Le général Ramadan Erdebou a été nommé mardi à la tête de la province du Bahr El Gazel, par permutation avec Brahim Mahamat Seid qui prend la tête de la province du Ouaddaï, quatre jours après sa nomination.
Nommé le 2 décembre 2018 en tant que gouverneur du Ouaddaï, le général Ramadan Erdebou passera le témoin après 16 mois de fonction.
Un long parcours
Ramadan Erdebou a occupé différents postes de responsabilité dans l'administration : gouverneur du Lac, Borkou, Wadi Fira, Guéra, Bahr El Ghazel, Mayo Kebbi Est ou encore Sila. Il a été directeur général de l'Agence nationale de sécurité, directeur général de la police nationale, coordonateur des opérations spéciales, ambassadeur du Tchad en Libye, directeur des renseignements généraux, directeur de la sécurité publique, préfet, commandant de zone de défense, et commandant de compagnie à la sécurité républicaine.
Né vers 1954 dans l'Ennedi Est, il adhère au Frolinat dans les années 70, tandis qu'en 1989, il rejoint le MPS, contribuant au renversement d'Hissein Habré.
La traversée de la tempête
Entre mai et aout 2019, la province traverse une grave crise, émaillée de violences intercommunautaires sanglantes. Cette situation conduit le chef de l'Etat à décréter le 19 août 2019 un état d'urgence qui va durer cinq mois.
Aux manettes d'une vaste opération visant à ramener la paix au Ouaddaï, le général Ramadan Erdebou a une lourde tache à accomplir pour éviter un conflit généralisé. Les yeux du Tchad sont alors rivés vers l'Est.
En cinq mois, des milliers d'armes de tous les calibres sont récupérées, tandis que les hostilités ont cessées entre les parties en conflits au Ouaddaï. L'officier-gouverneur parvient à faire taire les armes. Ce qui lui vaut les félicitations du chef de l'Etat et la décoration au grade de commandeur de l'Ordre national.
Les démêlés avec les chefs des tribus arabes en cause ?
L'on a appris de sources concordantes que les chefferies traditionnelles arabes du Ouaddaï s'apprêtaient à déposer une lettre commune de démission auprès du gouverneur de la province du Ouaddaï Ramadan Erdebou.
64 chefs des tribus arabes du Ouaddaï ont menacé de ne plus travailler avec le gouverneur tant qu'il n'a pas apporté des explications sur sa décision de suspendre le chef de canton arabe Mahrié. Ils déplorent un parti pris dans la crise qui les opposent avec le Sultanat. Mais quelques heures plus tard, le gouverneur est remplacé, amenant à s'interroger sur un éventuel lien.
Nommé le 2 décembre 2018 en tant que gouverneur du Ouaddaï, le général Ramadan Erdebou passera le témoin après 16 mois de fonction.
Un long parcours
Ramadan Erdebou a occupé différents postes de responsabilité dans l'administration : gouverneur du Lac, Borkou, Wadi Fira, Guéra, Bahr El Ghazel, Mayo Kebbi Est ou encore Sila. Il a été directeur général de l'Agence nationale de sécurité, directeur général de la police nationale, coordonateur des opérations spéciales, ambassadeur du Tchad en Libye, directeur des renseignements généraux, directeur de la sécurité publique, préfet, commandant de zone de défense, et commandant de compagnie à la sécurité républicaine.
Né vers 1954 dans l'Ennedi Est, il adhère au Frolinat dans les années 70, tandis qu'en 1989, il rejoint le MPS, contribuant au renversement d'Hissein Habré.
La traversée de la tempête
Entre mai et aout 2019, la province traverse une grave crise, émaillée de violences intercommunautaires sanglantes. Cette situation conduit le chef de l'Etat à décréter le 19 août 2019 un état d'urgence qui va durer cinq mois.
Aux manettes d'une vaste opération visant à ramener la paix au Ouaddaï, le général Ramadan Erdebou a une lourde tache à accomplir pour éviter un conflit généralisé. Les yeux du Tchad sont alors rivés vers l'Est.
En cinq mois, des milliers d'armes de tous les calibres sont récupérées, tandis que les hostilités ont cessées entre les parties en conflits au Ouaddaï. L'officier-gouverneur parvient à faire taire les armes. Ce qui lui vaut les félicitations du chef de l'Etat et la décoration au grade de commandeur de l'Ordre national.
Les démêlés avec les chefs des tribus arabes en cause ?
L'on a appris de sources concordantes que les chefferies traditionnelles arabes du Ouaddaï s'apprêtaient à déposer une lettre commune de démission auprès du gouverneur de la province du Ouaddaï Ramadan Erdebou.
64 chefs des tribus arabes du Ouaddaï ont menacé de ne plus travailler avec le gouverneur tant qu'il n'a pas apporté des explications sur sa décision de suspendre le chef de canton arabe Mahrié. Ils déplorent un parti pris dans la crise qui les opposent avec le Sultanat. Mais quelques heures plus tard, le gouverneur est remplacé, amenant à s'interroger sur un éventuel lien.