Un enfant pris en charge dans la région du Batha, au Tchad. © Gwenn Dubourthoumieu / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
Le nombre d'enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition sévère (MAS) continue d'augmenter au Tchad, relève la direction générale des opérations européennes de protection civile et d'aide humanitaire de la Commission européenne qui se base notamment sur des données du ministère de la Santé, de l'Unicef et de Médecins sans frontières.
Au total cette année (janvier-juin), 151 022 enfants atteints de MAS ont été admis en traitement, soit une augmentation de 23% par rapport à la même période en 2018 (122 157 admissions) et une augmentation de 45,5% par rapport à la même période en 2017 (103 743).
La malnutrition aiguë a atteint des proportions alarmantes à N’Djamena, en particulier. Entre janvier et juin 2019, les centres de santé dotés d'un programme de nutrition intégré ont admis 41 750 enfants de moins de 5 ans atteints de MAS, ce qui représente une augmentation de 150% par rapport à la même période en 2018 (16 655 admissions).
Cela est dû à l’effet cumulatif de la baisse du pouvoir d’achat et de l’insécurité alimentaire saisonnière.
Pour accroître l’accès au traitement, Médecins sans frontières a récemment ouvert un centre d’alimentation thérapeutique pour patients hospitalisés à N’Djamena, en plus du soutien au traitement précoce en clinique externe.
Au total cette année (janvier-juin), 151 022 enfants atteints de MAS ont été admis en traitement, soit une augmentation de 23% par rapport à la même période en 2018 (122 157 admissions) et une augmentation de 45,5% par rapport à la même période en 2017 (103 743).
La malnutrition aiguë a atteint des proportions alarmantes à N’Djamena, en particulier. Entre janvier et juin 2019, les centres de santé dotés d'un programme de nutrition intégré ont admis 41 750 enfants de moins de 5 ans atteints de MAS, ce qui représente une augmentation de 150% par rapport à la même période en 2018 (16 655 admissions).
Cela est dû à l’effet cumulatif de la baisse du pouvoir d’achat et de l’insécurité alimentaire saisonnière.
Pour accroître l’accès au traitement, Médecins sans frontières a récemment ouvert un centre d’alimentation thérapeutique pour patients hospitalisés à N’Djamena, en plus du soutien au traitement précoce en clinique externe.