La Ligue tchadienne des droits de l'Homme a présenté vendredi à N'Djamena, le bilan 2018-2019 de la situation des droits humains au Tchad, mettant en avant les défis et perspectives.
L'avocat au barreau du Tchad, Maître Midaye Guérimbaye, président de la LTDH, a évoqué l'injustice au Tchad, la corruption judiciaire, la liberté de la presse, les arrestations arbitraires des défenseurs des droits humains, notamment le cas de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, la situation des conflits intercommunautaires, l'illégalité sociale, et la mauvaise gouvernance.
"La corruption judiciaire constitue un aspect très important dans le cadre de la violation des droits humains au Tchad. Les décisions judiciaires n'ont jamais été rendues pour définitives. C'est pourquoi, les citoyens utilisent d'autres moyens de recours à savoir la coutume pour résoudre leurs conflits. L'absence de l'Etat dans la résolution des conflits donne sens d'inexistance du pouvoir judiciaire", a déclaré Maître Midaye Guérimbaye.
Selon lui, "la plupart des conflits intercommunautaires au Tchad sont résolus par l'Etat tchadien en faveur d'une communauté, d'où la question de la domination communautaire qui subsiste toujours au Tchad et qui constitue un aspect majeur de la violation des droits humains".
S'agissant de l'affaire Ibedou, le Président de la LTDH a estimé que "aujourd'hui au Tchad, il est très difficle de découvrir et de parler sur certaines réalités, sur la ségrégation sociale et raciale, surtout la domination de certaines tribus sur les autres qui existent au nord du pays. C'est ainsi que M. Ibédou a été victime de cette découverte. Alors pour moi, l'affaire Ibedou n'est pas seulement une simple affaire de justice, c'est plutôt une affaire politique".
En matière de droits humains, Maître Midaye Guérimbaye, a affirmé que "la corruption judiciaire basée sur des décisions injustes reste toujours un défi majeur pour la protection des droits humains au Tchad. Les arrestations arbitraires des défenseurs des droits de l'Homme, et les fermetures sans cause des organes des presse constituent un frein au developpement et à la protection des droits humains au Tchad".
L'avocat a présenté quelques perspectives adressées au Gouvernement afin d'améliorer la protection des droits humains au Tchad. Il recommande de mettre l'accent sur le respect des droits et des libértés des individus, d'éviter les injustices sociales, de protéger les citoyens contre les injustices de la justice, de faire respecter la liberté de la presse, d'éviter les arrestations arbitraires contres les défenseurs des droits de l'Homme, et de résoudre les conflits intercommunautaires dans la transparence et dans la l'égalité sociale.
L'avocat au barreau du Tchad, Maître Midaye Guérimbaye, président de la LTDH, a évoqué l'injustice au Tchad, la corruption judiciaire, la liberté de la presse, les arrestations arbitraires des défenseurs des droits humains, notamment le cas de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, la situation des conflits intercommunautaires, l'illégalité sociale, et la mauvaise gouvernance.
"La corruption judiciaire constitue un aspect très important dans le cadre de la violation des droits humains au Tchad. Les décisions judiciaires n'ont jamais été rendues pour définitives. C'est pourquoi, les citoyens utilisent d'autres moyens de recours à savoir la coutume pour résoudre leurs conflits. L'absence de l'Etat dans la résolution des conflits donne sens d'inexistance du pouvoir judiciaire", a déclaré Maître Midaye Guérimbaye.
Selon lui, "la plupart des conflits intercommunautaires au Tchad sont résolus par l'Etat tchadien en faveur d'une communauté, d'où la question de la domination communautaire qui subsiste toujours au Tchad et qui constitue un aspect majeur de la violation des droits humains".
S'agissant de l'affaire Ibedou, le Président de la LTDH a estimé que "aujourd'hui au Tchad, il est très difficle de découvrir et de parler sur certaines réalités, sur la ségrégation sociale et raciale, surtout la domination de certaines tribus sur les autres qui existent au nord du pays. C'est ainsi que M. Ibédou a été victime de cette découverte. Alors pour moi, l'affaire Ibedou n'est pas seulement une simple affaire de justice, c'est plutôt une affaire politique".
En matière de droits humains, Maître Midaye Guérimbaye, a affirmé que "la corruption judiciaire basée sur des décisions injustes reste toujours un défi majeur pour la protection des droits humains au Tchad. Les arrestations arbitraires des défenseurs des droits de l'Homme, et les fermetures sans cause des organes des presse constituent un frein au developpement et à la protection des droits humains au Tchad".
L'avocat a présenté quelques perspectives adressées au Gouvernement afin d'améliorer la protection des droits humains au Tchad. Il recommande de mettre l'accent sur le respect des droits et des libértés des individus, d'éviter les injustices sociales, de protéger les citoyens contre les injustices de la justice, de faire respecter la liberté de la presse, d'éviter les arrestations arbitraires contres les défenseurs des droits de l'Homme, et de résoudre les conflits intercommunautaires dans la transparence et dans la l'égalité sociale.