Le directeur de la zone Sud des Brasseries du Tchad (BDT), Kaguer Nargaye, a rencontré lundi après-midi dans les locaux des BDT de Moundou, les représentants des détenteurs de bars, les grossistes et les consommateurs.
L’objectif de cette rencontre est d’éclairer ces derniers sur la hausse des prix des boissons des BDT, en vigueur depuis le 02 janvier 2020. Cette hausse est décriée par les détenteurs de bars et de débits de boissons, les grossistes et les consommateurs.
Kaguer Nargaye a expliqué que la crise que traverse son entreprise touche toutes les couches économiques, que ce soit les Brasseries, l’Etat tchadien et les détaillants.
Depuis la hausse des prix annoncée par les BDT le 2 janvier dernier, les grossistes et détaillants sont en grève, ce qui constitue un véritable manque à gagner pour l'économie, a souligné le directeur de la zone Sud des BDT, Kaguer Nargaye.
Cette hausse est due à la fin de la convention entre l’Etat et les BDT qui a pris fin le 31 décembre 2019, et à la nouvelle loi de finances 2020 qui "nous ont contraint d'augmenter les prix des boissons" a-t-il expliqué.
Vers un arrêt de production
Kaguer Nargaye a précisé que depuis lors, son entreprise ne vend plus suite à la réaction des grossistes et des détaillants. « Nous continuions à produire depuis trois semaines et celle-ci est la dernière semaine. Nous allons arrêter de produire, ce qui amènera à compresser une partie du personnel et la crise va traverser toute la ville. L’Etat perdra ce qu’on lui paie en terme de taxe, sur l’ensemble du territoire, c’est environ 2 milliards de francs CFA par mois », a affirmé le directeur de la zone Sud des BDT qui déplore les conséquences qui en découleront.
Kaguer Nargaye a souhaité que l’Etat revienne sur sa décision afin que les BDT revoient leurs prix à la baisse, "sinon la situation est très grave", a-t-il-dit.
En gardant ces prix, les BDT risquent de perdre 50% des volumes enregistrés.
De nombreuses taxes sur le dos de la BDT
Réagissant à la déclaration d'un responsable du ministère du Commerce qui a affirmé que cette taxe ne concerne pas les produits fabriqués par les BDT, Kaguer Nargaye a indiqué que "ce n’est pas la vérité", en brandissant la liste des taxes à payer par son entreprise.
Les droits d’assises qui se payaient à 15% sont augmentés à 20%, tandis que la taxe forfaitaire qui se payait à 5% est revue à la hausse à 7,5%.
"Il y a aussi toutes les autres taxes qui doivent être payées pour la fin de la précédente convention avec l’Etat, mais aussi et surtout les taxes d’environnement qui font 10 francs CFA par bouchon sur toutes les boissons des BDT. Toutes ces taxes reliées ont contraint les brasseries du Tchad à augmenter les prix des boissons. Les démarches de la direction générale des BDT auprès du Gouvernement n’ont rien donné", a expliqué le directeur de la zone Sud.
Il a déploré que ce soit les consommateurs qui doivent payer de leurs poches, invitant l’Etat à faire quelque chose pour que la situation soit décantée.
Kageur Nargaye a ajouté que si son institution garde les nouveaux tarifs, elle perdra au minimum 50% de son volume de production, voir même 70% à 80%, ce qui obligerait les BDT à fermer une de ses usines.
Mbaingar Tamtoloum Marcus, représentant des grossistes de la province du Logone Occidental et Bekoudjimgoto Evariste, président de l’association des détenteurs des bars du Logone Occidental souhaitent que l’Etat et les BDT se retrouvent afin de trouver un compromis.
L’objectif de cette rencontre est d’éclairer ces derniers sur la hausse des prix des boissons des BDT, en vigueur depuis le 02 janvier 2020. Cette hausse est décriée par les détenteurs de bars et de débits de boissons, les grossistes et les consommateurs.
Kaguer Nargaye a expliqué que la crise que traverse son entreprise touche toutes les couches économiques, que ce soit les Brasseries, l’Etat tchadien et les détaillants.
Depuis la hausse des prix annoncée par les BDT le 2 janvier dernier, les grossistes et détaillants sont en grève, ce qui constitue un véritable manque à gagner pour l'économie, a souligné le directeur de la zone Sud des BDT, Kaguer Nargaye.
Cette hausse est due à la fin de la convention entre l’Etat et les BDT qui a pris fin le 31 décembre 2019, et à la nouvelle loi de finances 2020 qui "nous ont contraint d'augmenter les prix des boissons" a-t-il expliqué.
Vers un arrêt de production
Kaguer Nargaye a précisé que depuis lors, son entreprise ne vend plus suite à la réaction des grossistes et des détaillants. « Nous continuions à produire depuis trois semaines et celle-ci est la dernière semaine. Nous allons arrêter de produire, ce qui amènera à compresser une partie du personnel et la crise va traverser toute la ville. L’Etat perdra ce qu’on lui paie en terme de taxe, sur l’ensemble du territoire, c’est environ 2 milliards de francs CFA par mois », a affirmé le directeur de la zone Sud des BDT qui déplore les conséquences qui en découleront.
Kaguer Nargaye a souhaité que l’Etat revienne sur sa décision afin que les BDT revoient leurs prix à la baisse, "sinon la situation est très grave", a-t-il-dit.
En gardant ces prix, les BDT risquent de perdre 50% des volumes enregistrés.
De nombreuses taxes sur le dos de la BDT
Réagissant à la déclaration d'un responsable du ministère du Commerce qui a affirmé que cette taxe ne concerne pas les produits fabriqués par les BDT, Kaguer Nargaye a indiqué que "ce n’est pas la vérité", en brandissant la liste des taxes à payer par son entreprise.
Les droits d’assises qui se payaient à 15% sont augmentés à 20%, tandis que la taxe forfaitaire qui se payait à 5% est revue à la hausse à 7,5%.
"Il y a aussi toutes les autres taxes qui doivent être payées pour la fin de la précédente convention avec l’Etat, mais aussi et surtout les taxes d’environnement qui font 10 francs CFA par bouchon sur toutes les boissons des BDT. Toutes ces taxes reliées ont contraint les brasseries du Tchad à augmenter les prix des boissons. Les démarches de la direction générale des BDT auprès du Gouvernement n’ont rien donné", a expliqué le directeur de la zone Sud.
Il a déploré que ce soit les consommateurs qui doivent payer de leurs poches, invitant l’Etat à faire quelque chose pour que la situation soit décantée.
Kageur Nargaye a ajouté que si son institution garde les nouveaux tarifs, elle perdra au minimum 50% de son volume de production, voir même 70% à 80%, ce qui obligerait les BDT à fermer une de ses usines.
Mbaingar Tamtoloum Marcus, représentant des grossistes de la province du Logone Occidental et Bekoudjimgoto Evariste, président de l’association des détenteurs des bars du Logone Occidental souhaitent que l’Etat et les BDT se retrouvent afin de trouver un compromis.