Tchad : la LTDH et l'avocat Kagonbé mettent en garde contre l'expropriation de la famille Ourada. © Malick Mahamat/Alwihda Info
L'avocat de la famille Ourada, Maître Alain Kagonbé a fait samedi un point de presse, en présence du président de la Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH) et de membres de la famille.
"La famille du sultan Ourada qui a été déchue est mise en demeure de quitter la résidence et le Palais l'abritant. Ces biens sont des domaines familiaux et sur aucune raison, normalement, ils devraient s'en séparer", a déclaré le président de la LTDH, relayant des informations de son antenne locale selon lesquelles la famille est encerclée et s'oppose à une tentative de déguerpissement des forces de l'ordre.
"Nous sommes d'autant plus surpris puisqu'à l'extérieur, il s'agit de forces de sécurité qui en viennent à tirer des balles réelles. (...) Ils tirent par intermittence", a souligné le président de la LTDH.
Selon lui, "c'est une situation inadmissible qu'il convient de dénoncer avec vigueur. La propriété est sacrée et inviolable. Nul ne devrait être exproprié sans que les formes de la loi ne soient respectées. Or, c'est ce qui se passe en ce moment. C'est un bien familial."
"On ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie"
D'après maître Alain Kagonbé, "c'est une affaire qui peut se régler en quelques minutes, sans qu'il n'y ait bain de sang", mais "aujourd'hui le sang est entrain de couler à Abéché".
Il a dénoncé l'arrestation arbitraire et illégale de trois membres de la famille Ourada à Abéché, sans procédure judiciaire, ni plainte.
"Le Tchad est un Etat de droit. Qu'on ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie ou son champ (...) Là vous êtes entrain de gérer des personnes, un peu d'égard pour ces personnes (...) Je suis surpris de cette politique", s'est insurgé maître Alain Kagonbé.
Il a demandé le retrait des forces de défense et de sécurité autour du domicile de la famille Royale à Abéché. "Ce sont nos forces, payées par l'argent du contribuable", a-t-il dit, faisant part de son outrance et de sa préoccupation.
"La famille du sultan Ourada qui a été déchue est mise en demeure de quitter la résidence et le Palais l'abritant. Ces biens sont des domaines familiaux et sur aucune raison, normalement, ils devraient s'en séparer", a déclaré le président de la LTDH, relayant des informations de son antenne locale selon lesquelles la famille est encerclée et s'oppose à une tentative de déguerpissement des forces de l'ordre.
"Nous sommes d'autant plus surpris puisqu'à l'extérieur, il s'agit de forces de sécurité qui en viennent à tirer des balles réelles. (...) Ils tirent par intermittence", a souligné le président de la LTDH.
Selon lui, "c'est une situation inadmissible qu'il convient de dénoncer avec vigueur. La propriété est sacrée et inviolable. Nul ne devrait être exproprié sans que les formes de la loi ne soient respectées. Or, c'est ce qui se passe en ce moment. C'est un bien familial."
"On ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie"
D'après maître Alain Kagonbé, "c'est une affaire qui peut se régler en quelques minutes, sans qu'il n'y ait bain de sang", mais "aujourd'hui le sang est entrain de couler à Abéché".
Il a dénoncé l'arrestation arbitraire et illégale de trois membres de la famille Ourada à Abéché, sans procédure judiciaire, ni plainte.
"Le Tchad est un Etat de droit. Qu'on ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie ou son champ (...) Là vous êtes entrain de gérer des personnes, un peu d'égard pour ces personnes (...) Je suis surpris de cette politique", s'est insurgé maître Alain Kagonbé.
Il a demandé le retrait des forces de défense et de sécurité autour du domicile de la famille Royale à Abéché. "Ce sont nos forces, payées par l'argent du contribuable", a-t-il dit, faisant part de son outrance et de sa préoccupation.