L'Assemblée nationale a approuvé jeudi une prorogation de trois mois de l'état d'urgence dans les départements de Fouli et Kaya, dans la province du Lac.
La plénière a eu lieu en présence du président de l'Assemblée nationale, Dr. Haroun Kabadi, de quelque députés, du ministre délégué à la Présidence, en charge de la défense nationale, et de la sécurité, et de la ministre secrétaire générale du Gouvernement, Mme. Mariam Mahamat Nour.
Les deux départements ont été placés le 27 mars dernier sous état d'urgence par décret du chef de l'Etat, quelques jours avant le déclenchement de l'opération militaire Colère de Bohoma contre Boko Haram.
Le gouvernement a demandé cette prorogation pour éviter toute infiltration ou des exactions sur la population, selon le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah.
Que permet l'état d'urgence ?
La déclaration de l'état d'urgence donne des pouvoirs aux autorités militaires et administratives de la province du Lac sous la supervision du ministre en charge de la défense nationale et de la sécurité, et du ministre en charge de l'administration du territoire :
- Interdire la circulation des personnes, des véhicules et des engins à deux roues dans les lieux et aux heures fixées par décision du gouverneur ;
- instituer des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
- interdire le séjour dans tout ou partie de la province, à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics ;
- ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature à partir de 22 heures ;
- ordonner la fermeture des frontières des zones d'accès aux départements suscités ;
- interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer les troubles à l'ordre public ;
- ordonner des perquisitions à domicile, de nuit et de jour ;
- récupérer les armes de toutes catégories.
La plénière a eu lieu en présence du président de l'Assemblée nationale, Dr. Haroun Kabadi, de quelque députés, du ministre délégué à la Présidence, en charge de la défense nationale, et de la sécurité, et de la ministre secrétaire générale du Gouvernement, Mme. Mariam Mahamat Nour.
Les deux départements ont été placés le 27 mars dernier sous état d'urgence par décret du chef de l'Etat, quelques jours avant le déclenchement de l'opération militaire Colère de Bohoma contre Boko Haram.
Le gouvernement a demandé cette prorogation pour éviter toute infiltration ou des exactions sur la population, selon le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah.
Que permet l'état d'urgence ?
La déclaration de l'état d'urgence donne des pouvoirs aux autorités militaires et administratives de la province du Lac sous la supervision du ministre en charge de la défense nationale et de la sécurité, et du ministre en charge de l'administration du territoire :
- Interdire la circulation des personnes, des véhicules et des engins à deux roues dans les lieux et aux heures fixées par décision du gouverneur ;
- instituer des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
- interdire le séjour dans tout ou partie de la province, à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics ;
- ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature à partir de 22 heures ;
- ordonner la fermeture des frontières des zones d'accès aux départements suscités ;
- interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer les troubles à l'ordre public ;
- ordonner des perquisitions à domicile, de nuit et de jour ;
- récupérer les armes de toutes catégories.