Un convoi des forces de défense et de sécurité dimanche 18 août 2019 à Goz Beida. © Alwihda Info
Le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) a exprimé lundi son profond regret suite à la recrudescence des violences intercommunautaires constatées dans plusieurs lieux du Tchad, selon une déclaration de son président Ahmat Yacoub Dabio.
"Entre juin et août 2019, 134 personnes ont trouvé la mort, dont 23 au Sud, et 111 personnes à l’Est du pays en moins de deux semaines (42 dans la province du Ouaddaï, 65 dans la province de Sila et 4 à Wadi Fira)", rappelle le Centre d'études.
Le CEDPE "tout en présentant ses condoléances aux familles des morts, condamne avec fermeté cette vague de violence injustifiée et lance un appel pressant à toutes les parties impliquées dans des conflits intercommunautaires à cesser toute activité de nature à affecter la coexistence pacifique. Le conflit entre éleveurs et agriculteurs a toujours existé et il a été toujours réglé à travers le dialogue et la réconciliation."
Le CEDPE "condamne fermement ceux qui attisent la haine et la division en propageant des enregistrements audio sur les réseaux sociaux". Il appelle les autorités compétentes à "installer dans tous les villages à risques des postes de sécurité dissuasifs et envisager des projets de formation en citoyenneté."
Par ailleurs, il informe qu’il "prévoit la tenue à Abéché d’un Forum sur la paix les 21 et 22 novembre prochain afin de contribuer à l’apaisement de la tension et jouer un rôle de médiation dans le renforcement de la paix, de la stabilité et de la cohésion pacifique."
"Entre juin et août 2019, 134 personnes ont trouvé la mort, dont 23 au Sud, et 111 personnes à l’Est du pays en moins de deux semaines (42 dans la province du Ouaddaï, 65 dans la province de Sila et 4 à Wadi Fira)", rappelle le Centre d'études.
Le CEDPE "tout en présentant ses condoléances aux familles des morts, condamne avec fermeté cette vague de violence injustifiée et lance un appel pressant à toutes les parties impliquées dans des conflits intercommunautaires à cesser toute activité de nature à affecter la coexistence pacifique. Le conflit entre éleveurs et agriculteurs a toujours existé et il a été toujours réglé à travers le dialogue et la réconciliation."
Le CEDPE "condamne fermement ceux qui attisent la haine et la division en propageant des enregistrements audio sur les réseaux sociaux". Il appelle les autorités compétentes à "installer dans tous les villages à risques des postes de sécurité dissuasifs et envisager des projets de formation en citoyenneté."
Par ailleurs, il informe qu’il "prévoit la tenue à Abéché d’un Forum sur la paix les 21 et 22 novembre prochain afin de contribuer à l’apaisement de la tension et jouer un rôle de médiation dans le renforcement de la paix, de la stabilité et de la cohésion pacifique."