Des orpailleurs à l'extrême nord du Tchad. © Alwihda Info
Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, coordonateur de l'état d'urgence, Mahamat Abali Salah, a confirmé mardi la suspension des travaux d'orpaillage artisanale dans les zones concernées par l'état d'urgence, particulièrement le Tibesti.
Il a toutefois annoncé la mise en place progressive d'un mécanisme légal avec un comptoir où toutes les personnes seront identifiées. Les orpailleurs devront également déclarer leur matériel utilisé avant de se lancer dans la prospection aurifère.
"Toute personne qui ne se conformera pas à ces exigences sera arrêté et ce matériel saisi. De même, tous les véhicules servant au transport de clandestins seront saisis", a indiqué le ministre.
Il a également précisé que les véhicules circulant dans la zone devront être immatriculés et munis de papiers. A cet effet, une commission composée de la douane, de la police et des services des mines sera mise en place pour procédure aux régularisations.
"Il est demandé à tous ceux qui ont des véhicules qui ne sont pas en règles, de se rapprocher de cette équipe pour remplir toutes les formalités avant tout usage", a-t-il ajouté.
Grâce à la mise en place de futurs comptoirs, le Tchad s'inspire d'Etats voisins comme le Soudan pour profiter des richesses aurifères tout en maitrisant la ruée clandestine. Toutefois, cette pratique reste interdite pour le moment.
Le gouvernement a décrété mardi 20 août l'état d'urgence dans trois provinces (Sila, Ouaddaï, Tibesti).
Il a toutefois annoncé la mise en place progressive d'un mécanisme légal avec un comptoir où toutes les personnes seront identifiées. Les orpailleurs devront également déclarer leur matériel utilisé avant de se lancer dans la prospection aurifère.
"Toute personne qui ne se conformera pas à ces exigences sera arrêté et ce matériel saisi. De même, tous les véhicules servant au transport de clandestins seront saisis", a indiqué le ministre.
Il a également précisé que les véhicules circulant dans la zone devront être immatriculés et munis de papiers. A cet effet, une commission composée de la douane, de la police et des services des mines sera mise en place pour procédure aux régularisations.
"Il est demandé à tous ceux qui ont des véhicules qui ne sont pas en règles, de se rapprocher de cette équipe pour remplir toutes les formalités avant tout usage", a-t-il ajouté.
Grâce à la mise en place de futurs comptoirs, le Tchad s'inspire d'Etats voisins comme le Soudan pour profiter des richesses aurifères tout en maitrisant la ruée clandestine. Toutefois, cette pratique reste interdite pour le moment.
Le gouvernement a décrété mardi 20 août l'état d'urgence dans trois provinces (Sila, Ouaddaï, Tibesti).