Le chef de l'Etat Idriss Déby a tenu lundi à la Présidence un conseil extraordinaire des ministres qui a approuvé le projet de décret sur l'instauration de l'état d'urgence dans trois provinces, à savoir le Sila, le Ouaddaï et le Tibesti.
L'état d'urgence entre en vigueur à partir de demain, 20 août 2019.
Le président est rentré ce matin d'Abéché, dans la province du Ouaddaï.
L'état d'urgence instauré dans trois provinces prévoit des mesures exceptionnelles, entre autres la fermeture des frontières, des fouilles aux entrées et sorties des points de contrôle et le déploiement de l'armée.
Le président de la République Idriss Déby a expliqué dimanche, à Goz Beida puis à Abéché, aux différents responsables provinciaux et leaders traditionnels, le fonctionnement de l'état d'urgence et les mesures qui vont l'accompagner. Il a précisé que l'Assemblée nationale va être saisie par la décision d'état d'urgence, conformément à ce que prévoit la Constitution.
Un afflux d'armes depuis la Libye et le Soudan
Dimanche, le président Idriss Déby a directement mis en cause des assaillants à bord de motocyclettes "en provenance du Soudan avec des armes". D'après lui, de nombreuses armes à feu ont été acheminées de ce pays voisin. "C'est ça la cause de tous les problèmes", a-t-il souligné à Goz Beida.
Un récent rapport de l'ONU -juin 2019- évoqué par Déby lors de sa conférence de presse du 9 août dernier, affirme que 22 millions d'armes auraient été acheminés de la Libye vers le Sud du Sahara. "Le conflit du Darfour a aussi créé son lot de malheurs", de même que le conflit centrafricain, tandis qu'au Lac, il y a le "même problème entre les différentes communautés."
Ces dernières semaines, les affrontements intercommunautaires dans les provinces du Sila et du Ouaddaï ont fait au moins 109 morts.
L'état d'urgence entre en vigueur à partir de demain, 20 août 2019.
Le président est rentré ce matin d'Abéché, dans la province du Ouaddaï.
L'état d'urgence instauré dans trois provinces prévoit des mesures exceptionnelles, entre autres la fermeture des frontières, des fouilles aux entrées et sorties des points de contrôle et le déploiement de l'armée.
Le président de la République Idriss Déby a expliqué dimanche, à Goz Beida puis à Abéché, aux différents responsables provinciaux et leaders traditionnels, le fonctionnement de l'état d'urgence et les mesures qui vont l'accompagner. Il a précisé que l'Assemblée nationale va être saisie par la décision d'état d'urgence, conformément à ce que prévoit la Constitution.
Un afflux d'armes depuis la Libye et le Soudan
Dimanche, le président Idriss Déby a directement mis en cause des assaillants à bord de motocyclettes "en provenance du Soudan avec des armes". D'après lui, de nombreuses armes à feu ont été acheminées de ce pays voisin. "C'est ça la cause de tous les problèmes", a-t-il souligné à Goz Beida.
Un récent rapport de l'ONU -juin 2019- évoqué par Déby lors de sa conférence de presse du 9 août dernier, affirme que 22 millions d'armes auraient été acheminés de la Libye vers le Sud du Sahara. "Le conflit du Darfour a aussi créé son lot de malheurs", de même que le conflit centrafricain, tandis qu'au Lac, il y a le "même problème entre les différentes communautés."
Ces dernières semaines, les affrontements intercommunautaires dans les provinces du Sila et du Ouaddaï ont fait au moins 109 morts.