Tchad : désengagés de Boko Haram en attente de réinsertion, une bombe à retardement. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
Le ministre de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi, a pris part mardi, au siège du Centre d'études pour la prévention et le développement de l'extrémisme (CEPDE) à N'Djamena, à la présentation du rapport d'identification, d'enregistrement et de profilage de 2544 désengagés de Boko Haram dans la province du Lac Tchad.
L'évènement a eu lieu en présence de nombreux officiels et personnalités, dont l'assistant du conseiller à la Présidence chargé de la sécurité nationale -représentant le chef de l'Etat-, le représentant du Gouverneur du Lac, le président des Transformateurs Succès Masra, des diplomates et des partenaires du Tchad.
Le ministre de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi a déclaré que le Gouvernement tchadien, à travers le président de la République Idriss Deby Itno, a pris toutes les dispositions nécessaires afin de mettre hors d’état de nuire l’extrémisme violent, pour que la paix règne dans cette partie du pays.
L'évènement a eu lieu en présence de nombreux officiels et personnalités, dont l'assistant du conseiller à la Présidence chargé de la sécurité nationale -représentant le chef de l'Etat-, le représentant du Gouverneur du Lac, le président des Transformateurs Succès Masra, des diplomates et des partenaires du Tchad.
Le ministre de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi a déclaré que le Gouvernement tchadien, à travers le président de la République Idriss Deby Itno, a pris toutes les dispositions nécessaires afin de mettre hors d’état de nuire l’extrémisme violent, pour que la paix règne dans cette partie du pays.
Le président du CEDPE, Ahmat Yacoub Dabio, a lancé un appel pressant afin d'accélérer la procédure de réinsertion socioprofessionnelle d’environ 4200 désengagés de Boko Haram dont 54% de femmes dans la province du Lac.
Selon le rapport, plus de 33% de désengagés sont malades alors que 3,19% seulement ont bénéficié d’une scolarité primaire, et plus de 97% ne sont pas en possession d’une pièce d’identité.
67,21% éprouvent des difficultés en matière de logement et de nourriture (1710 personnes).
Le CEDPE estime que les désengagés non réinsérés constituent une bombe à retardement et qu’il est temps de procéder à la réinsertion socioprofessionnelle des personnes désassociées de Boko Haram.
Selon le rapport, plus de 33% de désengagés sont malades alors que 3,19% seulement ont bénéficié d’une scolarité primaire, et plus de 97% ne sont pas en possession d’une pièce d’identité.
67,21% éprouvent des difficultés en matière de logement et de nourriture (1710 personnes).
Le CEDPE estime que les désengagés non réinsérés constituent une bombe à retardement et qu’il est temps de procéder à la réinsertion socioprofessionnelle des personnes désassociées de Boko Haram.