Le secrétaire national chargé de la communication et des nouvelles technologies de l’information, et porte-parole du CNRD, Dr. Abdelsalam Kadjangaba. © DR
Le secrétaire national chargé de la communication et des nouvelles technologies de l’information, et porte-parole du CNRD, Dr. Abdelsalam Kadjangaba, a exprimé mardi sa vive préoccupation après l'arrestation fin janvier de Baradine Berdei Targuio, président de l’Organisation Tchadienne des Droits Humains (OTDH). Il a dénoncé le "non respect des lois nationales et internationales, de la liberté d’opinion et des droits les plus élémentaires par le gouvernement du Tchad."
Le CNRD "demande sa libération immédiate et rappelle que les arrestations des militants de droits de l’homme, la traque des activistes de la société civile et des membres de l’opposition politique, la suspension des journaux et radios privés ne résolvent pas le problème de fond de notre pays qui reste la mal gouvernance."
Il explique "qu'après avoir assisté au sommet du G5 Sahel qui a eu lieu le 13 janvier 2020 à Pau dans le sud-ouest de la France, le président Idriss Déby a prolongé son séjour à Paris pour, semble-il, un contrôle médical. L'absence de communication officielle sur l'état de santé du président a alimenté les rumeurs les plus folles sur la toile et a semé la panique au sommet de l’État. Ainsi, M.Baradine Berdei Targuio a été arrêté manu militari pour avoir évoqué la santé du président sur les réseaux sociaux. Il est détenu dans les locaux de l’agence nationale pour la sécurité (ANS) depuis le 24 janvier 2020."
Le CNRD "lance un appel au Haut Commissariat des Nations-unies aux Droits de l’Homme (HCDH), à Amnesty international ainsi qu’à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour rappeler le gouvernement tchadien à l’ordre afin de respecter ses engagements internationaux."
Il appelle "le pouvoir tchadien et ses soutiens extérieurs (à) se résoudre à accepter l’urgence d’organiser des assises nationales réunissant toute la classe politique et les acteurs de la société civile pour mener une transition pacifique afin d’éviter le pire que nous craignons."
Au mois de décembre dernier, un autre acteur des droits de l’homme, Mahamat Nour Ahmed Ibedou, secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits de l'Homme (CTDDH), a été arrêté et placé en détention pendant plus d’un mois sans motif sérieux.
Le CNRD "demande sa libération immédiate et rappelle que les arrestations des militants de droits de l’homme, la traque des activistes de la société civile et des membres de l’opposition politique, la suspension des journaux et radios privés ne résolvent pas le problème de fond de notre pays qui reste la mal gouvernance."
Il explique "qu'après avoir assisté au sommet du G5 Sahel qui a eu lieu le 13 janvier 2020 à Pau dans le sud-ouest de la France, le président Idriss Déby a prolongé son séjour à Paris pour, semble-il, un contrôle médical. L'absence de communication officielle sur l'état de santé du président a alimenté les rumeurs les plus folles sur la toile et a semé la panique au sommet de l’État. Ainsi, M.Baradine Berdei Targuio a été arrêté manu militari pour avoir évoqué la santé du président sur les réseaux sociaux. Il est détenu dans les locaux de l’agence nationale pour la sécurité (ANS) depuis le 24 janvier 2020."
Le CNRD "lance un appel au Haut Commissariat des Nations-unies aux Droits de l’Homme (HCDH), à Amnesty international ainsi qu’à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour rappeler le gouvernement tchadien à l’ordre afin de respecter ses engagements internationaux."
Il appelle "le pouvoir tchadien et ses soutiens extérieurs (à) se résoudre à accepter l’urgence d’organiser des assises nationales réunissant toute la classe politique et les acteurs de la société civile pour mener une transition pacifique afin d’éviter le pire que nous craignons."
Au mois de décembre dernier, un autre acteur des droits de l’homme, Mahamat Nour Ahmed Ibedou, secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits de l'Homme (CTDDH), a été arrêté et placé en détention pendant plus d’un mois sans motif sérieux.