Des fonctionnaires rassemblés à la Bourse du travail de N'Djamena, le lundi 6 janvier 2020. © Alwihda Info/Djimet Wiche
La grève perlée du secteur public entre en vigueur ce mardi sur l'étendue du territoire national, avec un service minimum notamment dans les hôpitaux. Elle va durer au moins trois jours, dans l'attente d'un dénouement entre le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative.
Lundi, le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a fait part de l"incompréhension des travailleurs. "Ce matin, comme vous l'avez constaté, la réponse a encore ajouté de l'huile sur le feu puisque les travailleurs étaient allés toute suite en manifestation. Les travailleurs ne sont plus d'accord que nous négocions même avec le Gouvernement. Ils trouvent que c'est en fait une moquerie. Les gens ne veulent pas, ils ont clairement dit, si vous voulez, que le Gouvernement vienne à la bourse du travail négocier avec nous. Imaginez ce que ça veut dire", a-t-il indiqué.
Selon lui, la plateforme s'était déjà préparée à la grève sachant que "le Gouvernement n'a jamais respecté ses engagements". Il a toutefois expliqué "qu'il ne faut plus faire la grève comme avant" en restant à la bourse du travail ou à la maison et attendre la réponse du Gouvernement.
"Cette fois-ci non, ça va être des grèves qui vont être suivies de manifestations diverses (sit-in, marches et autres) qu'on va déterminer parce que nous avons mis en place un comité de grève", a souligné Barka Michel.
"Les travailleurs sont partis pour un mouvement de protestation un peu large par rapport à ce que nous avons personnellement l'habitude de faire (...) Toutes les dispositions sont prises pour prouver le mécontentement des travailleurs du Tchad entier. Ne pensez pas que ce mouvement qui est entrain de se préparer se prépare seulement au niveau de N'Djamena. Au niveau de toutes nos provinces, des instructions sont données, des travailleurs se mobilisent pour dire non au Gouvernement", a-t-il relevé.
Les syndicats n'entendent pas reculer sur le paiement des Augmentations générales spécifiques et exigent un paiement intégral en 2020. "Ca, on ne recule pas. On a déjà reculé pour nos indemnités et primes,25 % cette année, 25 % l'année prochaine (...) Les travailleurs veulent que ça soit payé maintenant. (...) Le Gouvernement s'est assez moqué de nous, ça fait trois ans ça. Toutes ces 16 mesures sont résumées à l'acharnement sur le pouvoir d'achat du travailleur. Il n'y a pas autre chose", a estimé Barka Michel.
Les points de revendication des travailleurs concernent les AGS, les primes et indemnités, les frais de transport et le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.
Le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative vont poursuivre les discussions afin de parvenir à un accord. Ils se sont à nouveau retrouvés lundi après-midi sur la table des négociations.
Les travailleurs prévoient une assemblée générale le samedi 11 janvier 2020 pour la "programmation des actions futures".
Lundi, le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a fait part de l"incompréhension des travailleurs. "Ce matin, comme vous l'avez constaté, la réponse a encore ajouté de l'huile sur le feu puisque les travailleurs étaient allés toute suite en manifestation. Les travailleurs ne sont plus d'accord que nous négocions même avec le Gouvernement. Ils trouvent que c'est en fait une moquerie. Les gens ne veulent pas, ils ont clairement dit, si vous voulez, que le Gouvernement vienne à la bourse du travail négocier avec nous. Imaginez ce que ça veut dire", a-t-il indiqué.
Selon lui, la plateforme s'était déjà préparée à la grève sachant que "le Gouvernement n'a jamais respecté ses engagements". Il a toutefois expliqué "qu'il ne faut plus faire la grève comme avant" en restant à la bourse du travail ou à la maison et attendre la réponse du Gouvernement.
"Cette fois-ci non, ça va être des grèves qui vont être suivies de manifestations diverses (sit-in, marches et autres) qu'on va déterminer parce que nous avons mis en place un comité de grève", a souligné Barka Michel.
"Les travailleurs sont partis pour un mouvement de protestation un peu large par rapport à ce que nous avons personnellement l'habitude de faire (...) Toutes les dispositions sont prises pour prouver le mécontentement des travailleurs du Tchad entier. Ne pensez pas que ce mouvement qui est entrain de se préparer se prépare seulement au niveau de N'Djamena. Au niveau de toutes nos provinces, des instructions sont données, des travailleurs se mobilisent pour dire non au Gouvernement", a-t-il relevé.
Les syndicats n'entendent pas reculer sur le paiement des Augmentations générales spécifiques et exigent un paiement intégral en 2020. "Ca, on ne recule pas. On a déjà reculé pour nos indemnités et primes,25 % cette année, 25 % l'année prochaine (...) Les travailleurs veulent que ça soit payé maintenant. (...) Le Gouvernement s'est assez moqué de nous, ça fait trois ans ça. Toutes ces 16 mesures sont résumées à l'acharnement sur le pouvoir d'achat du travailleur. Il n'y a pas autre chose", a estimé Barka Michel.
Les points de revendication des travailleurs concernent les AGS, les primes et indemnités, les frais de transport et le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.
Le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative vont poursuivre les discussions afin de parvenir à un accord. Ils se sont à nouveau retrouvés lundi après-midi sur la table des négociations.
Les travailleurs prévoient une assemblée générale le samedi 11 janvier 2020 pour la "programmation des actions futures".