Tchad : la CTDDH veut protéger des civils "contraints de témoigner sous la torture". © DR/CTDDH
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Home (CTDDH) a affirmé samedi, dans un communiqué, être "profondément outrée par les méthodes lâches et barbares utilisées par Bokhit et ses acolytes ; méthodes qui consistent à intimider et menacer de mort tous ceux qui avaient courageusement accepté de témoigner contre lui pour tortures."
Selon la CTDDH, "dans une vidéo enregistrée dans un camp militaire, les partisans de bokhit ont fait dire à Adam Abdoulaye surnommé Dirwich et Mahamat Adam Walda qu'ils n'avaient jamais été torturés dans le jardin de Bokhit et qu'ils ne l'ont jamais vu."
"Il aurait suffit de voir la vidéo et les positions de soumission de ces deux malheureux pour comprendre que leurs déclarations avaient été faites sous les menaces et intimidations. Pendant que nous dénoncions les faits, ces deux personnes dont nous avions parlé dans notre communiqué n°52 étaient encore entre les mains de Bokhit. C'est après la publication de notre communiqué 52 qu'il les a rapidement mis à la disposition de la force mixte après les avoir menacés de mort et obligés dans une vidéo à affirmer qu'ils n'avaient jamais été torturés par Bokhit. La force mixte auteur de plusieurs cas de tortures sous le couvert de l'état d'urgence étant dirigé par son frère le général Ousmane Mahamat Bahr Itno", estime la CTDDH.
"Abdoulaye Idriss Abdelkerim qui avait accepté de témoigner pour nous contre ce tortionnaire avait reçu hier matin, la visite d'une lourde délégation le menaçant de mort, d'abord pour lui faire reconnaître par écrit que Bokhit ne l'avait pas torturé dans son jardin, ensuite ils sont revenus à la charge pour le menacer de mort et lui faire dire dans une video par la force que Bokhit ne l'a pas torturé", selon le communiqué signé par Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la CTDDH.
La CTDDH affirme que "tous ceux qui avaient témoigné contre lui seront dorénavant protégés et l'entière responsabilité d'une éventuelle atteinte à leur intégrité physique en incombera à Bokhit et à la force mixte. Ali Ousmane, Abdoulaye Idriss Abdelkerim et les deux personnes en l'occurrence Adam Abdoulaye Adam surnommé Dirwich et Mahamat Adam Walda bénéficieront désormais de la protection internationale."
La CTDDH "veillera à ce que ces personnes ne soient plus inquiétées. Ce ne sont pas ces vidéos enregistrées sous la terreur et après tortures qui vont disculper M. Bokhit". Elle précise posséder "d'autres preuves et témoignages qui qui lui permettront d'établir la vérité le moment venue". De plus, elle estime que "ces vidéos obtenues sous la torture sont tout simplement pathétiques et dénotent une certaine panique chez M. Bokhit."
Selon la CTDDH, "dans une vidéo enregistrée dans un camp militaire, les partisans de bokhit ont fait dire à Adam Abdoulaye surnommé Dirwich et Mahamat Adam Walda qu'ils n'avaient jamais été torturés dans le jardin de Bokhit et qu'ils ne l'ont jamais vu."
"Il aurait suffit de voir la vidéo et les positions de soumission de ces deux malheureux pour comprendre que leurs déclarations avaient été faites sous les menaces et intimidations. Pendant que nous dénoncions les faits, ces deux personnes dont nous avions parlé dans notre communiqué n°52 étaient encore entre les mains de Bokhit. C'est après la publication de notre communiqué 52 qu'il les a rapidement mis à la disposition de la force mixte après les avoir menacés de mort et obligés dans une vidéo à affirmer qu'ils n'avaient jamais été torturés par Bokhit. La force mixte auteur de plusieurs cas de tortures sous le couvert de l'état d'urgence étant dirigé par son frère le général Ousmane Mahamat Bahr Itno", estime la CTDDH.
"Abdoulaye Idriss Abdelkerim qui avait accepté de témoigner pour nous contre ce tortionnaire avait reçu hier matin, la visite d'une lourde délégation le menaçant de mort, d'abord pour lui faire reconnaître par écrit que Bokhit ne l'avait pas torturé dans son jardin, ensuite ils sont revenus à la charge pour le menacer de mort et lui faire dire dans une video par la force que Bokhit ne l'a pas torturé", selon le communiqué signé par Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la CTDDH.
La CTDDH affirme que "tous ceux qui avaient témoigné contre lui seront dorénavant protégés et l'entière responsabilité d'une éventuelle atteinte à leur intégrité physique en incombera à Bokhit et à la force mixte. Ali Ousmane, Abdoulaye Idriss Abdelkerim et les deux personnes en l'occurrence Adam Abdoulaye Adam surnommé Dirwich et Mahamat Adam Walda bénéficieront désormais de la protection internationale."
La CTDDH "veillera à ce que ces personnes ne soient plus inquiétées. Ce ne sont pas ces vidéos enregistrées sous la terreur et après tortures qui vont disculper M. Bokhit". Elle précise posséder "d'autres preuves et témoignages qui qui lui permettront d'établir la vérité le moment venue". De plus, elle estime que "ces vidéos obtenues sous la torture sont tout simplement pathétiques et dénotent une certaine panique chez M. Bokhit."