Pose de la première pierre de construction de logements sociaux par le président Idriss Déby en 2014. © PR
Le gouvernement a adopté jeudi en conseil ordinaire des ministres, un projet de décret portant annulation du décret n° 295 du 8 mai 2014 portant cession à titre onéreux au profit du groupe marocain ADDOHA de quatre terrains d’une superficie d'un peu plus de 36 hectares.
Les terrains initialement cédés sont situés dans différents quartiers de la ville de Ndjamena. Ils étaient destinés à la construction de 15.000 logements sociaux et économiques.
"Depuis 2014, les travaux entamés pour la mise en œuvre de ce programme n’ont guère évolués. En dépit des incessants rappels au respect des engagements, la Société n’a pu relancer les travaux", explique le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.
Le 13 juin 2014, le Président Idriss Deby Itno et le PDG du groupe Addoha, Anas Sefrioui, avaient procédé à la pose de la première pierre du projet de construction de 15 000 logements sociaux et d’une cimenterie.
Le projet d’habitat social, qui devait être bâti sur une superficie de 50 hectares pour un coût de plus de 300 millions d’euros, devait être réalisé sur 4 grands sites de N’Djamena, contribuant ainsi à la résorption du déficit en logements dans la capitale tchadienne. Le projet aurait permis de générer des milliers d'emplois.
Si le groupe a construit plus de 250.000 logements dans plusieurs pays en 20 ans, en février 2019, le journal Jeune Afrique révélait que le leader marocain de l'immobilier avait connu une forte baisse de son chiffre d'affaires.
Lors d'une visite sur le site de Gredia, dans le deuxième arrondissement, le 18 août 2018, le chef de l'Etat avait émis le souhait que le projet soit étendu à tous les arrondissements de N'Djamena. Idriss Déby avait déploré les retards des travaux et "l'exiguïté des logements qui n’ont pas assez de cours", ne reflétant pas "le logement typiquement tchadien".
L'annulation du décret ne signifie toutefois pas la fin du projet. Les autorités comptent maintenir leur objectif visant à viabiliser des milliers de parcelles et y construire pas moins de 500 logements sociaux par an.
Au Tchad, le rythme d'urbanisation a dépassé tous les pronostics. A l'échelle nationale, la population urbaine est passée de moins de 10% de la population totale en 1960 à 30% de 2010. Cette situation est encore plus accentuée dans la capitale où la démographie s'est accrue par 14 en 40 ans, soit de 84.000 habitants en 1960 à près de 1,2 million en 2010.
Les terrains initialement cédés sont situés dans différents quartiers de la ville de Ndjamena. Ils étaient destinés à la construction de 15.000 logements sociaux et économiques.
"Depuis 2014, les travaux entamés pour la mise en œuvre de ce programme n’ont guère évolués. En dépit des incessants rappels au respect des engagements, la Société n’a pu relancer les travaux", explique le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.
Le 13 juin 2014, le Président Idriss Deby Itno et le PDG du groupe Addoha, Anas Sefrioui, avaient procédé à la pose de la première pierre du projet de construction de 15 000 logements sociaux et d’une cimenterie.
Le projet d’habitat social, qui devait être bâti sur une superficie de 50 hectares pour un coût de plus de 300 millions d’euros, devait être réalisé sur 4 grands sites de N’Djamena, contribuant ainsi à la résorption du déficit en logements dans la capitale tchadienne. Le projet aurait permis de générer des milliers d'emplois.
Si le groupe a construit plus de 250.000 logements dans plusieurs pays en 20 ans, en février 2019, le journal Jeune Afrique révélait que le leader marocain de l'immobilier avait connu une forte baisse de son chiffre d'affaires.
Lors d'une visite sur le site de Gredia, dans le deuxième arrondissement, le 18 août 2018, le chef de l'Etat avait émis le souhait que le projet soit étendu à tous les arrondissements de N'Djamena. Idriss Déby avait déploré les retards des travaux et "l'exiguïté des logements qui n’ont pas assez de cours", ne reflétant pas "le logement typiquement tchadien".
L'annulation du décret ne signifie toutefois pas la fin du projet. Les autorités comptent maintenir leur objectif visant à viabiliser des milliers de parcelles et y construire pas moins de 500 logements sociaux par an.
Au Tchad, le rythme d'urbanisation a dépassé tous les pronostics. A l'échelle nationale, la population urbaine est passée de moins de 10% de la population totale en 1960 à 30% de 2010. Cette situation est encore plus accentuée dans la capitale où la démographie s'est accrue par 14 en 40 ans, soit de 84.000 habitants en 1960 à près de 1,2 million en 2010.