L'association des jeunes pour le développement de la province du Ouaddai (AJDRO) a organisé jeudi une conférence-débat sur le thème des conflits inter-communautaires et la voie procédurale devant les juridictions respectives.
L'évènement, placé sous le haut patronage du gouverneur de la province du Ouaddai, a eu lieu dans les locaux de l'Agence pour le développement des technologies de l'information et de la communication (ADETIC) d'Abéché.
Le gouverneur de la province, Ramadan Erdebou, des responsables des forces de défense et de sécurité, administratifs, religieux, la société civile et d'autres invités ont pris part à la conférence-débat.
Le paneliste Mahamoud Mahamat Hasabanabi, juge de siège au parquet d'Abéché, a relevé que les procédures judiciaires ont des étapes à suivre. "Nous sommes un pays de droit", a-t-il souligné. Il a expliqué aux participants comment suivre les procédures judiciaires afin d'entrer dans son droit.
Pour le deuxième paneliste, cheikh Sidick Abakar Djido, membre du Conseil des affaires islamiques d'Abéché, "en cas de problème, les deux camps peuvent s'asseoir pour régler leur différend devant leur chef de canton, voire auprès des conseils des affaires islamiques ou autres pour régler le problème."
Par conséquent, si l'un des belligérants n'est pas satisfait, il peut aller à la justice qui va départager, au lieu de s'entretuer où se faire justice soi même.
Dans son mot, le président de L'AJDRO, Abbas Khassim Ali, a adressé ses sincères remerciements au gouverneur pour avoir répondu à l'invitation et aux conférenciers qui ont accepté d'animer la conférence-débat "sur ce thème combien de fois nécessaire afin que la province du Ouaddai retrouve sa stabilité."
Selon lui, "le bien fondé de cette conférence est d'informer et de sensibiliser la population du Ouaddai à mieux connaître les procédures devant les juridictions respectives."
L'évènement, placé sous le haut patronage du gouverneur de la province du Ouaddai, a eu lieu dans les locaux de l'Agence pour le développement des technologies de l'information et de la communication (ADETIC) d'Abéché.
Le gouverneur de la province, Ramadan Erdebou, des responsables des forces de défense et de sécurité, administratifs, religieux, la société civile et d'autres invités ont pris part à la conférence-débat.
Le paneliste Mahamoud Mahamat Hasabanabi, juge de siège au parquet d'Abéché, a relevé que les procédures judiciaires ont des étapes à suivre. "Nous sommes un pays de droit", a-t-il souligné. Il a expliqué aux participants comment suivre les procédures judiciaires afin d'entrer dans son droit.
Pour le deuxième paneliste, cheikh Sidick Abakar Djido, membre du Conseil des affaires islamiques d'Abéché, "en cas de problème, les deux camps peuvent s'asseoir pour régler leur différend devant leur chef de canton, voire auprès des conseils des affaires islamiques ou autres pour régler le problème."
Par conséquent, si l'un des belligérants n'est pas satisfait, il peut aller à la justice qui va départager, au lieu de s'entretuer où se faire justice soi même.
Dans son mot, le président de L'AJDRO, Abbas Khassim Ali, a adressé ses sincères remerciements au gouverneur pour avoir répondu à l'invitation et aux conférenciers qui ont accepté d'animer la conférence-débat "sur ce thème combien de fois nécessaire afin que la province du Ouaddai retrouve sa stabilité."
Selon lui, "le bien fondé de cette conférence est d'informer et de sensibiliser la population du Ouaddai à mieux connaître les procédures devant les juridictions respectives."
Le milieu associatif à l'honneur
L'AJDRO est une organisation des jeunes qui œuvre pour le développement socio-économique et culturel en milieu jeune. A cet effet, elle a organisé plusieurs activités, entre autres la sensibilisation sur le vivre ensemble, la scolarisation des enfants (filles), la santé du couple mère-enfant, la vaccination, la protection de la petite enfance, ou encore la formation professionnelle et l'insertion sociale.
A travers ses activités menées et ses œuvres, l'AJDRO a installé un bureau à Am-Dam dans la sous préfecture d'Amlayouna et à Marchout dans le canton Wadi Chock.
