Trois véhicules appartenant à des tradipraticiens, exerçant des activités de médecine traditionnelle de manière illicite, ont été saisis et présentés jeudi à la presse, dans le 8e arrondissement de N'Djamena.
Cette saisie fait suite à une mission d'inspection effectuée dans la commune du 8ème arrondissement par le directeur de l'organisation des services de santé et des mécanismes de financement, Dr. Moussa Mahamat Brahimi.
La pratique et l'utilisation de médicaments traditionnels est interdite sur l'ensemble du territoire national. Face à la persistance du phénomène, une mission d'inspection a effectué une visite du terrain afin de constater la réalité.
Dr Moussa Mahamat Brahimi a déclaré que "la médecine traditionnelle a une bonne place dans notre politique de santé. On n'a pas interdit aux tradipraticiens d'exercer, mais la vente en ambulatoire est interdite. Pour quelqu'un qui ne reste pas fixe, au cas où le malade serait victime de son traitement, ce dernier disparaît sans laisser de traces."
"Le tradipraticien, c'est une personne qui est reconnu par sa communauté, donc il doit suivre son patient. Il doit aussi éviter d'exposer ses médicaments à la chaleur afin d'éviter les risques", a-t-il souligné.
Cette opération vise à mettre fin au phénomène grandissant à N'Djamena qui consiste à circuler dans des véhicules avec des haut-parleurs pour proposer des services de soins.
Le secrétaire général de la Confédération nationale des tradipraticiens, Mbaïtoloum Sébastien, a estimé que "la santé n'a pas de prix". Il a invité ses camarades à exercer l'activité selon les recommandations et les réglementations en vigueur, et selon les règles édictées par l'OMS.
Cette mission de contrôle a été lancée depuis le 27 février dernier, en collaboration avec les autorités de la commune du 8ème arrondissement.
Cette saisie fait suite à une mission d'inspection effectuée dans la commune du 8ème arrondissement par le directeur de l'organisation des services de santé et des mécanismes de financement, Dr. Moussa Mahamat Brahimi.
La pratique et l'utilisation de médicaments traditionnels est interdite sur l'ensemble du territoire national. Face à la persistance du phénomène, une mission d'inspection a effectué une visite du terrain afin de constater la réalité.
Dr Moussa Mahamat Brahimi a déclaré que "la médecine traditionnelle a une bonne place dans notre politique de santé. On n'a pas interdit aux tradipraticiens d'exercer, mais la vente en ambulatoire est interdite. Pour quelqu'un qui ne reste pas fixe, au cas où le malade serait victime de son traitement, ce dernier disparaît sans laisser de traces."
"Le tradipraticien, c'est une personne qui est reconnu par sa communauté, donc il doit suivre son patient. Il doit aussi éviter d'exposer ses médicaments à la chaleur afin d'éviter les risques", a-t-il souligné.
Cette opération vise à mettre fin au phénomène grandissant à N'Djamena qui consiste à circuler dans des véhicules avec des haut-parleurs pour proposer des services de soins.
Le secrétaire général de la Confédération nationale des tradipraticiens, Mbaïtoloum Sébastien, a estimé que "la santé n'a pas de prix". Il a invité ses camarades à exercer l'activité selon les recommandations et les réglementations en vigueur, et selon les règles édictées par l'OMS.
Cette mission de contrôle a été lancée depuis le 27 février dernier, en collaboration avec les autorités de la commune du 8ème arrondissement.