Les détenus de la maison d'arrêt d'Abéché ont déclenché lundi une mutinerie, incendiant la prison et le bureau du régisseur. Les forces de sécurité ont tenté jusqu'à tard dans la nuit de reprendre le contrôle de la maison d'arrêt face à certaines résistances. Les crépitements d'armes se sont fait entendre jusqu’à 23 heures dans le secteur de la maison d’arrêt.
Certains témoins ont évoqué l’utilisation d’une arme de calibre 12.7 mm pour contenir les prisonniers mutins, hier aux environs de 23h40.
Ce mardi matin, le secteur était toujours quadrillé par les forces de sécurité. Aucune circulation n’est possible sur la route principale menant au marché.
Les détenus dénoncent l’injustice
Les détenus se plaignent de l'injustice dans le traitement de leurs dossiers, l'un des éléments déclencheur de la mutinerie. Certains prisonniers sont détenus à la maison d'arrêt pour de banales affaires qui relèvent pourtant du droit commun.
Le procureur a également confirmé une situation de surpeuplement à l’origine de la contestation. "Lundi à la maison d'arrêt, les détenus se sont révoltés. Cette révolte s'explique par le surpeuplement de la maison d'arrêt qui est la cause principale. Lorsque nous avons été informés de la situation, nous avons remonté l'information avec l'autorité administrative. Les forces de défense et de sécurité se sont déployées pour maitriser la situation", a précisé le procureur de la République près le Tribunal de grande instance d'Abéché, Hassan Djamous Hachim.
Le bureau du régisseur incendié
« Malheureusement, les détenus ont mis le feu dans l'enceinte même de la maison d'arrêt pour chercher à s'évader. Ils ont incendié le bureau du régisseur. D'autres ont saccagé le poste de sécurité. N'eut été l'intervention de nos forces de défense et de sécurité, les conséquences allaient être lourdes », a souligné le procureur.
D’après lui, « tous allaient se retrouver dans la rue et on ne sait pas quelles seraient les conséquences et l'impact sur la ville d'Abéché. Le calme est revenue maintenant. Malheureusement nous dénombrons 16 blessés et il y a eu un cas de mort. En attendant, on a demandé au régisseur de nous faire un rapport circonstancié. Nous aussi à notre niveau, on va faire un rapport pour remonter à la hiérarchie. »
La délocalisation de la prison demandée
Le procureur a indiqué qu’une requête a été formulé en vue de la délocalisation de la maison d’arrêt qui est située en plein centre ville. « Jadis quand on l'avais construit, Abéché n'était pas grand comme aujourd'hui », a-t-il relevé.
Certains témoins ont évoqué l’utilisation d’une arme de calibre 12.7 mm pour contenir les prisonniers mutins, hier aux environs de 23h40.
Ce mardi matin, le secteur était toujours quadrillé par les forces de sécurité. Aucune circulation n’est possible sur la route principale menant au marché.
Les détenus dénoncent l’injustice
Les détenus se plaignent de l'injustice dans le traitement de leurs dossiers, l'un des éléments déclencheur de la mutinerie. Certains prisonniers sont détenus à la maison d'arrêt pour de banales affaires qui relèvent pourtant du droit commun.
Le procureur a également confirmé une situation de surpeuplement à l’origine de la contestation. "Lundi à la maison d'arrêt, les détenus se sont révoltés. Cette révolte s'explique par le surpeuplement de la maison d'arrêt qui est la cause principale. Lorsque nous avons été informés de la situation, nous avons remonté l'information avec l'autorité administrative. Les forces de défense et de sécurité se sont déployées pour maitriser la situation", a précisé le procureur de la République près le Tribunal de grande instance d'Abéché, Hassan Djamous Hachim.
Le bureau du régisseur incendié
« Malheureusement, les détenus ont mis le feu dans l'enceinte même de la maison d'arrêt pour chercher à s'évader. Ils ont incendié le bureau du régisseur. D'autres ont saccagé le poste de sécurité. N'eut été l'intervention de nos forces de défense et de sécurité, les conséquences allaient être lourdes », a souligné le procureur.
D’après lui, « tous allaient se retrouver dans la rue et on ne sait pas quelles seraient les conséquences et l'impact sur la ville d'Abéché. Le calme est revenue maintenant. Malheureusement nous dénombrons 16 blessés et il y a eu un cas de mort. En attendant, on a demandé au régisseur de nous faire un rapport circonstancié. Nous aussi à notre niveau, on va faire un rapport pour remonter à la hiérarchie. »
La délocalisation de la prison demandée
Le procureur a indiqué qu’une requête a été formulé en vue de la délocalisation de la maison d’arrêt qui est située en plein centre ville. « Jadis quand on l'avais construit, Abéché n'était pas grand comme aujourd'hui », a-t-il relevé.