Tchad : l'administration au ralenti pour le premier jour de grève. © Alwihda Info/Mahamat Abdramane Ali Kitire
L'administration est au ralenti ce mardi à N'Djamena, suite au mouvement de grève entamé par les travailleurs du secteur public. Dans la plupart des départements ministériels, l'impact de la grève est palpable, que ce soit au ministère des Mines, du Développement industriel et commercial et de la Promotion du secteur privé, au ministère du Pétrole, au Palais de Justice, au ministère de l'Aménagement du territoire, du Développement de l'habitat et de l'urbanisme ou encore à la direction du domaine.
Selon Ismael Abakar, chef de service administratif du ministère des Mines, "le mot d'ordre de grève annoncé par la plateforme syndicale est respecté par les agents. "Aujourd'hui, aucun service des usagers n'est disponible. Même moi, je suis venu chercher un dossier dont mon chef à besoin. Sinon, nos agents revendiquent leurs droits", explique-t-il, et ce, "dans l'intérêt de tous".
Au Palais de Justice, aucune audience n'a lieu. De même, aucun dossier n'est traité au cours de la journée. "Comme vous le constatez, cette grève a touchée réellement l'appareil judiciaire. Il y a une absence totale des audiences au niveau du Parquet général et des autres organes judiciaires, ceci montre que l'Etat doit penser à ses fonctionnaires", estime Moussa Ben Djaffady, assistant du Président du Tribunal de grande instance de N'Djamena.
Au ministère de l'Aménagement du territoire, du Développement de l'habitat et de l'urbanisme, les agents sont peu visibles mais une présence est effective pour satisfaire les usagers. Le directeur des affaires juridiques du département ministériel, Dr. Youssouf Dogo Brahim, souligne que "même si les agents du ministère sont en grève, nous les responsables du service public sommes obligés d'assurer le service minimum pour la bonne continuité de l'administration".
Selon lui, "au niveau de notre ministre, à travers la sous-direction des Affaires Juridiques, la majorité des agents sont là pour assurer la permanence du service public et satisfaire les besoins des usagers. Le ministère a mis en place un service minimum au niveau de la sous-direction du service contentieux, avec son directeur qui est là, et le chef de service des suivis qui est là, mais aussi un service minimum est installé au niveau du Guichet unique".
Le Gouvernement et les syndicats vont poursuivre les négociations dans l'espoir d'un dénouement.
Une assemblée générale de la plateforme syndicale revendicative est prévue le samedi 11 janvier 2020 pour la "programmation des actions futures".
Selon Ismael Abakar, chef de service administratif du ministère des Mines, "le mot d'ordre de grève annoncé par la plateforme syndicale est respecté par les agents. "Aujourd'hui, aucun service des usagers n'est disponible. Même moi, je suis venu chercher un dossier dont mon chef à besoin. Sinon, nos agents revendiquent leurs droits", explique-t-il, et ce, "dans l'intérêt de tous".
Au Palais de Justice, aucune audience n'a lieu. De même, aucun dossier n'est traité au cours de la journée. "Comme vous le constatez, cette grève a touchée réellement l'appareil judiciaire. Il y a une absence totale des audiences au niveau du Parquet général et des autres organes judiciaires, ceci montre que l'Etat doit penser à ses fonctionnaires", estime Moussa Ben Djaffady, assistant du Président du Tribunal de grande instance de N'Djamena.
Au ministère de l'Aménagement du territoire, du Développement de l'habitat et de l'urbanisme, les agents sont peu visibles mais une présence est effective pour satisfaire les usagers. Le directeur des affaires juridiques du département ministériel, Dr. Youssouf Dogo Brahim, souligne que "même si les agents du ministère sont en grève, nous les responsables du service public sommes obligés d'assurer le service minimum pour la bonne continuité de l'administration".
Selon lui, "au niveau de notre ministre, à travers la sous-direction des Affaires Juridiques, la majorité des agents sont là pour assurer la permanence du service public et satisfaire les besoins des usagers. Le ministère a mis en place un service minimum au niveau de la sous-direction du service contentieux, avec son directeur qui est là, et le chef de service des suivis qui est là, mais aussi un service minimum est installé au niveau du Guichet unique".
Le Gouvernement et les syndicats vont poursuivre les négociations dans l'espoir d'un dénouement.
Une assemblée générale de la plateforme syndicale revendicative est prévue le samedi 11 janvier 2020 pour la "programmation des actions futures".