Le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby, a signé le décret portant règlement des soldes indiciaires et des avantages sociaux des militaires des forces de défense et de sécurité. Ce décret s'inscrit dans la mise en oeuvre d'une vaste réforme militaire entamée depuis quelques mois.
La solde varie en fonction du classement indiciaire qui dépend de l'ancienneté, du grade et calculée suivant les grilles indiciaires. Les avantages concernent tous les différents corps, que ce soit les forces spéciales (DGSSIE, PSI), l'armée de l'air ou encore la médecine militaire. Par exemple, les soldats qui servent dans la zone du Borkou-Ennedi-Tibesti perçoivent une indemnité particulière dite "charges militaires" dont le taux est fixé par arrêté ministériel après accord préalable du chef de l'État. De plus, les militaires affectés aux missions de sécurisation des frontières bénéficient d'une prime de risque.
Une bourse est allouée pendant la durée légale aux personnels non officiers : élèves officiers, sous-officiers, élèves gendarmes, recrues admises aux centres d'instruction et enfants de troupe.
Le 29 septembre 2021, un arrêté ministériel a créé une commission chargée de la rédaction des projets d'actes d'application des dispositions de la nouvelle réforme sur le statut général des militaires.
Trois scénarios ont été élaborés avec des soldes planchers des soldats de 2ème classe passant de 50.000 Fcfa à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa ou 110.000 Fcfa.
Le scénario 1 a été privilégié par la défense nationale. Il "semble réaliste" pour tenir compte de l'inflation galopante et la cherté de la vie, l'intensité des activités et contraintes de l'état militaire, l'amélioration des conditions de vie des soldats par la hausse de leur grille et le rapprochement de la solde des militaires tchadiens par rapport à leurs collègues de la sous-région.
En vertu de ce scénario, la solde nette du soldat sera de 93.828 Fcfa au lieu des 50.000 Fcfa actuellement perçus, soit une augmentation de 87%. Ainsi, l'impact financier sur la masse salariale du mois d'octobre 2021 sera de 6.721.544.468 Fcfa, soit 58%.
À l'Assemblée nationale, le général Daoud Yaya Brahim avait promis que cette réforme historique de l'armée se traduirait en actes et qu'il y veillerait personnellement, afin d'améliorer les conditions de vie des soldats tchadiens qui sont considérés comme les plus précaires de la sous-région au plan salarial.
La solde varie en fonction du classement indiciaire qui dépend de l'ancienneté, du grade et calculée suivant les grilles indiciaires. Les avantages concernent tous les différents corps, que ce soit les forces spéciales (DGSSIE, PSI), l'armée de l'air ou encore la médecine militaire. Par exemple, les soldats qui servent dans la zone du Borkou-Ennedi-Tibesti perçoivent une indemnité particulière dite "charges militaires" dont le taux est fixé par arrêté ministériel après accord préalable du chef de l'État. De plus, les militaires affectés aux missions de sécurisation des frontières bénéficient d'une prime de risque.
Une bourse est allouée pendant la durée légale aux personnels non officiers : élèves officiers, sous-officiers, élèves gendarmes, recrues admises aux centres d'instruction et enfants de troupe.
Le 29 septembre 2021, un arrêté ministériel a créé une commission chargée de la rédaction des projets d'actes d'application des dispositions de la nouvelle réforme sur le statut général des militaires.
Trois scénarios ont été élaborés avec des soldes planchers des soldats de 2ème classe passant de 50.000 Fcfa à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa ou 110.000 Fcfa.
Le scénario 1 a été privilégié par la défense nationale. Il "semble réaliste" pour tenir compte de l'inflation galopante et la cherté de la vie, l'intensité des activités et contraintes de l'état militaire, l'amélioration des conditions de vie des soldats par la hausse de leur grille et le rapprochement de la solde des militaires tchadiens par rapport à leurs collègues de la sous-région.
En vertu de ce scénario, la solde nette du soldat sera de 93.828 Fcfa au lieu des 50.000 Fcfa actuellement perçus, soit une augmentation de 87%. Ainsi, l'impact financier sur la masse salariale du mois d'octobre 2021 sera de 6.721.544.468 Fcfa, soit 58%.
À l'Assemblée nationale, le général Daoud Yaya Brahim avait promis que cette réforme historique de l'armée se traduirait en actes et qu'il y veillerait personnellement, afin d'améliorer les conditions de vie des soldats tchadiens qui sont considérés comme les plus précaires de la sous-région au plan salarial.