La crise au sein des Brasseries du Tchad (BDT) risque de mettre en péril des milliers de tchadiens. L'inquiétude ne faiblit pas pour le personnel. Le bureau des délégués a adressé le 31 mai 2020 un mémorandum à l'Assemblée nationale pour évoquer les difficultés que le personnel traverse depuis le 1er janvier 2020, suite au non-renouvellement de la convention d'établissement entre les BDT et le Gouvernement.
Le personnel souhaite que l'État tchadien intervienne en leur faveur en plaidant pour une dernière convention d'établissement en faveur des BDT. "La vie des milliers de tchadiens est mise en péril par le système d'une gestion chaotique de l'actuelle équipe dirigeante des BDT", explique cinq représentants du bureau des délégués du personnel.
Selon eux, la Direction Générale des BDT "ne manifeste aucune collaboration. Le plan de mise en chômage technique et de compression du personnel reste d'actualité, sans tenir compte de l'apport du chef de l'État aux différentes entreprises implantées au Tchad, annoncé dans son message du 14 avril 2020."
Les délégués évoquent "une démarche et approche complètement incongrue, teintée d'une injustice et de discrimination notoire."
"Départ en chômage technique du directeur de l'agence Sud des Brasseries"
Depuis janvier 2020, des centaines de personnel des BDT et sous-traitant nationaux sont envoyés en chômage technique.
"La direction générale des BTD évoque une chute drastique de ses chiffres d'affaires sans présenter les situations réelles aux représentants du personnel. (...) Face à des charges difficiles à contenir, cette situation a occasionné en février le départ massif en chômage technique de personnel de N'Djamena et Moundou", indique le mémorandum, consulté par Alwihda Info.
Le document dénonce "le départ en chômage technique du directeur de l'agence Sud des Brasseries (Moundou) et membre du comité de direction CODIR (Organe de prise de décision) des BDT". Il ajoute que "pendant ces moments difficiles, on lui notifie à travers un courrier son départ de mise en chômage technique en coupant son salaire. Nous qualifions cela de crime, une méchanceté atroce et cruelle."
"C'est dommage qu'on envisage la fermeture de l'usine de Moundou et on écarte le premier responsable", déplorent les délégués.
"La cohésion sociale s'est complètement effondrée"
Le mémorandum explique par ailleurs que "depuis la mise en place de l'actuelle équipe dirigeante, la cohésion sociale s'est complètement effondrée."
"Nous sommes envahis par les expatriés qui viennent et s'installent sur des orientations précises des dirigeants des BDT. Ces mercenaires, la plupart ne détiennent aucun papier de séjours et narguent ainsi l'autorité de l'État en se substituant progressivement aux remplaçants des travailleurs et des techniciens nationaux", d'après le bureau des délégués du personnel.
L'équipe dirigeante "nourrit une haine sans merci contre les tchadiens et l'intention est d'en découdre avec nos compatriotes", préviennent-ils.
Le personnel souhaite que l'État tchadien intervienne en leur faveur en plaidant pour une dernière convention d'établissement en faveur des BDT. "La vie des milliers de tchadiens est mise en péril par le système d'une gestion chaotique de l'actuelle équipe dirigeante des BDT", explique cinq représentants du bureau des délégués du personnel.
Selon eux, la Direction Générale des BDT "ne manifeste aucune collaboration. Le plan de mise en chômage technique et de compression du personnel reste d'actualité, sans tenir compte de l'apport du chef de l'État aux différentes entreprises implantées au Tchad, annoncé dans son message du 14 avril 2020."
Les délégués évoquent "une démarche et approche complètement incongrue, teintée d'une injustice et de discrimination notoire."
"Départ en chômage technique du directeur de l'agence Sud des Brasseries"
Depuis janvier 2020, des centaines de personnel des BDT et sous-traitant nationaux sont envoyés en chômage technique.
"La direction générale des BTD évoque une chute drastique de ses chiffres d'affaires sans présenter les situations réelles aux représentants du personnel. (...) Face à des charges difficiles à contenir, cette situation a occasionné en février le départ massif en chômage technique de personnel de N'Djamena et Moundou", indique le mémorandum, consulté par Alwihda Info.
Le document dénonce "le départ en chômage technique du directeur de l'agence Sud des Brasseries (Moundou) et membre du comité de direction CODIR (Organe de prise de décision) des BDT". Il ajoute que "pendant ces moments difficiles, on lui notifie à travers un courrier son départ de mise en chômage technique en coupant son salaire. Nous qualifions cela de crime, une méchanceté atroce et cruelle."
"C'est dommage qu'on envisage la fermeture de l'usine de Moundou et on écarte le premier responsable", déplorent les délégués.
"La cohésion sociale s'est complètement effondrée"
Le mémorandum explique par ailleurs que "depuis la mise en place de l'actuelle équipe dirigeante, la cohésion sociale s'est complètement effondrée."
"Nous sommes envahis par les expatriés qui viennent et s'installent sur des orientations précises des dirigeants des BDT. Ces mercenaires, la plupart ne détiennent aucun papier de séjours et narguent ainsi l'autorité de l'État en se substituant progressivement aux remplaçants des travailleurs et des techniciens nationaux", d'après le bureau des délégués du personnel.
L'équipe dirigeante "nourrit une haine sans merci contre les tchadiens et l'intention est d'en découdre avec nos compatriotes", préviennent-ils.