Le secrétaire général de l'association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), Daouda Elhadj Adam. © Abakar Chérif/Alwihda Info
Le secrétaire général de l'association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), Daouda Elhadj Adam, a fait part jeudi de son indignation face au chantage des Brasseries du Tchad à l'endroit du Gouvernement. Il a salué la "décision hautement responsable" du Gouvernement suite au non renouvellement de la convention d'établissement.
"Il est hors de question que le Gouvernement renouvelle l'accord d'établissement aux BDT pour faire bénéficier à cette société vieille de plus de 50 ans, qui détient un monopole sur une dizaine de produits notamment les bières", estime le secrétaire général de l'association.
Selon lui, "en aucun cas ces types d'entreprises ne doivent être subventionnées par l'Etat. Il est important de rappeler que une exonération fiscale est une forme de subvention de l'Etat à cette société."
Par ailleurs, l'ADC se félicite de l'aboutissement "heureux et salutaire" des négociations entre le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative. Elle exhorte les deux parties à continuer dans la même dynamique pour parvenir dans la limite du délai convenu, à une trêve sociale, chose dont le pays a besoin.
L'ADC demande au Gouvernement de tirer les enseignements de cette crise sociale et financière, à travers une meilleure gestion des ressources publiques et une meilleure gouvernance des ressources humaines et financières.
"Les efforts doivent être poursuivis pour l'assainissement du fichier de la solde, la diversification de l'économie, la mobilisation et la location de ressources suffisantes en faveur de l'accès aux services sociaux de base tels que l'eau, la salubrité des aliments, l'électricité, les transports urbains, l'offre de soins de qualité", souligne Daouda Elhadj Adam.
Il se réjouit également de la décision du chef de l'Etat de revoir à la baisse les taxes qui se greffent sur le prix des billets d'avion, rendant la destination Tchad trop couteuse.
"Il est hors de question que le Gouvernement renouvelle l'accord d'établissement aux BDT pour faire bénéficier à cette société vieille de plus de 50 ans, qui détient un monopole sur une dizaine de produits notamment les bières", estime le secrétaire général de l'association.
Selon lui, "en aucun cas ces types d'entreprises ne doivent être subventionnées par l'Etat. Il est important de rappeler que une exonération fiscale est une forme de subvention de l'Etat à cette société."
Par ailleurs, l'ADC se félicite de l'aboutissement "heureux et salutaire" des négociations entre le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative. Elle exhorte les deux parties à continuer dans la même dynamique pour parvenir dans la limite du délai convenu, à une trêve sociale, chose dont le pays a besoin.
L'ADC demande au Gouvernement de tirer les enseignements de cette crise sociale et financière, à travers une meilleure gestion des ressources publiques et une meilleure gouvernance des ressources humaines et financières.
"Les efforts doivent être poursuivis pour l'assainissement du fichier de la solde, la diversification de l'économie, la mobilisation et la location de ressources suffisantes en faveur de l'accès aux services sociaux de base tels que l'eau, la salubrité des aliments, l'électricité, les transports urbains, l'offre de soins de qualité", souligne Daouda Elhadj Adam.
Il se réjouit également de la décision du chef de l'Etat de revoir à la baisse les taxes qui se greffent sur le prix des billets d'avion, rendant la destination Tchad trop couteuse.