Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre, le général Mahamat Abali Salah. © Alwihda Info
Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre, le général Mahamat Abali Salah, s'est expliqué mercredi à l'Assemblée nationale, après qu'un garde nomade ait été pris à partie par ses gardes du corps dans la cour du Palais de la démocratie.
Un incident a dégénéré entre les gardes du corps du ministre et un garde nomade en faction, lorsque ce dernier a demandé le respect préalable du lavage des mains avant de pénétrer au sein du Palais de la démocratie. Le garde nomade aurait été giflé et violenté, avant d'être désarmé.
Interpellé par les députés, le ministre a expliqué qu'un "problème" est intervenu entre ses éléments et un "agent". "Je suis descendu personnellement pour rappeler à l'ordre", a souligné le ministre qui a indiqué ne pas avoir refusé de se soumettre aux mesures barrières contre le Covid-19.
Mahamat Abali Salah a présenté ses excuses à la demande du président de l'Assemblée nationale et des députés présents.
Selon le ministre, ses gardes du corps ont désarmé le garde nomade. "Il s'agit d'un agent qui a touché son arme. D'ailleurs son arme est avec nous. Les gardes du corps ont pris son arme, j'ai appelé les services concernés pour qu'ils gardent ça", a-t-il dit.
"Malheureusement c'est arrivé, c'est regrettable", a ajouté le ministre.
L'incident suscite un tollé sur les réseaux sociaux.
Le député Saleh Kebzabo s'est indigné de l'incident sur son compte Twitter : "Le ministre de la défense qui brutalise un gendarme, dont le seul tort est de lui avoir rappelé le respect des mesures anti-Covid19 prises par le gouvernement. Le procureur se saisira-t-il de l'affaire ? Ne rêvons pas. Une république de délinquants au col blanc. Quelle tristesse !"
Dans un entretien à la radio Réseau des citoyens ce jeudi, le garde nomade explique avoir été molesté et avoir reçu une "savate". Il précise s'être "battu avec le ministre et quatre garde de corps", et entend porter plainte. Pour sa part, le ministre en charge de la défense dément avoir "giflé" le garde nomade, selon la radio qu'il l'a contacté hier.
Un incident a dégénéré entre les gardes du corps du ministre et un garde nomade en faction, lorsque ce dernier a demandé le respect préalable du lavage des mains avant de pénétrer au sein du Palais de la démocratie. Le garde nomade aurait été giflé et violenté, avant d'être désarmé.
Interpellé par les députés, le ministre a expliqué qu'un "problème" est intervenu entre ses éléments et un "agent". "Je suis descendu personnellement pour rappeler à l'ordre", a souligné le ministre qui a indiqué ne pas avoir refusé de se soumettre aux mesures barrières contre le Covid-19.
Mahamat Abali Salah a présenté ses excuses à la demande du président de l'Assemblée nationale et des députés présents.
Selon le ministre, ses gardes du corps ont désarmé le garde nomade. "Il s'agit d'un agent qui a touché son arme. D'ailleurs son arme est avec nous. Les gardes du corps ont pris son arme, j'ai appelé les services concernés pour qu'ils gardent ça", a-t-il dit.
"Malheureusement c'est arrivé, c'est regrettable", a ajouté le ministre.
L'incident suscite un tollé sur les réseaux sociaux.
Le député Saleh Kebzabo s'est indigné de l'incident sur son compte Twitter : "Le ministre de la défense qui brutalise un gendarme, dont le seul tort est de lui avoir rappelé le respect des mesures anti-Covid19 prises par le gouvernement. Le procureur se saisira-t-il de l'affaire ? Ne rêvons pas. Une république de délinquants au col blanc. Quelle tristesse !"
Dans un entretien à la radio Réseau des citoyens ce jeudi, le garde nomade explique avoir été molesté et avoir reçu une "savate". Il précise s'être "battu avec le ministre et quatre garde de corps", et entend porter plainte. Pour sa part, le ministre en charge de la défense dément avoir "giflé" le garde nomade, selon la radio qu'il l'a contacté hier.