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Tchad : à quand la libération du journaliste Martin Inoua Doulguet ?


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 21 Février 2020



Le journaliste Inoua Martin Doulguet. Crédits : DR
Le journaliste Inoua Martin Doulguet. Crédits : DR
Détenu depuis le 16 août 2019, Martin Inoua Doulguet croupit dans la très triste célèbre maison d’arrêt d’Amsinéné dans des conditions invivables. Malgré les réactions des organisations nationales et internationales qui dénoncent l’arbitraire dans cette arrestation en exigeant sa libération sans condition, la justice tchadienne s’obstine à garder le Directeur de Publication du Journal Salam Infos "sur ordre d'individus animés par la haine et le règlement de comptes", ce que les organisations ne se lassent pas à dénoncer.

La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) se dit profondément outrée par la détention arbitraire, gratuite et sans fondement du directeur de publication du journal Salam Infos.

"Arrêté le 16 août 2019 pour diffamation alors qu'il n'avait fait que couvrir une conférence de presse des avocats d'une jeune fille victime de viol par sa tante Ministre du système Deby, Inoua Doulguet qui n'avait fait que relayer l'information avait été arrêté jugé et condamné à trois ans d'emprisonnement, deux millions d'amende et 20 millions à titre de dommages intérêts par une justice aux ordres", explique la CTDDH.

A la sinistre prison d'Amsinéné, le Directeur de publication du journal salam Infos avait été victime d'une tentative d'enlèvement le 22 septembre 2019 pendant laquelle il avait subi des dommages corporels importants, rapporte la CTDDH.

Selon l'organisation, son dossier qui était préalablement inscrit au rôle pour une audience le 9 janvier 2020 à la 1ère chambre de la cour d'appel avait été inexplicablement reporté par le procureur général qui n'en est pas à son premier forfait. Il l'a retiré du rôle pourdit-il, être jugé par une chambre spéciale ; celui ci reconnaît d'ailleurs avoir reçu "beaucoup" de pressions. Des pressions effectuées par un groupe occulte de responsables tous puissants dont l'intention n'est ni plus, ni moins que de punir cet homme de presse.

La CTDDH "exige la libération pure et simple du camarade Inoua et rendra éventuellement le groupe occulte précité responsable d'une éventuelle atteinte à l'intégrité physique ou morale du camarade Inoua."



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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