Plusieurs associations féminines ont effectué une visite ce mercredi 24 juillet 2019 à la maison d’arrêt d’Amssinene pour s’imprégner des conditions de détention des femmes dans cette prison.
La visite a été conduite par la présidente de l’association La Voix de la Femme, Mme. Amina Tidjani Yaya. Elle était accompagnée des présidentes d’autres entités associatives féminines dont Mandè Kodjè Nako, Mme Koubia Djako, de l’association l’Action des Femmes pour la Paix et le Développement de Mme Meram Mahamat Surba, de l’Association des Jeunes Filles contre la Violence et la Prostitution de Mme Emelu Mingar, de l’Association des Femmes Anti-clivages de Mme Zenabe Florence, ainsi que d’autres associations féminines de N'Djamena.
La maison d’arrêt d’Amssinene compte plus de 2000 détenus dont environ 39 femmes majoritairement âgées de moins de 35 ans. Leurs conditions de détention sont jugées déplorables.
La visite a été conduite par la présidente de l’association La Voix de la Femme, Mme. Amina Tidjani Yaya. Elle était accompagnée des présidentes d’autres entités associatives féminines dont Mandè Kodjè Nako, Mme Koubia Djako, de l’association l’Action des Femmes pour la Paix et le Développement de Mme Meram Mahamat Surba, de l’Association des Jeunes Filles contre la Violence et la Prostitution de Mme Emelu Mingar, de l’Association des Femmes Anti-clivages de Mme Zenabe Florence, ainsi que d’autres associations féminines de N'Djamena.
La maison d’arrêt d’Amssinene compte plus de 2000 détenus dont environ 39 femmes majoritairement âgées de moins de 35 ans. Leurs conditions de détention sont jugées déplorables.
La délégation a abordé avec les femmes détenues plusieurs questions relatives à leurs conditions de détention, particulièrement la question d’hygiène de la maison d’arrêt, la lenteur relative au traitement de leur dossier par la justice, la durée de leur détention prolongée et la nourriture.
Certaines détenues sont incarcérées depuis 2 à 5 ans sans jugement.
La présidente de l’association La Voix de la Femme, Mme Amina Tidjani Yaya a déclaré que : « comme toutes les femmes libres, ces femmes qui sont détenues à la maison d’arrêt devraient avoir droit à la justice, à la liberté, à l’éducation, à la formation, à un procès équitable et à toutes autres formes des traitements sociaux basés sur le genre, issus de la Déclaration Universelle du droit de la femme et de l’enfant dont le Tchad fait partie ».
Certaines détenues sont incarcérées depuis 2 à 5 ans sans jugement.
La présidente de l’association La Voix de la Femme, Mme Amina Tidjani Yaya a déclaré que : « comme toutes les femmes libres, ces femmes qui sont détenues à la maison d’arrêt devraient avoir droit à la justice, à la liberté, à l’éducation, à la formation, à un procès équitable et à toutes autres formes des traitements sociaux basés sur le genre, issus de la Déclaration Universelle du droit de la femme et de l’enfant dont le Tchad fait partie ».
Elle a ajouté que beaucoup de femmes dans cette prison n’ont pas fait l’objet d’un procès et n'ont ni bénéficié d’un avocat pour leur défense.
Elle a indiqué que la justice devrait prendre des dispositions nécessaires afin que le jugement des femmes détenues soit fait dans les plus brefs délais et que le droit soit respecté.
Les associations ont remis des dons composés de savons et pommades aux femmes détenues.
Elle a indiqué que la justice devrait prendre des dispositions nécessaires afin que le jugement des femmes détenues soit fait dans les plus brefs délais et que le droit soit respecté.
Les associations ont remis des dons composés de savons et pommades aux femmes détenues.