Le Gouvernement durcit le ton face à l'inflation. La ministre en charge du commerce, Achta Djibrine Sy, a demandé mercredi à l'ensemble des commerçants et distributeurs de la ville de N'Djamena, de procéder obligatoirement à l'affichage, l'étiquetage et le marquage des prix des produits ou des marchandises afin d'informer les consommateurs.
Cette mesure vise à faire face aux conséquences collatérales des mesures de lutte contre le coronavirus qui réduisent la circulation des marchandises, notamment les produits de première nécessité.
En soi, elle n'est pas nouvelle puisque prévue par la Loi n° 43 du 24 décembre 2014 relative à la concurrence et la Loi du 4 février 2015 portant protection du consommateur au Tchad, mais peine à être appliqué. Toutefois, son application effective serait une nouveauté sans précédent pour les acheteurs.
Une cellule de surveillance des prix
Lundi, le président de la cellule de veille et de sécurité sanitaire, Kalzeubé Payimi Deubet, a annoncé la mise en place d'un dispositif de contrôle et de surveillance pour faire face à la "spéculation et l'inflation gratuites et inacceptables des prix des denrées alimentaires sur les marchés."
Idriss Déby met en garde
Dans un message adressé mardi à la nation, le chef de l'Etat Idriss Déby a déploré "le comportement de certains commerçants véreux qui se livrent à une pratique inadmissible en augmentant illégalement les prix des denrées alimentaires de base."
Il a instruit "fermement les services compétents à l’effet de traquer et de traduire en justice tous les commerçants mus par l’appât du gain facile."
Selon lui, "les opérations de surveillance de prix doivent s’intensifier sur toute l’étendue du territoire national pour mettre fin à cette pratique qui n’honore pas le secteur privé."
Cette mesure vise à faire face aux conséquences collatérales des mesures de lutte contre le coronavirus qui réduisent la circulation des marchandises, notamment les produits de première nécessité.
En soi, elle n'est pas nouvelle puisque prévue par la Loi n° 43 du 24 décembre 2014 relative à la concurrence et la Loi du 4 février 2015 portant protection du consommateur au Tchad, mais peine à être appliqué. Toutefois, son application effective serait une nouveauté sans précédent pour les acheteurs.
Une cellule de surveillance des prix
Lundi, le président de la cellule de veille et de sécurité sanitaire, Kalzeubé Payimi Deubet, a annoncé la mise en place d'un dispositif de contrôle et de surveillance pour faire face à la "spéculation et l'inflation gratuites et inacceptables des prix des denrées alimentaires sur les marchés."
Idriss Déby met en garde
Dans un message adressé mardi à la nation, le chef de l'Etat Idriss Déby a déploré "le comportement de certains commerçants véreux qui se livrent à une pratique inadmissible en augmentant illégalement les prix des denrées alimentaires de base."
Il a instruit "fermement les services compétents à l’effet de traquer et de traduire en justice tous les commerçants mus par l’appât du gain facile."
Selon lui, "les opérations de surveillance de prix doivent s’intensifier sur toute l’étendue du territoire national pour mettre fin à cette pratique qui n’honore pas le secteur privé."