts, vendus à 15.000 Francs CFA et de 70 watts, vendus à 30.000 Francs CFA. Ils sont livrés dans les différentes localités du Tchad et même exportés dans des pays voisins tels que le Soudan et la Centrafrique.
Grâce à des kits solaires qu'elles conçoivent, les femmes parviennent aisément à faire fonctionner simultanément un téléviseur, un réfrigérateur, un ventilateur et de l'éclairage. "Les panneaux sont puissants", assure la formatrice.
"Les panneaux durent et sont efficaces. Leur utilisation peut durer jusqu'à 20 ans avant que la puissance ne commence à se réduire", assure Barahanul Mahamaoud.
Lorsque les matériaux sont en rupture de stock, les femmes ont à leur disposition le numéro de l'usine au Japon. Elles appellent et commandent une livraison pour se ravitailler en matériel de travail.
Grâce à des kits solaires qu'elles conçoivent, les femmes parviennent aisément à faire fonctionner simultanément un téléviseur, un réfrigérateur, un ventilateur et de l'éclairage. "Les panneaux sont puissants", assure la formatrice.
"Les panneaux durent et sont efficaces. Leur utilisation peut durer jusqu'à 20 ans avant que la puissance ne commence à se réduire", assure Barahanul Mahamaoud.
Lorsque les matériaux sont en rupture de stock, les femmes ont à leur disposition le numéro de l'usine au Japon. Elles appellent et commandent une livraison pour se ravitailler en matériel de travail.
Aujourd'hui, l'entreprise est livrée à elle-même car l'OIM a quitté la zone. Les femmes travaillent en groupe pour faire fonctionner le centre et injectent elles-mêmes des fonds pour pérenniser l'activité. Elles demandent de l'aide car les difficultés s'accumulent. Les produits sont stockés mais elles n'ont aucuns moyens pour les transporter dans les marchés.
Des réunions sont régulièrement organisées avec les populations qui portent un grand intérêt aux activités de l'usine. Celle-ci fonctionne entièrement à l'énergie solaire. Le montage et l'assemblage d'un panneau prend en moyenne 45 minutes. Il faut 25 minutes supplémentaires pour souder le panneau avec de l'électricité et 20 minutes de plus pour effectuer les tests avec une batterie.
Les femmes travaillent en groupe de 12 personnes à l'usine. Les tâches sont soigneusement réparties : certaines sont chargées de vérifier les fils, d'autres s'occupent du câblage. Baharanul, elle, supervise la conception du début à la fin.
Des réunions sont régulièrement organisées avec les populations qui portent un grand intérêt aux activités de l'usine. Celle-ci fonctionne entièrement à l'énergie solaire. Le montage et l'assemblage d'un panneau prend en moyenne 45 minutes. Il faut 25 minutes supplémentaires pour souder le panneau avec de l'électricité et 20 minutes de plus pour effectuer les tests avec une batterie.
Les femmes travaillent en groupe de 12 personnes à l'usine. Les tâches sont soigneusement réparties : certaines sont chargées de vérifier les fils, d'autres s'occupent du câblage. Baharanul, elle, supervise la conception du début à la fin.
Dans le compartiment de stock, les produits sont rangés après leur conception. Chaque jour, une dizaine de panneaux solaires sont fabriqués.
Le centre est géré comme un groupement féminin. Lorsqu'une femme arrive, elle contribue à la caisse avant de débuter une formation intense. En 15 jours, elle en devient experte.
Grâce à cette activité, plusieurs femmes de la localité sont devenues autonomes et autosuffisantes. Cependant, elles sollicitent l'appui du gouvernement afin que l'activité puisse se pérenniser et profiter à toute la population tchadienne.
Le centre est géré comme un groupement féminin. Lorsqu'une femme arrive, elle contribue à la caisse avant de débuter une formation intense. En 15 jours, elle en devient experte.
Grâce à cette activité, plusieurs femmes de la localité sont devenues autonomes et autosuffisantes. Cependant, elles sollicitent l'appui du gouvernement afin que l'activité puisse se pérenniser et profiter à toute la population tchadienne.