Ils sont nombreux, filles et garçons, âgés de 5 à 10 ans, visibles dans les grands carrefours, les alimentations, et surtout dans les marchés, considérés comme leur terrain de « chasse à nourriture ». Majoritairement, ressortissants du Niger et quelques-uns des peuls venant de la Centrafrique, il est difficile pour eux de parler et comprendre l’arabe locale.
Le seul mot le plus prononcé par ces enfants, « sadaka » ou « choukourane », signifiant sacrifice et merci en arabe locale. Chaque tradition voit l’enfant comme une bénédiction, une grâce et un don de Dieu. Ainsi, il faut en prendre soin. Comment comprendre que ces enfants vivent de la mendicité ? Qui sont leurs parents ? Quel est l’avenir pour ces enfants ? Autant de questions qui méritent une réflexion.
L'article 4 de la Déclaration des Droits de l’enfant de 1959 énonce que « l’enfant doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine, l’enfant a droit à une alimentation, un logement, à des loisirs et des soins médicaux adéquats ». Malheureusement, les géniteurs et l’État sont invisibles face à cette Déclaration des Droits des enfants, et laissent très éloignés de l’éducation, ces enfants mendiants.
Et pourtant, dans toutes les sociétés du monde, l’éducation d’un enfant relève de la responsabilité des parents et de l’Etat. Si la place des enfants est à l’école, certains sont privés du cadre d’apprentissage, du cadre familial, et exposés à des mauvaises habitudes. Il n’y a que la rue qui reste un repère pour ces enfants. Plus grave encore, avec cette pandémie du Covid-19, ils ne sont pas à l’abri de la contamination et aux risques de maladies. Le phénomène de mendicité des enfants est une perte en capital humain, car ces enfants grandissent sans éducation, ni avenir pour la société.
Cette situation interpelle en premier lieu les parents biologiques qui ont laissé leurs progénitures grandir dans la charité. Alors pourquoi faire des enfants si l’on est incapable d’en prendre charge ? Cela dit, l’Etat doit aussi prendre ses responsabilités, à travers le ministère de la Protection de l’enfance, afin de trouver une solution à ce phénomène qui met à mal l’avenir des générations futures.
Le seul mot le plus prononcé par ces enfants, « sadaka » ou « choukourane », signifiant sacrifice et merci en arabe locale. Chaque tradition voit l’enfant comme une bénédiction, une grâce et un don de Dieu. Ainsi, il faut en prendre soin. Comment comprendre que ces enfants vivent de la mendicité ? Qui sont leurs parents ? Quel est l’avenir pour ces enfants ? Autant de questions qui méritent une réflexion.
L'article 4 de la Déclaration des Droits de l’enfant de 1959 énonce que « l’enfant doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine, l’enfant a droit à une alimentation, un logement, à des loisirs et des soins médicaux adéquats ». Malheureusement, les géniteurs et l’État sont invisibles face à cette Déclaration des Droits des enfants, et laissent très éloignés de l’éducation, ces enfants mendiants.
Et pourtant, dans toutes les sociétés du monde, l’éducation d’un enfant relève de la responsabilité des parents et de l’Etat. Si la place des enfants est à l’école, certains sont privés du cadre d’apprentissage, du cadre familial, et exposés à des mauvaises habitudes. Il n’y a que la rue qui reste un repère pour ces enfants. Plus grave encore, avec cette pandémie du Covid-19, ils ne sont pas à l’abri de la contamination et aux risques de maladies. Le phénomène de mendicité des enfants est une perte en capital humain, car ces enfants grandissent sans éducation, ni avenir pour la société.
Cette situation interpelle en premier lieu les parents biologiques qui ont laissé leurs progénitures grandir dans la charité. Alors pourquoi faire des enfants si l’on est incapable d’en prendre charge ? Cela dit, l’Etat doit aussi prendre ses responsabilités, à travers le ministère de la Protection de l’enfance, afin de trouver une solution à ce phénomène qui met à mal l’avenir des générations futures.