Cette année, la rentrée scolaire est très timide dans la province de Sila, malgré la reprise des cours depuis le 1er octobre. Les élèves ne viennent pas en cours ou sont en retard. Cette situation s'explique pour plusieurs raisons, notamment la suspension des salaires d'un certain nombre d'enseignants. La plupart d'entre eux étaient en vacances, soit à N'Djamena ou dans leur village. Ils sont bloqués par le manque de moyens financiers pour se déplacer. D'autres enseignants affectés ne sont pas sur leur terrain, ils attendent des clarifications sur leur contrat ou la vérification de leur diplôme.
Le non paiement des subsides de certains maitres communautaires entraine leur démotivation, alors qu'ils constituent près de 80% des enseignants de la province.
D'autres raisons expliquent l'absentéisme scolaire des élèves ; certains sont retenus dans les champs par leurs parents pour profiter des pluies et réaliser les récoltes.
Le non paiement des subsides de certains maitres communautaires entraine leur démotivation, alors qu'ils constituent près de 80% des enseignants de la province.
D'autres raisons expliquent l'absentéisme scolaire des élèves ; certains sont retenus dans les champs par leurs parents pour profiter des pluies et réaliser les récoltes.
Par ailleurs, certains établissements non construits attendent les tiges de mil pour construire des salles de classe. Cependant, le mil n'est pas encore arrivé à maturité.
Certaines localités ne sont pas encore accessibles suite aux grosses pluies qui se sont abattues ces dernières semaines, tandis que des écoles doivent être désherbées.
Au CEG arabe de Goz Beida, l'établissement manque de bâtiments depuis sont détachement du lycée francophone.
Certaines localités ne sont pas encore accessibles suite aux grosses pluies qui se sont abattues ces dernières semaines, tandis que des écoles doivent être désherbées.
Au CEG arabe de Goz Beida, l'établissement manque de bâtiments depuis sont détachement du lycée francophone.
Dans plusieurs établissements du primaire et du secondaire, les cours se déroulent correctement, malgré une faible présence des élèves, et un manque palpable d'enseignants.
A l'école centre A de Goz beida, deux enseignants sont disponibles. Pourtant, l'établissement est assez vaste et dispose de deux batiments, constate Alwihda Info. Initialement, 30 enseignants étaient programmés. Toutefois, il en est autrement suite à la suspension des salaires.
A l'école centre A de Goz beida, deux enseignants sont disponibles. Pourtant, l'établissement est assez vaste et dispose de deux batiments, constate Alwihda Info. Initialement, 30 enseignants étaient programmés. Toutefois, il en est autrement suite à la suspension des salaires.
Le constat est le même au lycée bilingue de Goz Beida et au collège francophone de la ville où 30 élèves se sont inscrits depuis la rentrée. La direction de l'établissement a lancé un nouvel appel aux parents d'élèves pour inscrire leurs enfants.
A l'Ecole normale des instituteurs bilingues (ENIB) de Goz Beida, les étudiants attendent impatiemment la reprise de l'année scolaire 2019-2020. Le retard dans le déploiement des enseignants nouvellement affectés ne facilite pas la reprise.
A l'Ecole normale des instituteurs bilingues (ENIB) de Goz Beida, les étudiants attendent impatiemment la reprise de l'année scolaire 2019-2020. Le retard dans le déploiement des enseignants nouvellement affectés ne facilite pas la reprise.