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Tchad : accusés "injustement", ils se sont vus arracher plus de 400 bœufs


Alwihda Info | Par Kelvin Mendig-lembaye Djetoyo - 13 Mai 2020



Tchad : accusés "injustement", ils se sont vus arracher plus de 400 bœufs. © Kelvin Mendig-lembaye Djetoyo/Alwihda Info
Tchad : accusés "injustement", ils se sont vus arracher plus de 400 bœufs. © Kelvin Mendig-lembaye Djetoyo/Alwihda Info
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Tout a débuté en République centrafricaine. Au départ il s'agit de trafic d'armes, ensuite s'en est suivi un problème de bœufs. C'est en ces termes que Monsieur Sali Bakari a embrassé ce point de presse pour éclairer l'opinion nationale et internationale de la teneur de ce problème. 

Le point de presse a été organisé par l'association des jeunes nomades pour le développement rural et la protection de l'élevage au Tchad et Tabital Palakou Tchad, une autre organisation. 

Les faits remontent en 2019 lorsque Brahim Mahamat et Moussa Hassan sont accusés d'avoir tué trois personnes et récupéré 186 bœufs. Une plainte à leur égard est déposée à la brigade de Bambari en RCA où ils sont déclarés non coupables par la suite.

Mécontent, le débouté Sieur Anadif Kassar porte à nouveau plainte à Kaka Badaro en RCA puis est par la suite transféré à Sarh pour jugement au comité islamique de Sarh. Mais cette fois-ci contre le nommé Ismail Ousmane Mahamat. Le jugement fut le même. Ainsi après plusieurs jugements, les accusés à tort selon les communicateurs, se sont vus arracher au total 439 bœufs. 

Tchad : accusés "injustement", ils se sont vus arracher plus de 400 bœufs. © Kelvin Mendig-lembaye Djetoyo/Alwihda Info
Tchad : accusés "injustement", ils se sont vus arracher plus de 400 bœufs. © Kelvin Mendig-lembaye Djetoyo/Alwihda Info
"Ce que nous attendons c'est que ces gens-là, ce problème ne les concerne pas, Peut être leur tort, je l'ai dit tout à l'heure, c'est d'appartenir à une communauté qui est confrontée à un problème. La justice, la responsabilité n'est pas collective, elle est individuelle. Pourquoi pour des fautes qui sont présumées commises par les membres des autres communautés, on descend jusqu'en République Centrafricaine, on prend les bœufs des gens qui ne sont pas concernés par le problème. Il faut que la justice se prononce, il faut que leurs bœufs soient restitués", martèle Monsieur Sali Bakari secrétaire Général de Tabital Palakou Tchad. 

Ainsi, ils dénoncent des flous dans ce dossier. Notamment des défauts de qualité, défauts de compétences et manque de preuve. "Nous demandons un sursis à exécution de l'arrêt n°040/2020 du 14 février 2020 rendu par la Cour d'Appel de Sarh ; et nous demandons aussi la libération immédiate de Monsieur Alto Adoum qui se trouve actuellement en prison à la maison d'arrêt de Sarh ; il est condamné mais son nom ne figure pas dans le procès-verbal de l'enquête préliminaire", exige enfin Youssouf Mahamat Hassane, président de l'association des jeunes nomades pour le développement rural et la protection de l'élevage au Tchad.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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