Tchad : "’il ne suffit pas de désigner des équipes pour travailler, il faut travailler" (Banque mondiale). © Alwihda Info
Le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo, s’est félicité mercredi, au cours de la revue conjointe avec le Tchad du portefeuille finances, que « les unités de projet et les administrations qui les portent sont plus engagées que ça ne l’était auparavant. »
L’approfondissement du dialogue entre le Gouvernement et la Banque mondiale est porté par un certain nombre de points en cours en restructuration, notamment l’harmonisation de la passation des marchés dans le cadre du Code des marchés publics.
"La vrai réforme c’est de jeter le regard sur les entraves qu’il y a dans le Code des marchés publics et dans le fonctionnement des institutions qui portent la passation des marchés au Tchad. Parmi les éléments qui reviennent le plus souvent au Tchad : la passation des marchés est un problème majeur. Essayons de faire en sorte que la question de la passation des marchés publics ne soit pas un voile qui nous empêche d’avancer rapidement", a indiqué le représentant de la Banque mondiale.
"Nous souhaiterions que véritablement un coup de fouet ou un moment d’éveil puisse être réalisé parcequ’il ne suffit pas de désigner des équipes pour travailler, il faut que les équipes travaillent. Il y a des méthodes de gestion qui sont très simples, qui sont celles de déterminer une échéance pour un travail et d’avoir un chronogramme", a expliqué François Nankobogo.
L’approfondissement du dialogue entre le Gouvernement et la Banque mondiale est porté par un certain nombre de points en cours en restructuration, notamment l’harmonisation de la passation des marchés dans le cadre du Code des marchés publics.
"La vrai réforme c’est de jeter le regard sur les entraves qu’il y a dans le Code des marchés publics et dans le fonctionnement des institutions qui portent la passation des marchés au Tchad. Parmi les éléments qui reviennent le plus souvent au Tchad : la passation des marchés est un problème majeur. Essayons de faire en sorte que la question de la passation des marchés publics ne soit pas un voile qui nous empêche d’avancer rapidement", a indiqué le représentant de la Banque mondiale.
"Nous souhaiterions que véritablement un coup de fouet ou un moment d’éveil puisse être réalisé parcequ’il ne suffit pas de désigner des équipes pour travailler, il faut que les équipes travaillent. Il y a des méthodes de gestion qui sont très simples, qui sont celles de déterminer une échéance pour un travail et d’avoir un chronogramme", a expliqué François Nankobogo.
Tchad : "’il ne suffit pas de désigner des équipes pour travailler, il faut travailler" (Banque mondiale). © Alwihda Info
De grands efforts du Tchad par rapport à la période d'avant-crise
Le Tchad a réussi à avoir un niveau de décaissement (d’utilisation effectif des ressources) qui a "presque doublé par rapport à ce que c’était il y a quelques années". Selon Le représentant de la Banque mondiale, "nous sommes à 28% de déboursement annuel des ressources engagées en début d’années. Ceci est une performance importante. Il faudra faire beaucoup d’efforts pour pouvoir soutenir la cadence."
Les nouvelles opérations qui entrent dans le portefeuille ont triplé "par rapport à ce que c’était il y a trois ans".
"Nous pensons qu’il est important que dans notre partenariat avec le Tchad que les uns et les autres puissent comprendre que dès lors que l’effort est mis de manière bilatérale dans la préparation des projets, il est important que cet effort soit aussi soutenu sans rupture de charge à quel que moment que ce soit, pour que les projets puissent s’exécuter immédiatement", a estimé François Nankobogo.
"Une fois que le conseil d’administration a approuvé un projet, nous considérons qu’il y a une exécution. Mais nous avons la réalisation où nous perdons énormément de temps entre l’approbation par le conseil d’administration et le début de la mise en oeuvre effective des projets. Et ça, Mesdames et messieurs les ministres, il serait important que nous y travaillons pour réduire le temps de suspension d’haleine", a affirmé le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo.
Le Tchad a réussi à avoir un niveau de décaissement (d’utilisation effectif des ressources) qui a "presque doublé par rapport à ce que c’était il y a quelques années". Selon Le représentant de la Banque mondiale, "nous sommes à 28% de déboursement annuel des ressources engagées en début d’années. Ceci est une performance importante. Il faudra faire beaucoup d’efforts pour pouvoir soutenir la cadence."
Les nouvelles opérations qui entrent dans le portefeuille ont triplé "par rapport à ce que c’était il y a trois ans".
"Nous pensons qu’il est important que dans notre partenariat avec le Tchad que les uns et les autres puissent comprendre que dès lors que l’effort est mis de manière bilatérale dans la préparation des projets, il est important que cet effort soit aussi soutenu sans rupture de charge à quel que moment que ce soit, pour que les projets puissent s’exécuter immédiatement", a estimé François Nankobogo.
"Une fois que le conseil d’administration a approuvé un projet, nous considérons qu’il y a une exécution. Mais nous avons la réalisation où nous perdons énormément de temps entre l’approbation par le conseil d’administration et le début de la mise en oeuvre effective des projets. Et ça, Mesdames et messieurs les ministres, il serait important que nous y travaillons pour réduire le temps de suspension d’haleine", a affirmé le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo.