Dans le cadre de leurs activités de recherche, l’Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement (ITRAD) et l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides ont organisé la toute première édition de la journée portes ouvertes sous le thème : « défi de l’agriculture sahélienne dans le contexte de changement climatique », ce mardi 19 octobre 2021 au siège de la direction de l’ITRAD, sis Route Farcha-Ndjamena.
La cérémonie a vu la participation du ministre du Développement agricole, Mme Kamougué Déné Assoum, du représentant de l'ICRISAT, le Pr Hamidou Falalo, le directeur général de l’ITRAD, Yassine Doudoua ainsi que de plusieurs invités de marque. Pour rappel, l’ITRAD a pour mission, la sélection des variétés performantes à partir des variétés locales bien adaptées aux différentes zones agro-écologiques. Dans le cadre des introductions variétales, l’ITRAD a reçu de l’International Crops Research Institute for the Semi-aride tropics (ICRISAT) de Niamey (Niger) cette année, 140 accessoires de mil sorgho et arachide. Ce sont des variétés du Tchad qui ont perdu pendant les événements du Tchad et dont les copies sont conservées dans la banque de gènes régionale qui sont retournées pour permettre au Tchad de les reconnaître, les apprécier, les choisir selon les caractéristiques souhaitées pour pouvoir les multiplier et les mettre à la disposition des producteurs.
Erosion génétique des plantes
Ouvrant la journée, la ministre du Développement agricole, Mme Kamougué Déné Assoum souligne que, la recherche de rendement élevé, l’intensification de la production agricole et la spécialisation des sélectionneurs et semenciers, ont engendré l’homogénéisation des productions, en favorisant les monocultures et l’amélioration génétique d’un nombre limité de cultivars. Cette homogénéité de l’agriculture est la principale cause de l’érosion génétique des plantes cultivées et la perte de la diversité génétique agricole. Or selon elle, dans le contexte actuel où les pressions exercées sur l’agriculture mondiale sont déjà fortes, les changements climatiques créent une urgence quant à la nécessité d’adaptation de l’agriculture. Mme le ministre Kamougué Déné Assoum affirme que cette journée portes ouvertes a pour but de rendre visible les résultats de la recherche et de permettre aux acteurs d’apprécier les performances de quelques-unes des technologies issues de la recherche.
Pour faire face aux nombreux défis de développement, dont celui du changement climatique et tous ses corollaires, la ministre Kamougué Déné Assoum indique que l’ITRAD est appelé à jouer son rôle d’instrument opérationnel irremplaçable au service de la nation, pour relever les défis d’augmenter durablement la production agricole nationale, et de l’améliorer en qualité, pour assumer la sécurité alimentaire nutritionnelle visant ainsi l’amélioration durable des conditions de vie de toute la population tchadienne. Parlant de collaboration entre l’ITRAD et l’ICRISAT, le représentant de l’ICRISAT, le Pr Hamidou Falalou affirme qu’elle date depuis longtemps. Elle se porte bien et se renforce ces dernières années, et cela grâce aux leadership éclairé des responsables de ces deux institutions qui ne ménagent aucun effort pour faciliter les échanges entre les chercheurs et créer les conditions de mener à bien les activités de recherche pour le développement des zones tropicales semi-arides.
De plus, le Pr Hamidou Falalou ajoute que l’ICRISAT s’est donné comme mission de réduire la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l’environnement des zones sèches. Sa vision de la propriété, la sécurité alimentaire et la résilience des zones sèches de l’Asie et de l’Afrique. Pour lui, cette journée portes ouvertes est une des actions visant à répondre aux attentes de nos producteurs. Il réitère la disponibilité de l’ICRISAT à répondre immédiatement à toute sollicitation de l’ITRAD, qu’elle soit des ressources phylogénétiques conservées dans sa banque de gènes ou toute autre initiative pour consolider et renforcer leur collaboration.
Le directeur général de l’ITRAD, Yassine Doudoua a relevé que cette activité de diffusion des résultats et de démonstration, traduit la collaboration sincère et participative entre ces deux institutions dans la recherche d’une sécurité alimentaire durable, à travers une recherche agronomique dynamique. Selon Yassine Doudoua, le choix de ce thème n’est pas fortuit, avec ses trois grandes zones climatiques, le Tchad dispose d’un immense potentiel de développement agricole.
Malgré ce potentiel, il révèle que la population tchadienne est confrontée à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, surtout en milieu rural, du fait des systèmes de production utilisant très peu d’intrants agricoles de bonne qualité et des catastrophes naturelles (sécheresse, inondation, etc.), imputables au changement climatique. C’est ce qui conduit souvent les populations à la pauvreté et à la vulnérabilité. La cérémonie a pris fin par une visite guidée des parcelles de démonstration, dans les stands et les chambres froides, pour la conservation des germoplasmes, suivie des explications des chercheurs.