L'AJDRO a formé plus de 40 jeunes en secourisme et plus de 40 jeunes dans la formation en petits métiers tels que la soudure, la mécanique, la couture et l'électricité. C'est sur ses nobles actions que l'AJDRO a participé au forum national inclusif, au forum national de la jeunesse ainsi que sur l'adoption de la politique nationale de la jeunesse.
"L'association a un plan d'action annuel, mais pour atteindre ses objectifs fixés, elle a besoin de soutien et du concours des uns et des autres pour l'épanouissement des jeunes dans la province du Ouaddai", a indiqué Abbas Khassim Ali.
L'AJDRO est une organisation des jeunes qui œuvre pour le développement socio-économique et culturel en milieu jeune. A cet effet, elle a organisé plusieurs activités, entre autres la sensibilisation sur le vivre ensemble, la scolarisation des enfants (filles), la santé du couple mère-enfant, la vaccination, la protection de la petite enfance, ou encore la formation professionnelle et l'insertion sociale.
A travers ses activités menées et ses œuvres, l'AJDRO a installé un bureau à Am-Dam dans la sous préfecture d'Amlayouna et à Marchout dans le canton Wadi Chock.
L'AJDRO a formé plus de 40 jeunes en secourisme et plus de 40 jeunes dans la formation en petits métiers tels que la soudure, la mécanique, la couture et l'électricité. C'est sur ses nobles actions que l'AJDRO a participé au forum national inclusif, au forum national de la jeunesse ainsi que sur l'adoption de la politique nationale de la jeunesse.
"L'association a un plan d'action annuel, mais pour atteindre ses objectifs fixés, elle a besoin de soutien et du concours des uns et des autres pour l'épanouissement des jeunes dans la province du Ouaddai", a indiqué Abbas Khassim Ali.
L'importance de la jeunesse et du milieu associatif
Prenant la parole, le gouverneur de la province du Ouaddai, le général Ramadan Erdebou a remercié l'association des jeunes AJDRO pour les activités qu'elle mène sur la sensibilisation de la population pour la vie en harmonie dans la société.
De son avis, les associations doivent se mobiliser et mener des actions pour le bien être de la population. Le gouverneur a exhorté les jeunes qui ont l'autorisation de fonctionnement de leur association de s'atteler à mener un vrai travail et non de prendre le papier en main et rester.
Il a lancé un appel aux associations pour sensibiliser la société sur la question du mariage forcé, mariage précoce, scolarisation des enfants et l'environnement.
Ramadan Erdebou a rappelé aux participants que la province du Ouaddai est un État, selon l'histoire, où toutes les couches sociales, les diversités culturelles coexistaient en paix et en harmonie. Il a demandé à la population de planter des arbres pour empêcher la désertification.
Le n° 1 de la province du Ouaddai a également exhorté les responsables associatifs de sensibiliser la population sur le dépôt des armes de guerre aux autorités ou aux chefs traditionnels de leur propre gré.
Prenant la parole, le gouverneur de la province du Ouaddai, le général Ramadan Erdebou a remercié l'association des jeunes AJDRO pour les activités qu'elle mène sur la sensibilisation de la population pour la vie en harmonie dans la société.
De son avis, les associations doivent se mobiliser et mener des actions pour le bien être de la population. Le gouverneur a exhorté les jeunes qui ont l'autorisation de fonctionnement de leur association de s'atteler à mener un vrai travail et non de prendre le papier en main et rester.
Il a lancé un appel aux associations pour sensibiliser la société sur la question du mariage forcé, mariage précoce, scolarisation des enfants et l'environnement.
Ramadan Erdebou a rappelé aux participants que la province du Ouaddai est un État, selon l'histoire, où toutes les couches sociales, les diversités culturelles coexistaient en paix et en harmonie. Il a demandé à la population de planter des arbres pour empêcher la désertification.
Le n° 1 de la province du Ouaddai a également exhorté les responsables associatifs de sensibiliser la population sur le dépôt des armes de guerre aux autorités ou aux chefs traditionnels de leur propre gré.