Tchad : important déploiement des forces de l'ordre pour la récupération du corps de Bonheur. © DR/D.D.
De nombreux civils sont mobilisés depuis ce samedi matin à N'Djamena pour l'enlèvement du corps de Bonheur Manayel de la morgue, en vue de son acheminement au domicile familial avant l'enterrement, a constaté Alwihda Info. Ils manifestent avec des banderoles, des papiers et des drapeaux, notamment dans la rue bitumée de la RNT.
Les forces de l'ordre sont déployées en nombre dans plusieurs axes de la capitale, notamment de Gassi jusqu'au grand marché. Plusieurs véhicules du Groupement mobile d'intervention de la police suivent le cortège à distance par crainte de débordements.
La mort de Mateyan Maneyal Bonheur le 4 novembre 2019 a suscité une vague d'indignation au Tchad. Il a été touché par des tirs de membres de services de sécurité, lors du passage du cortège du Président de l'Assemblée nationale.
La victime qui circulait à moto a reçu deux balles dans l'abdomen. Elle a été évacuée à l'hôpital général de référence nationale dans un état critique mais a finalement succombé à ses blessures.
La justice a ouvert une enquête quelques jours après l'incident et a annoncé l'arrestation de quatre membres de la sécurité du président de l'Assemblée nationale.
Le parti au pouvoir aurait invité le président de l'Assemblée nationale à présenter sa démission "dans l'intérêt général", selon une source au sein de l'Assemblée.
Les forces de l'ordre sont déployées en nombre dans plusieurs axes de la capitale, notamment de Gassi jusqu'au grand marché. Plusieurs véhicules du Groupement mobile d'intervention de la police suivent le cortège à distance par crainte de débordements.
La mort de Mateyan Maneyal Bonheur le 4 novembre 2019 a suscité une vague d'indignation au Tchad. Il a été touché par des tirs de membres de services de sécurité, lors du passage du cortège du Président de l'Assemblée nationale.
La victime qui circulait à moto a reçu deux balles dans l'abdomen. Elle a été évacuée à l'hôpital général de référence nationale dans un état critique mais a finalement succombé à ses blessures.
La justice a ouvert une enquête quelques jours après l'incident et a annoncé l'arrestation de quatre membres de la sécurité du président de l'Assemblée nationale.
Le parti au pouvoir aurait invité le président de l'Assemblée nationale à présenter sa démission "dans l'intérêt général", selon une source au sein de l'Assemblée.