La cérémonie a vu la participation du ministre du Développement agricole, Mme Kamougué Déné Assoum, du représentant de l'ICRISAT, le Pr Hamidou Falalo, le directeur général de l’ITRAD, Yassine Doudoua ainsi que de plusieurs invités de marque. Pour rappel, l’ITRAD a pour mission, la sélection des variétés performantes à partir des variétés locales bien adaptées aux différentes zones agro-écologiques. Dans le cadre des introductions variétales, l’ITRAD a reçu de l’International Crops Research Institute for the Semi-aride tropics (ICRISAT) de Niamey (Niger) cette année, 140 accessoires de mil sorgho et arachide. Ce sont des variétés du Tchad qui ont perdu pendant les événements du Tchad et dont les copies sont conservées dans la banque de gènes régionale qui sont retournées pour permettre au Tchad de les reconnaître, les apprécier, les choisir selon les caractéristiques souhaitées pour pouvoir les multiplier et les mettre à la disposition des producteurs.
Erosion génétique des plantes
Ouvrant la journée, la ministre du Développement agricole, Mme Kamougué Déné Assoum souligne que, la recherche de rendement élevé, l’intensification de la production agricole et la spécialisation des sélectionneurs et semenciers, ont engendré l’homogénéisation des productions, en favorisant les monocultures et l’amélioration génétique d’un nombre limité de cultivars. Cette homogénéité de l’agriculture est la principale cause de l’érosion génétique des plantes cultivées et la perte de la diversité génétique agricole. Or selon elle, dans le contexte actuel où les pressions exercées sur l’agriculture mondiale sont déjà fortes, les changements climatiques créent une urgence quant à la nécessité d’adaptation de l’agriculture. Mme le ministre Kamougué Déné Assoum affirme que cette journée portes ouvertes a pour but de rendre visible les résultats de la recherche et de permettre aux acteurs d’apprécier les performances de quelques-unes des technologies issues de la recherche.
Pour faire face aux nombreux défis de développement, dont celui du changement climatique et tous ses corollaires, la ministre Kamougué Déné Assoum indique que l’ITRAD est appelé à jouer son rôle d’instrument opérationnel irremplaçable au service de la nation, pour relever les défis d’augmenter durablement la production agricole nationale, et de l’améliorer en qualité, pour assumer la sécurité alimentaire nutritionnelle visant ainsi l’amélioration durable des conditions de vie de toute la population tchadienne. Parlant de collaboration entre l’ITRAD et l’ICRISAT, le représentant de l’ICRISAT, le Pr Hamidou Falalou affirme qu’elle date depuis longtemps. Elle se porte bien et se renforce ces dernières années, et cela grâce aux leadership éclairé des responsables de ces deux institutions qui ne ménagent aucun effort pour faciliter les échanges entre les chercheurs et créer les conditions de mener à bien les activités de recherche pour le développement des zones tropicales semi-arides.
De plus, le Pr Hamidou Falalou ajoute que l’ICRISAT s’est donné comme mission de réduire la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l’environnement des zones sèches. Sa vision de la propriété, la sécurité alimentaire et la résilience des zones sèches de l’Asie et de l’Afrique. Pour lui, cette journée portes ouvertes est une des actions visant à répondre aux attentes de nos producteurs. Il réitère la disponibilité de l’ICRISAT à répondre immédiatement à toute sollicitation de l’ITRAD, qu’elle soit des ressources phylogénétiques conservées dans sa banque de gènes ou toute autre initiative pour consolider et renforcer leur collaboration.
Le directeur général de l’ITRAD, Yassine Doudoua a relevé que cette activité de diffusion des résultats et de démonstration, traduit la collaboration sincère et participative entre ces deux institutions dans la recherche d’une sécurité alimentaire durable, à travers une recherche agronomique dynamique. Selon Yassine Doudoua, le choix de ce thème n’est pas fortuit, avec ses trois grandes zones climatiques, le Tchad dispose d’un immense potentiel de développement agricole.
Malgré ce potentiel, il révèle que la population tchadienne est confrontée à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, surtout en milieu rural, du fait des systèmes de production utilisant très peu d’intrants agricoles de bonne qualité et des catastrophes naturelles (sécheresse, inondation, etc.), imputables au changement climatique. C’est ce qui conduit souvent les populations à la pauvreté et à la vulnérabilité. La cérémonie a pris fin par une visite guidée des parcelles de démonstration, dans les stands et les chambres froides, pour la conservation des germoplasmes, suivie des explications des chercheurs.