La ville de N'Djamena face aux mesures barrières contre le COVID-19. © Kelvin Mendig-lembaye/Alwihda Info
Le Gouvernement avertit de "graves" sanctions pénales contre ceux qui "contribuent à la propagation" de la pandémie du coronavirus, a indiqué lundi le ministre d'Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet.
Cet avertissement vise particulièrement "ceux qui s'hasarderaient à franchir les frontières par des voies non autorisées et de manière clandestine". Ils seront "arrêtés de force et confinés", a précisé le ministre d'Etat.
La cellule de veille et de sécurité sanitaire a annoncé hier que parmi les deux nouveaux cas de COVID-19 détectés, figure un tchadien arrivé à N'Djaména le 20 mars dernier en provenance de Douala via Toubouro - Kouteré -Moundou - Kélo - Bongor à bord d'un bus de transport en commun.
Le Gouvernement a déploré la non application des mesures relatives au transport urbain et interurbain aussi qu'à la fermeture des frontières.
Il a rappelé aux tchadiens vivant à l'extérieur et particulièrement ceux qui résident dans les pays voisins que la circulation des personnes entre les frontières voisines est strictement interdite.
Selon la cellule de veille et de sécurité sanitaire, "désormais, toute dérive, négligence ou légèreté desdits responsables ne sauraient être tolérées."
L'armée appelée à prendre ses responsabilités
Les responsables administratifs et militaires des différentes provinces du Tchad ont été invités à prendre leur responsabilité, "notamment ceux qui sont aux frontières avec le Cameroun de faire appliquer strictement les prescriptions gouvernementales en la matière", selon le communiqué de la Présidence.
Le ministre de la Santé publique lance un appel
Le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal, a demandé lundi aux ressortissants qui ont regagné le Tchad, notamment via les frontières terrestres avec le Cameroun, de ne pas tenter de se soustraire à la période d'incubation de 14 jours en se croyant hors de danger du fait de l'absence d'éventuels symptômes de COVID-19. Leur négligence risquerait de mettre en danger le pays en sapant les mesures de prévention.
Evoquant le cas de tchadiens qui ont regagné le pays depuis le Cameroun, le ministre a estimé que ceux qui se revendiquent étudiants sont en principe censés être instruits et doivent avoir en tête l'idée de vouloir protéger les autres. Ils doivent réfléchir mille fois, souligne le ministre, car ils ne savent pas ce qu'ils auraient pu contracter en cours de route.
Il a déploré le fait que des étudiants sont rentrés et se sont dispersés, contrairement à ce qui leur a été demandé.
Mahamoud Youssouf Khayal a souligné qu'il n'y a pas lieu de paniquer mais seulement à écouter les consignes.
"Même ceux qui sont à N'Djamena, venez. Et ceux qui ont eu des contacts avec eux, venez vous déclarer et vous confiner", précise le ministre qui assure que des vivres et du matériel sont disponibles pour les prises en charge.
Cet avertissement vise particulièrement "ceux qui s'hasarderaient à franchir les frontières par des voies non autorisées et de manière clandestine". Ils seront "arrêtés de force et confinés", a précisé le ministre d'Etat.
La cellule de veille et de sécurité sanitaire a annoncé hier que parmi les deux nouveaux cas de COVID-19 détectés, figure un tchadien arrivé à N'Djaména le 20 mars dernier en provenance de Douala via Toubouro - Kouteré -Moundou - Kélo - Bongor à bord d'un bus de transport en commun.
Le Gouvernement a déploré la non application des mesures relatives au transport urbain et interurbain aussi qu'à la fermeture des frontières.
Il a rappelé aux tchadiens vivant à l'extérieur et particulièrement ceux qui résident dans les pays voisins que la circulation des personnes entre les frontières voisines est strictement interdite.
Selon la cellule de veille et de sécurité sanitaire, "désormais, toute dérive, négligence ou légèreté desdits responsables ne sauraient être tolérées."
L'armée appelée à prendre ses responsabilités
Les responsables administratifs et militaires des différentes provinces du Tchad ont été invités à prendre leur responsabilité, "notamment ceux qui sont aux frontières avec le Cameroun de faire appliquer strictement les prescriptions gouvernementales en la matière", selon le communiqué de la Présidence.
Le ministre de la Santé publique lance un appel
Le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal, a demandé lundi aux ressortissants qui ont regagné le Tchad, notamment via les frontières terrestres avec le Cameroun, de ne pas tenter de se soustraire à la période d'incubation de 14 jours en se croyant hors de danger du fait de l'absence d'éventuels symptômes de COVID-19. Leur négligence risquerait de mettre en danger le pays en sapant les mesures de prévention.
Evoquant le cas de tchadiens qui ont regagné le pays depuis le Cameroun, le ministre a estimé que ceux qui se revendiquent étudiants sont en principe censés être instruits et doivent avoir en tête l'idée de vouloir protéger les autres. Ils doivent réfléchir mille fois, souligne le ministre, car ils ne savent pas ce qu'ils auraient pu contracter en cours de route.
Il a déploré le fait que des étudiants sont rentrés et se sont dispersés, contrairement à ce qui leur a été demandé.
Mahamoud Youssouf Khayal a souligné qu'il n'y a pas lieu de paniquer mais seulement à écouter les consignes.
"Même ceux qui sont à N'Djamena, venez. Et ceux qui ont eu des contacts avec eux, venez vous déclarer et vous confiner", précise le ministre qui assure que des vivres et du matériel sont disponibles pour les prises en charge.