Tchad : des sanctions en cas d'arnaques sur les titres sécurisés, prévient le ministre en charge de la sécurité. © DR/Min.df/sec
Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et des victimes de guerre, général Mahamat Abali Salah, a mis en garde vendredi contre des sanctions visant toute personne qui tenterait de monnayer l'octroi des titres sécurisés dans les centres d'enrôlement de l'Agence nationale des titres sécurisés.
Il a fait cette déclaration à l'issue d'une descente inopinée au commissariat central puis au gouvernorat de N'Djamena, afin de constater le fonctionnement des centres d'enrôlement.
"Les fiches d'enrôlement sont des fiches gratuites. D'après mes sources, on a appris que la population, parfois pour être servie plus vite, monnaie cela. Nous pouvons lutter contre certaines pratiques", a déclaré le général Mahamat Abali Salah.
Selon lui, "la population ne doit pas corrompre les agents qui sont payés pour ce travail et des fiches sur lesquelles c'est écrit gratuit. Maintenant, les dispositions sont prises. Si nous trouvons une personne qui ose faire ça, la personne en question, l'officier seront tous pris."
Le ministre a attiré l'attention sur ces mécanismes qui sont "mis à disposition par l'Etat pour faciliter la population", rappelant que les agents "n'ont pas besoin d'outrepasser et d'essayer de corrompre."
"C'est fini, ça ne marche pas. Nous avons quatre centres, plus de 50 services qui sont là, qui sont prêts à recevoir simultanément toutes les demandes. Ce qui est très différent d'avant. Ils traitent toutes les demandes de titres", a-t-il dit.
Des nouvelles procédures
D'après le ministre en charge de la sécurité, "le changement c'est qu'avec le nouveau système, la personne doit être enrôlée pour avoir un numéro d'identité, et ce numéro doit être celui qui lui servira pour toujours."
"Aujourd'hui, les populations vont constater qu'il y a deux étapes, avoir un numéro c'est une chose, avoir un titre c'est une autre", a-t-il précisé.
"Les personnes qui travaillent dans ces structures, elles sont là pour servir. Nous ne tolérerons jamais, jamais, une manière de privilégier une personne avant une autre, ou bien essayer de servir quelqu'un pour monnayer avec de l'argent", a prévenu le ministre.
Il a fait cette déclaration à l'issue d'une descente inopinée au commissariat central puis au gouvernorat de N'Djamena, afin de constater le fonctionnement des centres d'enrôlement.
"Les fiches d'enrôlement sont des fiches gratuites. D'après mes sources, on a appris que la population, parfois pour être servie plus vite, monnaie cela. Nous pouvons lutter contre certaines pratiques", a déclaré le général Mahamat Abali Salah.
Selon lui, "la population ne doit pas corrompre les agents qui sont payés pour ce travail et des fiches sur lesquelles c'est écrit gratuit. Maintenant, les dispositions sont prises. Si nous trouvons une personne qui ose faire ça, la personne en question, l'officier seront tous pris."
Le ministre a attiré l'attention sur ces mécanismes qui sont "mis à disposition par l'Etat pour faciliter la population", rappelant que les agents "n'ont pas besoin d'outrepasser et d'essayer de corrompre."
"C'est fini, ça ne marche pas. Nous avons quatre centres, plus de 50 services qui sont là, qui sont prêts à recevoir simultanément toutes les demandes. Ce qui est très différent d'avant. Ils traitent toutes les demandes de titres", a-t-il dit.
Des nouvelles procédures
D'après le ministre en charge de la sécurité, "le changement c'est qu'avec le nouveau système, la personne doit être enrôlée pour avoir un numéro d'identité, et ce numéro doit être celui qui lui servira pour toujours."
"Aujourd'hui, les populations vont constater qu'il y a deux étapes, avoir un numéro c'est une chose, avoir un titre c'est une autre", a-t-il précisé.
"Les personnes qui travaillent dans ces structures, elles sont là pour servir. Nous ne tolérerons jamais, jamais, une manière de privilégier une personne avant une autre, ou bien essayer de servir quelqu'un pour monnayer avec de l'argent", a prévenu le ministre.
D'autres nouveaux centres bientôt opérationnels
Le général Mahamat Abali Salah a appelé la population à prendre son mal en patience, dans l'attente de la mise en place progressive des autres centres d'enrôlement à N'Djamena, afin de faire face à la forte demande.
Le 22 janvier dernier, le système intégré de gestion des populations et des titres sécurisés géré par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), a été officiellement lancé à N'Djamena et en province.
Le général Mahamat Abali Salah a appelé la population à prendre son mal en patience, dans l'attente de la mise en place progressive des autres centres d'enrôlement à N'Djamena, afin de faire face à la forte demande.
Le 22 janvier dernier, le système intégré de gestion des populations et des titres sécurisés géré par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), a été officiellement lancé à N'Djamena et en province.